Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 56

Martin sera là en tant que témoin, donc ils leur faut absolument desceller des complices qui sont sur place, avant le procès et les arrêter.

Une heure trente, plus tard, ils sortent du bureau, à cet instant le destin de plusieurs centaines de gens sont entre leurs mains.

Marina et Claudine visitent le musée d’histoire de Cuidad Juarez, avant de rentrer à leur hôtel.
- C’est intéressant, cette ville, elle a une histoire plutôt chaotique.
- Oui, c’est incroyable, regarde ça ; c’est un bijou rare, d’une valeur inestimable, il a été récupéré par la police il y vingt ans dans une secte, t’imagine, Claudie.
- Oui, maintenant, cette secte referait surface à parement.
- Marina, oublie un peu cette histoire.
- OK, que fait-on, nous avons fait un tour, ?
- Manger au resto qui est à dix minutes à pied de l’hôtel, ?
- Si tu veux, je n’ai pas trop envie de flâner dans cette ville.
- Tu fais une psychose ; ma parole, depuis les choses ont évolué et puis ici ou à Paris le danger est partout.
- Génial.
Elles sortent du musée et prennent la direction qui mène au restaurant.
Elles arrivent, entrent dans l’établissement, une personne leur demande, si elles préfèrent la salle à l’étage ou rester en bas.
- Aucune importance, répond Marina. Claudine approuve.
Le garçon de salle les fait monter à l’étage, deux tables pour deux sont disponibles.
Elles s’installent, il leur demande ci elles veulent un apéritif.
- Non, pas moi merci.
Vous Madame.
- Avec plaisir, un perroquet, demande Marina.
- Oui, Madame, comme vous voyez, je vous laisse choisir votre menu à la carte ou du jour.
Il descend chercher les amuses gueule et le perroquet.
Au fond de la salle, la télévision est allumée, elle diffuse les infos de treize heures.
Le garçon revient avec l’apéro, puis il prend leur commande.
Aux informations, elles apprennent que Martin est libre et qu’Alexandro est toujours en prison, puis que le procès se déroulera au moins dans quinze jours sans plus de précisions.
Marina devient blanche à faire peur.
Claudine est elle aussi stupéfaite, mais elle accuse mieux le choc.
– Marina, je suis là, on va rester ici plus longtemps, tu sais heureusement que nous avons la sale habitude de prendre toujours trop d’affaire avec nous. Pour le reste, on improvisera, il y a tellement de choses à voir ici.
- Claudie, je ne me sens pas en sécurité.
- Écoute, on va manger nous en discuterons après, détends toi.
- Si je ne t’avais pas, qu’aurais-je fait ?
Marina boit son verre cul-sec, cela lui a fait un bien fou.
Claudine sourit, un serveur vient à leur table avec leur repas.
- Qui a commandé un osso-bucco.
- Moi, dit Claudine.
Donc l’omelette aux lardons et champignons avec des patates sautées, c’est pour vous ?
- Oui, merci, répond Marina.
Elles mangent en silence avant de commander une gourmandise, pour faire passer la pilule.

Elles dégustent leur dessert un paris brest.
- Que ça fait du bien et tant pis pour les rondeurs sur les hanches.
- Une bonne marche nous fera du bien, avant une nuit reposante.
- Tu parles Claudie, j’en doute.
- Aller Marina, décompresses un peu, ce n’est pas la mer à boire, après ce que nous venons de vivre.
- Toi, je ne sais pas comment tu fais pour rester cool ?
- Je prends la vie comme elle vient.
- Super.
Après avoir fini et payé leur repas, elles marchent une bonne heure, puis vont à l’hôtel.
– Bon maintenant dit moi comment on va payer l’hôtel pour quinze jours, Claudie ?
– On cherchera un autre endroit, nous allons trouver une solution et puis j’oubliai, j’ai vu que pour un séjour de huit ou une quinzaine de jours, le propriétaire loue aussi des petites maisons de vacances toute l’année, et les prix sont correctes en tout les cas cela revient deux fois moins cher que la chambre et bien plus pratique, puisque nous ferons notre manger, bons, on verra demain si nous pouvons louer de suites.
- OK, c’est vrai, je suis contrariée, demain ça ira mieux, j’espère.

