Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 25

En Australie.


Le jour se lève à l'horizon ; le ciel est orangé, rose et rougeâtre, dominant la ville encore silencieuse,
même pas un chant d'oiseau en ce matin du vingt-cinq septembre, encore chaud et lourd.
Marina et son ami se lèvent, alanguis de leur nuit agitée par leurs ébats torrides.
– Bonjour mon chéri, je descends faire le café et un bon petit-déj.
– Oui ma douce, je te rejoins, un café serré, merci.
Marina va dans la cuisine et prépare leur remontant, un brunch, bacon, œuf, pain, yaourt et fruit, de quoi bien démarrer la journée qui les attend.
Ferdino entre dans la pièce et se met à table devant son café fumant et le copieux petit-déj, qu’ils dégustent avec plaisir.
Le téléphone sonne, Marina décroche.
– Allô.
– Bonjour madame je vous appelle pour vous dire, que pour votre demande de divorce d'avec votre mari le procureur Adrien Santhanio, il aurait un problème son nom dans nos fichiers est attribué à un individu décédé.
Silence, un court instant.
– Bonjour, maître, je crois qu'il doit y avoir une petite erreur, mon mari est procureur au Mexique dans le comté de Chihuahua et je porte son nom, tout de même cela est bien étrange.
– J'en conviens Madame, peut-être une erreur de frappe, bien de toute façon, son avocat me contactera certainement pour ce détail troublant, moi, je vous représenterais seul sans problème, comme convenu sans laisser de traces de localisation, tel que vous me l'avez précisé et moyennant un dépassement de mes honoraires.
– Pas de problème, cet arrangement me convient, du moment qu'il ne me retrouve pas cher maître.
– Très bien Madame
Elle raccroche septique et pensive.
« Tiens, que c’est bien bizarre, cette histoire de nom, qui est donc vraiment mon mari ? »
Marina n'en revient pas.
– Ça va ma puce, tu sembles contrariée.
– tutute, je te dirai cela plus tard à tête reposé ce soir, mon chéri, ne t'inquiète pas.
– Facile à dire, j’espère que cela n'est pas grave ?
Elle soupire.

Marina part quelques minutes plus tard au travail, son ami lui, c'est son jour de pose, il va voguer aux tâches ménagères, la tête ailleurs.
« Bon sens, elle était contrariée, pourquoi, son mari, je pense, un problème ? »
Il n'est vraiment pas rassuré pour son amie.

Au Mexique.

Deux semaines plus tard, après son rendez-vous avec Maria et s’être fait tout petit avec Justine, histoire de ce faire oublier.
Alban et sa fictive compagne vont mettre à exécution, le plan qu'il a élaboré avec Maria, mettre la CIA dans leur poche.

Alban et Justine se préparent pour passer inaperçu, perruque, maquillage, ils sont enfin près pour aller à l’aéroport, prendre des renseignements.
Ils arrivent, vont à l’accueil, et Alban demande, si un monsieur au nom d'Altarre aurait pris un vol, l’hôtesse lui répond.
– Non, monsieur désolé.
Alors Alban lui montre une photo sur son portable récupérée sur le portable jetable de Maria.
Elle sourit et dit.
– Oui, cet homme a pris un vol pour l’Italie, pour Palerme, mais le non que vous me dites ne me parle pas, et puis il en passe du monde, je retiens mieux les visages.
– Merci infiniment, madame ou mademoiselle ?
– Madame et de rien monsieur, au revoir, bonne journée, monsieur, dame.
– Merci, au revoir, bonne journée.
Il s'adresse à Justine.
– Nous allons donc en Italie dès que possible, cet homme voyagerait sous son vrai nom, Frédéric Detoscaux, celui que m’a donné Maria, ça nous facilitera la tâche, le procureur et son chien de garde finirons bien par nous oublier un temps, vois-tu, je doute que Martin lui croie vraiment à notre mort, pour moi, cela est certain, tu en penses quoi ?
– Parfait mon chéri, nous devons rester incognitos, car cela est possible, je pense que tu as raison.
– Oui, c'est évidant et Maria doit me contacter d'ici quelques minutes, pour que je lui confirme que notre homme a bien pris l'avion et de ce fait, lui dire que nous partons, puis je lui fais confiance, elle va bien mener sa tache pendant ce temps-là, elle est vraiment méconnaissable et très futée, bon, elle a un plan avec le procureur qui en pince pour elle, allez ne traînons pas.
Comme convenu, il reçoit un texto codé.
« Tu appelles, je ne répondrai pas, alors, une sonnerie, il n'a pas pris l'avion, deux sonneries, il est parti, mais vous ne savez pas où, trois sonneries, il est parti et vous savez où, dans ces deux cas de figure, alors vous partez et tu mets ton plan à exécution OK. Stops. »
Alban appelle et fait sonner trois fois ; dring, dring, dring et raccroche, il reçoit un message.
« VA OK GO. »

