Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingts ans plus tard suite 10

Désormais, Dorothéa maria Salamandre, deviendra Maria Landger.
Elle pense à Alban.
« Ah, je vais bien jouer avec mon mari, ce jeu de séduction plutôt houleux.»
Elle regarde à sa fenêtre les étoiles scintillantes dans le ciel bleu nuit et soupir.
Demain matin départ à neuf heures dix, direction paris puis à seize heures vingt-sept, l'avion l’emmènera aux Mexique à l’aéroport de Cuidad Juarez arrivé à quatre heures trente, heure française.
Puis elle ira à l'hôtel le plus proche, ensuite les choses sérieuses pourrons commencer demain, elle passera la nuit dans sa chambre à travailler, puis elle ira dormir.

Au Mexique.

Nous sommes le vingt-sept août, Alban et Justine se rendent au tribunal (superior de justicia = supérieur de justice) Del- Esado à Ciudad Juarez. Il est douze heures cinquante minutes. L’angoisse est à son comble pour Justine, Alban garde son calme.
Deux gardes sont plantés devant la porte du procureur Adrien Santhanio, qui prépare ses fausses informations, de faux papiers pour brouiller les pistes. Treize heures sonnent. La porte s'ouvre, Justine a un sursaut de surprise.
« Comme il a changé, grossi, ses cheveux ont blanchi et son regard est encore plus froid ».
- Entrez donc, asseyez-vous, j'ai ici tout le dossier que vous pouvez regarder maintenant monsieur Salamandre et nous en discuterons, je reviens de suite, je vais voir ma secrétaire, pour lui dire de ne prendre aucun rendez-vous pour cette après-midi ».
Alban sourit prend le dossier, sachant qu'il est truffé de mensonges, il va donc faire celui qui l’ignore et entrer dans son jeu.
Le procureur revient, il s'assoit sur son fauteuil, face à ses invités.
- Bon, vous avez bien étudié le dossier ?
- Oui, je relis quelques détails, vous permettez ?
- Oui, oui faites comme bon vous semble.
- Très bien, une question, le demi-frère de Madame Frimax a disparu il y a vingt ans et plus de nouvelle depuis, c'est bien cela ? Mais alors pourquoi aucune recherche n'a été effectuées ?
- Une enquête a bien été effectuée, mais plus le temps passait sa sœur, ici présente n'a pas voulu poursuivre les recherches, raison personnelle.
- Ah oui, hum ! Je vous demande de me donner la possibilité de reprendre cette enquête là où elle a commencé, voyez-vous cela est important de tout reprendre à zéro, oui, je sais ça ne va être facile.
- Non, c'est évident, certains témoins ont probablement déménagé ou bien, ils sont décédés. Puis vous savez que cela date, alors bon courage, bien sûr, je vous donne le feu vert, mais...
- Mais quoi, je suis détective privé et ma cliente m'a engagé, cela veux dire que je travaille à ma façon, merci bien monsieur le procureur de votre bonne fois et la prochaine fois que nous nous rencontrerions, je vous serais reconnaissant que vos chiens de garde ne soient pas dans nos pattes.
– Très bien Monsieur Salamandre, y a-t-il autre chose ?
– Oui, tout élément qui aurait été oublié, je veux qu'ils soient réexaminés par d'autres experts scientifiques, avec la technologie d'aujourd'hui, c'est possible.
– Bien sûr, vous, vous allez au fond des choses, vous n'êtes, pas comme les autres qui se sont défilés.
- Défiler dites-vous, ou bien congédier ?
- Cela s'est madame ici présente qui peut vous le dire.
- Justement, elle ne m’a rien dit, alors ?
- Bon, mais ce n'est pas le plus important, vous, vous êtes compétant, c'est donc salutaire, le reste vous concerne pas.
- Oh, ci vous le dites, envoyez-moi pas émail tout le dossier complet, merci, voici mon adresse mail.
Alban sait bien que les documents seront incomplets, mais ce cher Adrien a omis d'enlever quelques feuilles d'écrits compromettants.
« Une erreur de sa part ou c’est un piège. » Pense Alban.
Le procureur lui répond.
- OK, je vous les envoie dès demain.
- Non ce soir.
- Bien, je ferais mon possible.
- Merci.
Justine n'a pas dit un mot, elle a juste écouté et lu quelque passage du dossier. Ils sortent du bureau, Alban sens le regard mauvais d'Adrien dans son dos, il sourit.