Elles vont prendre une douche et se mettre en déshabillé, regarder la télé puis se coucher.
Marina s’endort un peu plus tard que son amie et finalement elle passe une bonne nuit.
Le lendemain, elles descendent à la salle à manger, prendre leur petit-déjeuner et Claudie va demander au réceptionniste, si elles peuvent raccourcir le séjour à l’hôtel et prendre une location dans une de leur maison de vacances, car elles doivent prolonger leur séjour au Mexique, pour motif personnel.
- Oui, madame, je ne pense pas que cela soit un problème, je vais voir le gérant, vous verrez cela avec lui, mesdames.
Quelques minutes, plus tard, le gérant vient à leur table, il leur dit de passer le voir dans son bureau, après avoir fini leur petit-déj’.
Elles boivent leur café. Puis vont frapper à la porte du gérant.
- Entrez.
Elles entrent.
- Bonjour, asseyez-vous, vous voulez annuler vous deux autres nuits, pas de problème, vous voulez louer une maison, pour quinze jours, c’est cela, n’es pas ?
- Bonjour, oui, réponds Claudine.
- Très bien, je vais vous faire visiter une maison à un petit kilomètre d’ici au sud du centre-ville, plutôt calme, avec petit commerce de proximité, pour un prix intéressant.
- Combien ? Demande Marina.
- À cette saison, c’est trois cents euros la semaine ; donc sept mille huit cent vingt-cinq, pesos mexicains.
- En effet, c’est correct, nous la visiterons quant ?
- Après-midi vers quinze heures.
- C’est parfait, à tout à l’heure donc, merci monsieur, dit Claudine.
- Je vous en prie, tout le plaisir est pour moi.
Elles sortent du bureau et vont à la réception, pour payer leur nuit et le petit-déj, compris dans le prix, cinquante-cinq euros, mille quatre cent trente-quatre, pesos.
- Monsieur, nous prendrons le repas de midi ici, c’est possible.
- Oui, madame, sauf le week-end, nous sommes jeudi, vous auriez pu payer tout en même temps, je peux annuler votre carte de paiement, puis vous payez tout ensemble, si vous voulez bien sûr.
- Merci, c’est parfait.
Elles montent à l’étage rejoindre leur chambre en discutant de tout et de rien.
Le téléphone de Marina sonne, elle ne décroche pas le numéro lui est inconnu.
- Tu ne réponds pas ?
- Non, je vais bien voir s'il y a un message.
La sonnerie de la messagerie se fait entendre.
- On m’a laissé un message sur le répondeur.
- Alors écoute ce message, dit Claudine.
- C’est bizarre, un certain Félix, qui me dit, tu ne me connais pas, ne cherche pas à comprendre comment j’ai eu ton numéro, et tu vas être contente grâce à moi ton imbécile de mari va pourrir en prison, tu pourras un jour me remercier, à bientôt très chère.
- Moi, non plus je ne le connais pas, mais à la radio, ils ont parlé d’un certain Martin qui se fait justement appeler Félix.
- Oui, j’en ai entendu parler, c’est un tueur, mais j’y pense, cet homme c’est évade de prison, en France je crois.
- Non de dieu, et si ? Dit Claudie.
- Quoi, tu penses, que ?
- Oui, cet homme peut nous faire marcher ou se servir de nous.
- Non, nous ne risquons rien, je pense plutôt qu’il veut me dire que mon ex passera sa vie en prison pour longtemps, que veux-tu qu’il nous fasse, nous ne sommes pas dangereuses pour lui.
- Et bien Marina pour une fois que c’est toi, qui prends la chose comme ça, je suis surprise, ou alors tu veux te rassurer toi-même.
- Peut-être, oui, et puis es que c’est le même Félix ? Non, on oublie pour l’instant.
- Possible que cela soit une autre personne, mais je n’y crois pas trop, car aux infos, ils ont bien précisé, qu’Alexandro l’aurait embauché comme homme à tout faire, une bonniche, un repris de justice ! Mon œil, oui ?

- Alors, si c’est bien lui, je pense toujours que nous ne risquons rien.
- Marina, tu mens mal.
Bon, Claudie, parlons d’autres choses, tu veux bien ?
- Oui, comme tu veux.
- Tu as regardé le plan de l’intérieur de la maison qu’il nous a donné ?
- Oui, pas mal, tu vois une grande cuisine équipée, les deux chambres sont spacieuses, le salon sympa et le tout de bon goût, puis pour le prix c’est vraiment inespéré, c’est comme en Australie les prix sont abordables et chez nous en toutes saisons, ici je ne sais pas j’ai pas regardé, pour une autre période.
- En tous les cas en France pour ce genre de maison la location doit coûter un bras, sauf peut-être en hiver ?
- Sûrement oui, mais là où nous allons, c’est un lotissement de maisons individuelles ; cela explique le prix.
- toi, tu as été en France, dit Marina.
- Oui, un an pour le boulot.
- Hum, moi jamais.

           



19/01/2019
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