Béatrice passionnément poésies

Il tape le non du flic et stupeur, l’homme a été assassiné avec un objet contondant.

« Tiens qu’avait-il trouvé ? »
Il poursuit et là, cela devient intéressant. À l’époque, la famille vivait à Ciudad Juarez, la ville se situe en plein cœur du désert de l’État de Chihuahua, à cinq km. d’EL Paso au Texas.
« C’est peut-être une des villes les plus dangereuses au monde ? La mafia, la drogue et le crime organisé. Ben ! Dans quel merdier se sont-ils fourrés ? Et où je vais m’embarquer ». Pense Alban.
« Tiens donc, le corps du mari a été retrouvé à quelques kilomètres du fleuve de Rio bravo. Ce policier à mon avis est tombé sur du lourd. Au fait, la veuve est-elle impliquée dans cette affaire ? Et ce n’est pas tout. Robert Défranges (le policier tué) aurait-il trouvé le coupable et connaissait-il le nom du mari ? Bon, je continuerai, plus tard. »
Alban va chercher son courrier, il a reçu les billets d’avion, départ dans une semaine.
« Bien, j’aurais voulu plus tôt, mais cela doit arranger, madame, pour avoir son congé avec ou sans solde ! Et puis zut, ce n’est pas mon problème »
Il va se faire un café corsé et rebelote, sur ses recherches.
Pendant que son café refroidi, il continue ses investigations et il n'est pas au bout de ses surprises. Sur chaque document trouvé, le nom du mari est caché sous un trait blanc.
« Curieux ? » Pense Alban.
Il prend une gorgée de son café.
- Mince, il est froid ! Dit-il à haute voix.
Il abandonne le maudit breuvage, et il imprime donc les pages de ses trouvailles, puis se lève et va à la cuisine, vide son café dans l’évier, il réfléchit.
« Bon, c'est bizarre le nom est masqué et les notes du policier tué avec ceux de la police sont controversées ? »
Il va à la fenêtre, regarde la pluie tomber puis retourne à son ordinateur. Retape ses recherches à l'identique sur Bing au lieu de Google et rien de nouveaux, mais ce n'est pas sûr.
Il trouve quelque chose de curieux.
« Ça veut dire quoi cette histoire, l'affaire ce corse, un homme du milieu de la mafia mexicaine serait un proche de Madame Frimax, son demi-frère, Alexandro Pradays est né à deux mois d'intervalle de sa demi-sœur, le quinze juillet mille neuf cents soixante-treize. Ah, que c'est louche tout ça, bon, je vais lui tirer les vers du nez, avant notre départ dans trois jours »
Alexandra rentre du travail, elle pend son imper sur un cintre dans la salle de bain. Va dans la cuisine se faire une tisane, puis rejoindre son mari dans son bureau. Il se retourne, et lui dit.
- Bonjour bien passée ta journée au commissaire commissariat ?
- Oui, c’était calme plat aujourd’hui et toi, ton affaire ?
- Hum, de plus en plus intrigante, demain, je vais voir cette chère Madame Frimax, j'ai des questions à lui poser, au moins une importante.
- Ah oui laquelle ?
- Son père aurait eu une liaison avec une Mexicaine, elle a un demi-frère.
- Ah, et bien dit dis donc, tu vas découvrir, quoi encore ?
- Oh, je m'attends à tout maintenant, tu sais, bon, on va préparer le dîner, tien un hachis parmentier ça te dit.
- Oui, je vais faire une purée maison, tu t'occuperas de hacher la viande.
Ils vont se mettent au travail en écoutant les infos. Une demi-heure après, le repas est prêt, ils le dégustent en papotant. C’est plus tard qu’Alban téléphone à Madame Frimax.
- Allô ! Ah, bonjour monsieur Salamandre.
- Bonjour Justine, vous aussi, vous pouvez m’appeler par mon prénom, et bien, je vous appelle pour vous rencontrer, demain matin si possible. J'ai une question importante à vous poser.
- Oui, à quel sujet ?
- Vous le saurez demain, alors bonne soirée et à demain neuf heures, Justine.
- Très bien, bonne soirée.
Elle raccroche un peu contrariée. Puis se dirige dans la cuisine prendre une tablette de chocolat, qu’elle mange, toute entière.
« Bon, que me veut ce cher Alban ? Qu'a-t-il découvert, zut ! Je veux bien sûr qu'il retrouve le ou les tueurs et au moins savoir qui a tué mon enfant et mon époux, point ! Mais je sais qu'il doit me questionner, alors pourquoi, ça me tourmente ? J'ai une drôle de sensation, qu’il va fouiner un peu trop loin ! »
Elle va donc se coucher, demain sera un autre jour.
Le jour se lève. Alban et Dorothéa vont prendre leur petit-déjeuner, comme d’habitude. Elle ira au boulot, Alban se préparera pour aller voir Madame Frimax.
Dehors, il pleut à verse, il arrive chez elle, frappe à la porte, Madame Frimax va lui ouvrir.
- Bonjour Alban.
- Bonjour Justine.
Alban enlève son imper. Elle l'accompagne au salon.
– Venons en à ma question principale. Vous ne m'avez pas dit que vous aviez un frère disparu et qui n'a jamais été retrouvé, pourquoi ?
Elle le regarde surprise, celle-là, ne s'y attendait pas. expression redondante
– Je ne pensais pas que cela aurait de l'importance. Oui, mon père avait eu une liaison, ma mère et sa maîtresse sont tombées enceinte, presque en même temps. Mon frère a disparu de la circulation six mois, avant les meurtres, je n'ai plus eu de nouvelles depuis sa disparition, des recherches ont été effectuées, durant plusieurs mois sans résultats. Lui dit elle.
- Ah, j'ai découvert qu'il n'était pas un enfant cœur, le saviez vous ?
- Oh, de petits larcins, rien de grave.
–-Ah oui ! Non mais vous vous moquez de moi là ?
- Non et si cela était plus grave, je l’ignorais.
- Devrais-je vous croire ? De toute façon, on se retrouve demain à quinze heures à la gare du Havre, pour Paris, nous dormirons à l'hôtel près d'Orly, après demain départ pour le Mexique, six heures trente demain.
Silence, puis elle dit
- Donc, à demain.
Elle va lui ouvrir la porte d'entrée et elle la referme derrière lui.
Plus tard, elle prend son téléphone fixe et appel au Mexique. Sans frais, puisque c'est son correspondant qui paiera.
- Allô, c'est moi, Justine.
- Bonjour, alors tu as réussi à faire venir ce cher Alban.
- Oui, il va droit dans la gueule du loup.
- Très bien, bravo.
- Oui, mais faisons attention, sa femme est profileuse, il a dû apprendre avec elle à observer les gens.
- A-t-il des doutes ?
- Non, mais il est septique à mon sujet et il a découvert, enfin, ta disparition.