En France.

Dorothéa se prépare à monter dans l’avion, son vol a quinze minutes de retard, il est seize heures quarante-deux minutes.
Elle pense à l'homme qu'elle aime, à tous les dangers que cette enquête implique et aussi à la violence qui règne à Ciudad Juarez, mais cela l’excite, son côté aventurier et casse-cou, sûrement.
L'avion s’envole, dans le ciel bleu, comme ses yeux qui regardent l’aéroport d'Orly, devenant, qu'un point infiniment petit.

Au Mexique

Quelques heures passent, le procureur a donné des instructions à ses hommes de main de surveiller de près sa sœur et le détective. De son côté Alban avec Justine, prépare son plan B pour ne pas être reconnu par quiconque, ainsi enquêter sans encombre, c'est ce qu'il espère.
Seule Dorothéa, alias Maria connaît son stratagème.

Le vingt-sept août à l’aéroport de Ciudad Juarez l'avion de Maria atterrit avec vingt minutes de retard, environ.
Dans la salle d'attente, les gens attendent dans un brouhaha leurs proches qui descendent de l’appareil.
À cet instant précis, tous les hommes se retournent, ils sont scotchés à l'arrivée d'une sublime créature.
Tous les Mexicains à l’aéroport sont fascinés, elle, elle marche indifférente à l'effervescence qu'elle produit.
Elle appelle un taxis, il arrive cinq bonnes minutes plus tard. L'homme au volant bafouille.
– Ou, ou je je vous emmène ?
Elle sourire et répond.
– À l’hôtel, l'aigle noir, s'il vous plaît, merci.
– Bien, montez.
Elle monte, le taxis démarre, après dix minutes de course, elle paie le chauffeur puis elle va à l'hôtel restaurant.
À l’accueil, elle se présente, le réceptionniste lui donne les clés de la chambre, qu'elle a réservée.
Entrée dans la chambre, elle envoie un texto à Alban, A+B 007 opérationnels stops. Il lit le message et sourit.
Lui et Justine ont mis au point leur plan. Alban envoie alors un message à Maria lui informant, les changements de son apparence physique et celle de son accompagnatrice.

Au tribunal Adrien et son homme de main, Antonio Marièze, discutent dans une pièce fermée à clé, pour ne pas être dérangé.
– Tu me fais des recherches sur un redoutable tueur, qu’Alban salamandre aurait arrête en Europe, vérifie et prends contact par tous les moyens avec cet homme, à mon avis, il doit avoir une dent, contre le détective.
– Très bien, et ensuite, je suppose que nous devrions, trouver un plan pour le faire évader, c'est bien cela.
– Oui, mais avant nous devons savoir, s'il fera l'affaire et si cela est le cas, nous le ferons évader, ensuite nous lui offrirons une protection diplomatique et une belle somme d'argent, tout cela, nous le verrons après que tes investigations, qui il est, ce qu'il a fait avec précision, enfin tout son parcours, OK.
– Bien, je me mets au travail, dès maintenant, je t'informerai des résultats et s’ils sont bons, je prends les billets d'avion pour la France, avec le plan que nous mettrons au point, patron.
– Alors va, j'ai besoin d'être seul maintenant pour réfléchir, peut-être qu’Alban aussi à échafaudé un piège, aller oust dégage.
L'homme sort du bureau en regardant à gauche à droite, personne, il prend le couloir à droite et il descend les escaliers, puis il sort du tribunal.



04/09/2017
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