Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Autre fois un amour fou

 

Autrefois un amour fou.

 

Autrefois une rencontre, virtuelle, des échanges sur la toile.
Puis un jour le premier rendez-vous, enfin, ce jour-là, rien ne s'était passé, juste une approche, voilée de crainte, l'émotion avait troublé les blogueurs, que faisaient-ils ici ? Elle l'avait quarante ans, lui vingt-cinq ans. Les années qui les séparaient, seront-elles un obstacle à cet amour naissant.
Pour elle oui, elle, lui avait fait comprendre que cet amour n'était pas possible, se trompait-elle ? Cependant, ils avaient marché et discuté de tout et de rien. Puis en silence, ils avaient fait un bout de chemin ensemble et ils se sont séparés, incertains de se revoir.
Des SMS parfois coquins, qu’ils s'envoyaient et elle s'était prise au jeu, lui, il était heureux, alors qu'il ne voulait qu'une aventure qui dure, mais sans attache. Lui, il aimait les femmes mures expertes en amour.
Une histoire émotionnelle, sensuelle, qui avait alors chamboulé à elle, sa vie de femme.
Une anecdote passionnelle avait vu voir le jour.
À leur deuxième rendez-vous, lui, il l'avait attendu dans sa voiture, fiévreux, impatient, enfin elle était là, celle qui l'avait fait lambiner.
Cette attente, désespérée l'avait fait souffrir, finalement, il allait vivre l’extase de ses chaleurs naissantes sous son jean tendu.
Elle arrive à la voiture, en le voyant bel apollon, entre son désir et sa raison, la tentation l'avait emporté, ouvrant la porte, un instant immobile, elle avait pensé.
« Que vais-je faire, que faisais-je là ? »
Il était trop tard pour reculer.
« Une vie, on n'en a qu'une. » S'était-elle dit.
Elle avait monté dans la voiture, alors, le feu l'avait prise au corps, lui l'avait déshabillé du regard, il avait imaginé, ses seins, ses hanches, le triangle de ses envies, et ils avaient échangé un baiser doux puis ardent, le désir les avait enflammés.
Il avait démarré, il l'emmenait chez lui, quand enfin, ils sont arrivés à son domicile maladroitement, il avait ouvert la porte, sans allumer la lumière, dans la pénombre, ses mains l'avaient caressé, puis enlever un à un ses vêtements qui sont tombés sur le sol.
Il l’avait emmené dans sa chambre, soudain, elle avait chaud très chaud même, comment vaincre cet émoi qui l'avait torturé ? Tout simplement en se laissant aller à cet amour fou.
Lui, il avait voulu qu'elle danse, avant l'amour ! Elle lui avait fait ce plaisir, nue sur le lit, elle s'était déhanchée, sensuelle, comme une déesse sous son regard excité, il s'était levé de sa chaise, puis il avait mordillé un sein puis l'autre, leur corps s'emmêlaient dans un ballet ondulant, peau contre peau en sueur, le sel de cette eau s'était mélangé leurs ébats.
À cheval sur son torse velu, elle avait caressé sa peau avec vénus, redescendant lentement plus bas, sa virilité était entrée dans sa fleur humide, leurs murmures étaient en harmonie avec la danse érotisée !
Amant, ils ont été fous, elle sa colombine, lui son amant à leurs soirées enflammées.
Chaque rencontre était rare, mais elles avaient été chaudes et passionnelles.
Cependant, chez lui, ce n’était pas vraiment son appartement, il était en colocation avec sa sœur, de ce fait, leurs instants passionnels étaient programmés. Lui, il voulait garder secrètes ses conquêtes.
Il l'appelait chaque soir pour un prochain rendez-vous.
Un jour, il lui avait demandé.
– Je voudrais que tu ne portes pas de dessous, juste tes bas noirs sous ta jupe noire en satin.
Elle l'avait ainsi satisfait et donc fait cela une ou deux fois, elle était excitée par cette douce sensation du vent sur sa toison brûlante, ainsi, les soirées suivantes avaient été encore très chaudes.
Parfois, sans un mot, dans son lit, avec ses mains, elle avait voyagé sur les avenues de son corps offert, sa bouche sur sa peau avait parcouru les sillons de sa peau de doux baisers, sa langue caressante, avait joué de son attente.
Mi-ange mi-démon elle avait taquiné le volcan qui brûlait en lui, puis, lui fou de désirs avait goûté sa fleurette avec passion et ardeur, elle, elle avait dévoré le fruit défendu avec ferveur, avant la chevauchée érotique, même sans orgasme, elle avait roucoulé de plaisir, jouissance des sens, sensation voluptueuse, elle fleur close s’était ouverte sans pudeur à ses ardeurs fiévreuses, comme un fruit mûr juteux, qu'il avait savouré sans retenue.
Puis leur corps était enlacé avec tendresse.
Il avait aimé sa douceur, elle l'avait émue, sa timidité l'avait ainsi touché et charmée.
Mais il était pris au piège de l'amour cela, il ne l'avait pas prévu, pour lui, cette aventure avait pris son cœur, il était amoureux.
Le sexe n'était plus sa seule raison d’être, les années qui les séparaient, n'avaient pas d’importance, lui disait-il.
Pour elle hélas ci, plus le temps passait, plus elle s'éloignait de lui, la raison avait été la plus forte.
Un soir, ils avaient fait l'amour avec encore plus de passion comme si, ils allaient mourir demain.
Lui, il avait senti que quelque chose avait changé.
Comme un fou, comme un dieu, il avait été à cet instant, un amant au-delà de toute espérance.
Elle avait aimé cela, mais un jour... Elle lui avait encore tout donné une dernière fois, avec cette sensualité qu'il connaissait si bien ce jour-là, elle lui fit ses adieux au même endroit, où la passion était née.
Elle est ce petit papillon s'est envolée vers d'autres horizons.
Lui qu'est-il devenu ? Elle l'ignore aujourd'hui.
Cette aventure restera à jamais dans sa mémoire et dans son cœur.

 

Béatrice Montagnac



17/03/2017
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