Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 41

Au Mexique.

 

En plein désert de Chihuahua, la secte est en pleine action ; le château l'abritant est sous terre, l’on y a accès sous un tunnel recouvert de sable, il est pratiquement invisible, sa porte est à la fin du terrier.
Martin porte le numéro 102 et son clone le 202 qui est en attente.
Adrien alias ALFAS EMRIS, s'adresse à ses disciples.
- Mes chers frères, bientôt pour moi se serra un grand jour, le clone de Martin une fois mis au point sortira d'ici, pour accomplir tous mes désirs, il sera bien sûr programmé avec certains souvenirs, au sujet d'Alban Salamandre son ennemi juré et qu'il est et a été un tueur sans pitié pour le reste ; rien ! C'est moi le maître, pas lui.
- À vos ordres ; disent-ils en le saluant.
L'un deux, le chef du groupe, celui qui s'occupe des clonages et des accouplements d'adeptes inférieures qui sont sous le contrôle du roi et de ses fidèles serviteurs, dit.
- Maître Alfas, nous serrons particulièrement très consciencieux sur ce sujet-là, car cet homme, si je comprends bien, est un être d'une grande intelligence, donc j'en conclus que nous devrions enlever cette faculté à sa copie pour qu'il vous obéisse au doigt et à l’œil.
- Oui et non, je veux dire lui enlever, le souvenir qu'il voulait tout diriger, le double doit seulement être un exécutant à mes ordres, mais il doit garder son intelligence pour déceler toutes failles et danger venant de nos adversaires, Alban le détective privé est probablement encore en vie, car Martin alias Félix, l'avais pressenti, alors maintenant, méfiance, cet homme est aussi redouble, Martin aimait me le rappeler en se ventant d'affronter un homme à sa hauteur, voir plus.
- En effet notre tâche est difficile, c'est le clonage le plus complexe que vous nous donnez à faire, car d’une, c'est un humain de surcroît hors norme, avec tout mon respect cher maître, nous devons être à la hauteur de vos espérances, grâce à notre scientifique de génie, le docteur Orlando Madroguaize qui travaille avec nous depuis des années, jamais aucun savant en clonage n'a atteint son niveau et son secret est bien gardé chez nous.
- Alors qu'il termine le travail avec vous, et faites disparaître Martin Cordommier, de la surface de la terre, es-ce-que je me suis fait bien comprendre, je reviendrai dans une semaine, nous sommes le onze novembre, tout doit être prêt le vingt novembre, ah et il doit aussi oublier qui est Maria, compris !
Atheris, le chef et ses disciples, le saluent, puis ils partent faire ce sale boulot.
Adrien s’apprête à sortir à la surface.

 

Au Canada, le douze novembre.

 

Ce matin-là, la journée s'annonce difficile pour Alban, Maria le sent préoccupé, et trouve Justine très bizarre, elle pense que l’enquête n'a rien avoir avec leur état.
Ils prennent leur petit-déjeuner en silence.
Maria se lève et les regarde puis leur dit.
- Je vous trouve bien silencieux tous les deux, quelque chose ne va pas ?
- Non, pas vraiment, il faut que nous parlions en priver ma douce.
- Oh, que cela m'a tout l’air d’être sérieux.
- Oui.
- Et en plus, tu es mystérieux.
- Je termine mon café et on va faire un tour ma puce.
- OK, moi, je vais me préparer.
Justine, elle semble inquiète, elle regarde Alban d'un air suppliant.
Il lui dit.
- Ce n’était qu'un baiser, Justine, rien de plus, ne te fait pas d’illusion, tu m'as embrassé et j'ai répondu, poing.
- Alors pourquoi le lui dire, si ce n'est pas important, et je me suis excusée, non.
- Je n'ai rien à lui cacher, c'est aussi simple que cela.
Maria sort de la salle de bain, Alban y va à son tour.
Maria regarde Justine, elle dit.
- J'ai attendu une partie de votre conversation, tu sais un baiser volé, cela arrive, vous êtes stressés
avec toutes ces histoires, c'est compréhensible, mais je vais t’avoir à l’œil toi.
Justine ne répond pas, elle est gênée et lui dit.
- Désolé, cela ne se reproduira plus Maria, et merci de votre indulgence.
Alban sort de la salle de bain et il devine que les choses ont été dites.
Sa femme sourit, elle s'amuse de leur embarras.
- Mon chéri, le problème est donc réglé, pour cette fois, la prochaine, vois-tu, ce que je veux dire, je te fais confiance, mais pas elle.
- Ma chérie, tu sais Justine vie une situation stressante, ne t'inquiète pas cela ne se reproduira pas.
- Bon, je passe l’éponge, oui, je comprends mais...
- Je sais, et je saisis bien ton poing de vu.
Le téléphone d'Alban sonne, et cela coupe court à la conversation.
- Allô, Julien, c'est le commissaire Warragard, j'ai du nouveau, pouvais vous passer, avec votre compagne, Martine, c'est cela.
- Oui bien sûr, nous pouvons passer d'ici une heure cela vous convient-il ? une amie nous accompagne.
- Très bien pas de problème, je vous attends dans la salle d’autopsie, la légiste a des informations capitales.
Une heure trente plus tard, dans la salle d’autopsie, ils écoutent les informations du médecin légiste.
- Bonjour, allons à l’essentiel, notre homme a parlé, ce n'est pas joli-joli, sa mort a été terrible, torturé au fouet, brûlure de cigarette et une plongée sous-marine, hum, je veux dire la tête sous l'eau, il est mort d'une balle dans le ciboulot.
- Effectivement, il aurait passé un mauvais quart d'heure, Léticia, vous avez le mot pour rire, bon pouvez-vous nous dire son âge ? dit Alban.
- Hum, je dirais une belle cinquantaine, et à mon avis, il était grand, corpulence bien charpentée, un sportif probablement.
- Merci, cela coïncide plutôt bien, avec Alexandro, et les ados, vous les avez identifiés ?
- Oui, ils étaient trois, âgés de quinze à dix-sept ans, tous de la même famille, deux garçons et une fille, leurs parents avaient lancé un avis de recherche, en vain, jusqu'à ce jour, le commissaire était chargé de cette affaire, il les a prévenus, pas facile comme tache, du coup les deux affaires sont associées.

 

    



17/10/2018
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