Chez le procureur, Martin est sur l'ordi d'Adrien, il suit Altarre avec un mouchard qu'il a mis dans une des poches de sa veste, quand celui-ci est venu au bureau, ainsi, il le suit et parfois le perd, il a retrouvé sa trace à l’aéroport et puis plus rien, Adrien a donc été prendre sur place des renseignements, rien ! Personne n'a dans leurs fichiers des vols, au nom d'Altarre.
Alors Martin, bon dessinateur, a fait un croquis, le portrait-robot de l'homme aux grosses lunettes rondes.
Il apprend que l’homme a bien pris un vol pour l’Italie et découvre qu’il voyage sous un autre nom.
Martin sourit.
D'un commun accord avec le procureur, il partira en Italie.
Le deux octobre à quatorze heures, heure locale, même jour même heure qu'Alban et Justine.
Le jour G approche à grands pas, chacun de leur côté sont un peu excités, Alban, lui pour se mettre Altarre dans sa poche et travailler avec et La CIA, et Martin, pour l’éliminer...

Deux jours plus tard, Alban, Justine et Martin partent pour l’Italie.
Justine dans l’avion, blêmie, elle tient fortement le bras d'Alban.
Il remarque son malaise et lui demande.
– Que se passe-t-il, tu as vu un fantôme ou quoi ?
– Heu.. Je pense avoir vu mon mari ou son sosie ?
Alban comprend alors que Martin est lui aussi sur la piste d'Altarre, il lui dit.
– Je pense que c'est Martin et cela ne me surprend pas, c’est un malin ! De toute façon, il ne me reconnaîtra pas, ne t'en fait pas trop, nous avons un train d'avance, car j'ai pensé depuis le début à cette éventualité. Puis ton mari, tu le sais bien, nous en avons parlé, doit être aux prises d'une secte, alors...
Justine soupir, un peu déconcertée et se détend un peu.
Le voyage s’est bien passé.
Il arrivent à l'aéroport de Palerme, tous les passagers descendent.
Alban appelle un taxi qui les emmènera à l’appartement loué à Mandello près de la plage.
Justine, nous devons trouver Frédéric avant lui, c'est clair, alors avec les renseignements que j'ai récolté, demain nous irons à la mairie, et à l’office du tourisme pour voir aussi dans les hôtels de la ville, peu importe que nous n'avons pas de nom précis, avec sa photo que j'ai sur mon portable et un peu de chance, il est possible que nous devons chercher aussi, dans les villes proches de Palerme, Monrealo, Ficarazzi. Et peut-être bien plus loin, rien de nous dit, qu'il est resté ici.
– Au temps, être alors en vacances ici, non ? lui répond Justine.
Tu sais, nous pouvons associer les deux.
– Houé, on est aussi dans de beaux draps, non !
- Certainement !

 

Un peu plus loin, dans la foule, Martin se dirige vers son hôtel en ville.
En cours de route, il pense à cette femme qui a croisé son regard.
« Elle semblait avoir vu un revenant ou alors c’est un coup de foudre ? » Cogite Martin en riant.
Mais cela l'intrigue tout de même, il est perplexe.
Arrivé à l’hôtel, il se présente, on lui donne les clés, il paiera plus tard, donc, le gérant lui demande de laisser sa carte d’identité, il donne alors au gars sa fictive carte, le propriétaire en fait une copie, puis le lui rend.

Le taxi, arrive, Alban et Justine montent dedans, quinze minutes plus tard, ils arrivent à l'appartement, vont voir le proprio et ils signeront le contrat après une petite discutions de courtoisie, puis il règle la note pour trois jours et le tout en liquide, caution comprise, après ils verront selon les événements à venir.

Le lendemain, matin, le soleil filtre à travers les volets de la chambre et réveille les occupants qui se lèvent et vont ensemble dans la cuisine en se percutant.
- Pardon Justine.
- Oh, non, c'est moi qui suis mal réveillée.
Ils rient de bon cœur et vont préparer leur petit-déjeuner, la veille, elle avait préparé la cafetière programmable, une odeur alléchante du café leur chatouille les narines.

En ville, Martin est aussi réveillé, par les bruits de la rue et des cris d'enfants se chahutant.
Il descend dans la salle du restaurant de l'hôtel, avec son ordinateur, il fait des recherches pour retrouver Altarre, avec les renseignements inscrits sur le dossier que lui a remis Adrien, puis il ira prendre son petit-déj, qui est présenté comme un buffet en libre-service, à volonté, le prix est compris dans le coût la formule complète.

                 



12/04/2018
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