Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 2

 

-Avant de partir, j'aimerais vous poser une question.

- Frimax, c’est le nom de votre mari ou votre nom de jeune fille ?

- C’est mon nom de jeune fille.

- Puis-je avoir son nom ?

- Non, vous le saurez en temps voulu.

– Quoi ! C’est une blague, et pourquoi donc ?

– Je ne peux vous le dire maintenant.

- Écoutez, vous voulez que je vous aide ? Alors je dois avoir cette information.

- Je vous la donnerai en temps voulu, promis.

–Ah, J’y compte bien. À bientôt.

- Oui, à bientôt.

Alban est alors sorti, sur le trottoir immobile il réfléchir.

« Hé bien, cette enquête n’est pas ordinaire. Partir au Mexique afin de découvrir qui était cet homme et enquêter sur ce double meurtre. Où ai-je mis les pieds ? »

Une heure plus tard, il rentre chez lui. Dorothéa n’est pas encore rentrée. Il se prépare une tasse de thé, s’installe devant son ordinateur et envoie un mail au procureur de la république mexicaine.

Alban est têtu, coûte que coûte, il ira sur place, au Mexique, il est déterminé, de faire toute la lumière sur cet homme. Qui était il ?

Dorothéa rentre enfin vers dix-neuf heures, l’air satisfait. Grâce à elle, une enquête à été résolue.

– Bonjour, tu as l’air bien pensif... Enfin moi, j’ai fait un super boulot. Ils sont contents au commissariat. Comment, c’est passé ton rendez-vous ?

— Bravo mon ange, je suis fier de toi. Oh ! Pour moi, t’inquiètes pas, j’ai beaucoup de choses à résoudre dans cette histoire. Bon, parlons d’autre chose, pensons un peu à nous. Je te dirai ça plus tard, il y a trop de zones sombres à mon avis ; elle ne me dit pas tout, je le sens.

- On dîne au resto, ça va te changer les idées.

- Prenons une douche avant.

Ils se dirigent vers la salle de bain, se déshabillent en se regardant avec des yeux gourmands. Sous la douche, ils se savonnent mutuellement, puis, leurs bouches se joignent et s‘ensuit un baiser langoureux. Leurs mains caressent leur peau mouillée. Excités, ils font l’amour sauvagement, et apaisés, ils se préparent pour aller au resto, à deux pas de leur rue.

Ils lisent le menu, et passent leur commande au serveur.

- Leur soupe au pistou est vraiment exquise, dit Dorothéa.

- J’aime pas la soupe ; mais leur bourguignon est excellent.

Ils mangent, discutent et dégustent leur fromage en sirotant un bon bordeaux. Ils vont au comptoir afin de régler l’addition. Les prix sont plutôt raisonnables et la cuisine est bonne.

En sortant, ils décident de marcher un peu avant de rentrer se coucher, et de s’aimer une bonne partie de la nuit.

Le lendemain, Dorothéa s’affaire sur une autre enquête. Quelques jours passent. Alban reçoit des nouvelles du procureur Mexicain, négatif ! Il refuse de débloquer l’enquête. Cela ne le décourage pas, il partira quand même après avoir rendu une petite visite à madame Frimax.

Il part chez sa cliente. En chemin, il la croise à deux pas de sa maison. Elle sortait faire ses courses.

- Bonjour Monsieur Salamandre, vous venez me rendre visite ?

– Oui, je voudrais que vous m’en disiez un peu plus, entrons pour discuter, je vous prie.

Ils marchent jusqu’à la porte d’entrée. Elle sort ses clés, ouvre la porte, et de sa main, dirige le privé vers le salon où il s’assoit sur un canapé en simili cuir marron. Elle va déposer ses courses dans la cuisine, les range et revient au salon.

- Bien, vous avez du nouveau ?

- Oui, hélas, le procureur refuse la réouverture de l’enquête. Mais rassurez-vous, je pars quand même au Mexique. Vous ne voulez toujours pas me dire le nom de votre défunt mari ?

–- Désolée, vous le saurez en temps et en heure. Vous comprendrez alors que cette affaire prendra une autre dimension.

– Pourquoi ce mystère autour de son nom , que me cachez-vous ?

– Vous le saurez bien assez tôt.

– Je vois que vous êtes obstinée. Bien, de toute façon, vous venez avec moi et ce n’est pas négociable.

- Mais, et mon boulot ?

- Madame, vous m’avez engagé pour enquêter sur le meurtre de votre fils et la disparition de votre mari, donc, je vais avoir besoin de vous, de vos réponses à mes questions pour m’éclairer. Arrangez-vous avec votre employeur.

–- Bien, je ferai le nécessaire demain et je vous donnerai ma réponse ce soir. Quand voulez-vous partir ?

- Rapidement, faites vite afin que je puisse réserver les billets d’avion le plus tôt possible.

- OK.

- Et, il faudra me donner des réponses à toutes mes questions.

Son téléphone sonne, il décroche. C’est le procureur qui lui annonce finalement qu’il est d’accord pour débloquer l’enquête, Alban raccroche et dit à Justine.

– Bonne nouvelle, le procureur a changé d’avis ! Bon, à demain soir pour l’organisation du voyage. Encore une chose : je travaille avec des gens honnêtes. Elle ne lui répond pas. Il se dirige vers la porte et sort en faisant un signe de la main.

 

 



20/12/2016
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