Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 58

- Mon dieu, c’est quoi cette histoire.

- Je ne peux pas vous dire cela au téléphone, mais suivez mon conseil, je vous en conjure, et surtout ne répondez pas, faites attention, si un certain Martin ou Félix vous contacterai, c’est un dangereux criminel.
Marina et blême, elle se rassoit sur le canapé, et elle regarde sa copine.
- Que se passe-t-il, Marina.
- Je te passe le détective, il te dira tout.
Elle prend donc le portable de son amie.
- halo, je suis Claudine son amie.
Alban se présente et lui explique donc la situation.
- Merci, monsieur de nous avoir prévenues, car je crois que cet individu nous a déjà contactées.
- Surtout, ne lui répondez plus, ignorez tous les appels de cet homme, et également ne décrochez pas si le numéro est masqué ou inconnu, en cas d’urgence, on vous laissera probablement un message et surtout écoutez vos messages.
- Très bien, nous serons donc prudentes, merci encore, au revoir.
- Au revoir, je vous recontacterais, notez bien mon numéro, merci à bientôt.
Elle raccroche et dit.
- Sapristi, quel merdier, bon positivons.
- Positiver, positiver, tu rigoles là ou quoi, je te l’avais dit quand j’ai des emmerdes ce n’est pas des petits.
- Marina, stop, calme toi, tu as entendu, ne répond plus au téléphone compris.
- J'ai compris, merde cet homme sait qui nous sommes et peut-être où nous sommes.
- Possible, faux espérer, allons dînez au restaurant, qui est à cinq minutes à pied d’ici, je sors pour réserver une table, vingt heures cela te vas ?
- Oui, ça ira, je ne sais pas si je vais manger.
- Il, faudra bien pourtant, ça te redonnera des forces et le moral, avec ta gourmandise favorite, espérons qu’il y en a pour ce soir, pour les kilos tant pis.
- Tu es un ange.
Claudine traverse la rue, elle se dirige vers le resto, puis va à la réception, pour retenir une table et demander s'ils ont des Paris brest.
- Oui, c’est encore au menu.
- Merci, monsieur à ce soir.
Elle ressort, remonte et traverse la rue, un homme l’observe, et il la prend en photo, juste au moment où elle passe devant deux maisons avant de rentrer, Marina l’attend en feuilletant un magazine de cuisine.

Une heure, plus tard, elles vont dîner, Marina ne mangera que son dessert préféré, Claudine elle a commandé une salade mexicaine bien relevée, un petit rosé et bien sûr ce petit pêché mignon, elles en raffolent toutes les deux.

L’homme les a suivis, il s’est installé à la terrasse, prenant discrètement des clichés, il repart satisfait.
L’homme est un photographe, pour une agence de mannequinat employant des femmes pulpeuses, toutefois élancées et musclées, loin du dictat de la maigreur.

Il parcourt la ville prends d’autres photos de femmes marchant ou assissent à une terrasse.
Quelques heures, plus tard il entre dans l’agence qui l’emploi comme chasseur de profil pour un magazine de mode de femmes rondes mais bien proportionnées, c’est une première au Mexique. L’agence travaille avec une autres maison Italienne de renommé à Santa Barbara, et peut-être par la suit élargir ses association avec d’autres agentes en France en Angleterre, Canada et pourquoi pas en Australie.

Marina et Claudine ne se doutent pas un instant que leur vie aille basculer dans l’inattendu…
Elles ont fini de dîner, sortent et vont à la maison qui est à cinq minutes à pied.
- Claudine, je me sens mieux, cela m’a fait un bien fous de me regeler avec ce délicieux paris brest.
- Je suis heureuse de te voir comme ça, insouciante et gaie, oui, il était succulent, c’était comme savourer l’amour dans les bras d’un amant.
- Ouah, je ne te savais pas que tu étais ci… Coquine !
Elle rit.
- Je vais prendre une douche et toi.
- Après toi et puis j’irais me coucher.
- Tu es sûr, tu ne veux pas la prendre avec moi cette douche ?
Marina regarde son amie, avec un air surpris, puis elle lui répond.
- C’est ton nouveau délire.
- Non, je pense pas à mal et puis que risques-tu, franchement ?
- Bon, mais pas de câlins, OK.
- Mais non, juste une douche à deux rien de plus.
- J’arrive.
Les deux amies vont donc dans la salle de bain et prendre une douche ensemble, en parlant de leurs ravissants kilos en trop, qui font leur charme.
Elles ressortent toutes pimpantes et fraîches.
- Alors tu vois, c’était sympa.
- Oui, Claudie, tu sais quoi mes kilos au fait, je les adore, il faudrait juste muscler un peu tout ça, non ?
- Tu as raison, moi, je suis ni mince ni forte, avec mon quarante-deux, j’ai juste deux trois kilos en trop normal avec ses fameux paris brest.
Marina sourit, elle avec ses douze kilos bien accrochés.
Elle lui répond.
- Oh, moi, je veux juste perdre les deux que j’ai pris.
Claudine allume la télé et fait du zapping, jusqu’à tomber sur un film policier, qu’elles regardent avant de ce coucher.
Elles dorment comme des bébés.
Le jour se lève, le soleil illumine leur chambre par les trouées des volets, elles se réveillent, s’étirent et se lèvent chacune dans leur lit.
- Ouah, que j’ai bien dormi, ça fait un bail que cela ne m’était pas arrivé.
- Super, je suis contente pour toi Marina, je te retrouve plus détendue, je vais faire le café, tu veux des biscotte ou du pain grillé, ?
- Pain, avec ma confiture d’orange donc tu as horreur et un yaourt de chèvre.
- Beurk, moi biscottes beurrées, banane et un yaourt au fruit.
Claudine va donc préparer le petit-déj.
Lorsqu’il est enfin prêt, elles s’attablent.
Dehors, c’est le calme plat ce matin.
Après avoir fini, Claudine fait la vaisselle. Puis elles s'apprêtent à sortir, lorsque l’on sonne à leur porte.
- Qui es, dit Marina.
- Le proprio, je passe voir si tout va bien.

        



31/01/2019
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