Béatrice passionnément poésies

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Vingt ans plus tard suite 101

                Vingt ans plus tard suite 101

 

Fred attend, Justine dehors à l’affût d’un danger éventuel.

Elle descend à son tour et rejoint son garde du corps.

Il la fait monter dans une voiture balisée de la police, ils vont au restaurant la Falliette, où Frédéric à réservé entre temps deux places.

 

Ils s’installent et consultent la carte des menus.

Chacun fait sa commande, puis ils discutent de tout et de rien tout en dégustant un plat typique du Mexique un Tacos, ce plat est un plat célèbre dans le monde entier, un camus typiquement Mexicain, une tortilla chaude remplie de viande ou du poisson, des haricots, il est accompagné le plus souvent par du fromage, c’est en quelque sorte le kebab des Mexicains.

Frédéric a commandé un Côtes de Provence Sainte-Victoire rosé.

Ils terminent par un dessert français très apprécié à Juarez, le Paris-Brest qui est numéro un à Mexico au restaurant Hermosillo.

Fred, ce dessert est en vogue ici.

Oui, c’est vrai et c’est curieux, non ?

Pourquoi ?

Oh, comme ça, c’est un grand classique français, dit Fred.

En tous les cas, le leur est délicieux.

Ils le dégustent donc en silence, le repas terminé, ils prennent un déca.

 

Ils rentrent à l’hôtel vers vingt-trois heures et vont dans leur chambre respective.

La nuit fut calme.

 

À Paris, dans un bidonville, le bras de fer entre Alban, la BRI et Martin se poursuit, les échanges sont cinglants.

Martin, nous resterons ici le temps qu’il faudra, vous croyez toujours être un gagnant, il n’y a aucune issue, pour vous, soyez enfin raisonnable, vous n’êtes qu’un salaud, une vermine et je ne vous lâcherez jamais et vous savez bien pourquoi.

Alban, ce cher Alban, est vous qui êtes-vous, à oui, ce petit timide, qui était le chien de garde de ce grand flic, Chis ton cher ami, Oh, si tu savais, comme je me suis bien amusé à l’époque, aujourd’hui, je m’amuse encore, que crois tu ? Tu sais, je n’ai pas changé j’ai juste évolué.

Tien, tu me tutoies, soit, moi aussi alors, je t’écraserais comme tu l’a fait avec tant de personnes innocentes.

Toi, et tes gendarmes vous allez avoir une mauvaise surprise, j’ai découvert que cette petite cabane branlante cache une galerie, et je ne plaisante pas, ha, ha, ha.

Puis un long silence empli l’atmosphère, seul le chant d’un corbeau se fait entendre, tel un avertissement.

Alban, comprend une chose, que martin n’a pas bluffé, qu’il va encore leur échapper, à croire que la chance tourne que pour la crapule.

Il fait signe au supérieur, qui à son tour donne l’ordre à ses hommes d’entrer dans la maison délabrée, Marin, n’y est plus et pour cause, tous découvrent cette trappe qui donne sur un tunnel.

Il décide donc avec une dizaine d’hommes et Alban de descendre dans la trappe et là, ils voient trois couloirs opposés.

Les gars nous allons nous diviser en trois troupes, deux de quatre et un de trois, chacun prendra un chemin, il ne doit pas nous échapper et nous ne savons pas ce qui nous attend ici en bas, soyez prudents, OK, dit leur chef.

 

Alban ajoute, qu’il le veut vivant. Il accompagnera trois hommes, le commandant aussi sera escorté de trois hommes et l’autre petit groupe de trois constitué d’un gradé et deux officiers.

 


Aux cours de leur avancée, tous trouvent le tunnel interminable et toujours pas de Martin.

Le groupe d’Alban à une petite avance sur les deux autres, ils entendent, un écoulement d’eau.

Qu’es-que cela peut-être ? Dit un des hommes.

Je pense à une cascade, une rivière, il y a probablement une sortie, pas loin, courage les gars, dit Alban.

 

Le groupe du responsable avance doucement dans un corridor plus étroit.

Commandant, nous avons marché combien de mètres ?

Je ne sais pas deux, trois, et je ne vois pas encore de lumière et notre homme, non plus, continuons.

Mais regardez chef, il n’y a pas d’issue devant nous, je vois plus loin un qu’un mur de terre, dit un officier.

Oui, Marc tu as raison, retroussons le chemin.

 

Le petit groupe de trois se retrouve aussi devant dans un cul-de-sac, il fait également demi-tour.

 

                                Béatrice Montagnac

 



01/10/2020
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