Violente jeunesse (le sonnet quinzain arithmétique)
Violente jeunesse (le sonnet quinzain arithmétique)
C’est un flot de rancœurs qui saigne la jeunesse.
Cette haine est palpable en tissant ses filets
Elle appelle la faux en grande larronnesse.
Elle est provocatrice en tachant leurs gilets
D’un rouge funéraire aux cris d’une victoire
Malsaine et si cruelle, est-ce jubilatoire ?
D’alimenter les clashs ; tout leur est-il permis ?
Qu’Érato se retourne au chagrin de ma plume
Présageant un sonnet à l’accent d’amertume,
Que le poète écrit en n’ayant rien omis.
Car les pleurs des parents en leur âme brisée,
Montre que leurs gamins font loi de commandos,
C’est un déchaînement intraitable entre ados,
Jusqu’à donner la mort ; je suis scandalisée !
Quel avenir ont-ils, en broyant leurs egos ?
Béatrice Montagnac
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