Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 50

Non, loin de la secte, Juan, Rosette et les hommes de la CIA avec le général sont prêts à intervenir, ils ont localisé l’entrée du temple.

Les agents ont formé un cercle et une vingtaine d’entre eux vont entrer après avoir fait sauter ce
qui leur semble être l’ouverture, indiquée par le satellite.
Un grand bruit abasourdissant retentit dans le dessert de chihuahua.
Ils vont entrer et là, surprise ! Ils sont attendus, alors en quelques secondes, c’est une véritable
tuerie, tous tirent à l’aveuglette, des dizaines de morts gisent sur le sol.
Les hommes dehors interviennent rapidement et neutralisent les adeptes, mais là aussi, il y a
encore des morts, une bonne quinzaine d’agents et autant de disciples et un gourou.
Ils seront identifiés plus tard, car ils se ressemblent tous, ils sont chauves, tous vêtus en blanc, hommes et femmes confondus, sauf un qui portait une tunique rouge et une couronne
d’épines en or massif, il a été abattu par Juan.
Rosette regarde ce massacre d’un air déconcerté.
Elle aboie et va voir son maître blessé à l’épaule gauche, juste une balle qui l’a frôlé, une
égratignure sans gravité, que Rosette lèche et le regarde tristement, Juan, lui dis.
- Ce n’est rien ma belle, ne restons pas là, on a du boulot, allons prêter main forte aux hommes
du lieutenant.
Après avoir nettoyé sa plaie avec un fichu et de la salive, Juan va rejoindre les autres qui évacuent des victimes et leurs bourreaux, pendant ce temps sa chienne recherche la drogue, partout dans le temple.
Certains agents, ont eux revêtit les habits des gourous, alors que d’autres vont emmener les
prisonniers en cellule, ils seront convoqués par un juge d’instruction, avant d’être transférés dans la prison d’Etat de chihuahua et les victimes vont être suivies par un physiatre
pour retrouver une vie normale est peut-être oublier tout enseignement reçu dans la secte.

Alban et Fred observent Martin discrètement.
Son manège est inquiétant, mais Alban en a cerné le message, il va donc le faire marcher jusqu’à lui faire commettre une faute.
- Alban, tu crois qu’il va tomber dans le piège ?
- Oui et non, je ne suis sûr de rien, mais c’est un sang chaud, il va comprendre, je pense que ça
va l’énerver.
- C’est risqué, non ?
- Je sais, mais avec ce genre d’individu, il faut prendre des risques.
- OK, je te suis, il est surveillé ?
- Nous, le surveillons, je suis en contact avec les services secrets, nous attendons de voir ce qu’il fera, le but c’est qu’il retourne là bas, dans le piège tendu par la CIA.
- À la secte, oui, je sais, ils l’attendent, et il ira droit dans la gueule du loup.
- Oui, je pense qu’il passera à la vitesse supérieure, sans se prendre la tête avec moi, là se sera
son erreur, car comme tu le sais, ce ne sont plus les vrais adeptes qui sont actuellement sur place.
Au même moment, le téléphone de Fred sonne, il répond.
- Frédéric à l’appareil, je vous écoute Juan.
- J’ai de bonnes nouvelles et une mauvaise, la bonne, c’est que notre mission est terminée, mais
elle ne s’est pas déroulée sans accros, Joël Salamandre est mort, je l’ai tué, puis il y a des morts de deux partis.
- Merde, combien ?
- Oh, une bonne dizaine peut-être une vingtaine de chaque rang.
- Un vrai carnage, quoi.
- Oui, ils nous attendaient, je pense que Martin les a avertis.
Alban, prends le portable des mains de Fred.
- Juan, c’est moi, pour mon demi-frère, ne t’inquiète pas, cela fait partie du boulot, ils étaient au
courant, tu dis, donc ce cher Martin sait tout ; je pense que son ordinateur est connecté a nos
réseaux, j’espère qu’il n’a pas encore pris connaissance, des faits.
- Non, nous avons coupé toutes les cameras et les connections, un de nos expert en informatique
a ainsi tout brouillé, je pense qu’il débarquera d’un moment à l’autre, nous sommes prêts à
l’accueillir.
- Non, c’est trop facile, Martin est un as du web, en informatique, votre expert a fort à faire, il
faut qu’il localise aussi son portable, et le rende inutilisable, avant que notre loustic ne
déjoue nos plans.
- Mais, cher Alban c’est fait, penses-tu, sauf que Charlie les bons tuyaux, a fait mieux que ça, il a pris possession à distance du portable de Martin et il suit tout ce qu’il fait dessus, appels, messages, mails ETC, cela s'en être repéré, alors.
- Ouf, bravo, mais soyons prudent, car lui, de toute façon, se posera des questions, moi je sais à qui nous avons à faire.
- Oui, Alban, je sais, mais Charlie est un ancien malfrat, qui s’est rangé et en prison, il a côtoyé
le tuer.
- Hé, ben, tu m’en diras tant, mais il ne faudrait pas qu’ils se rencontrent.
- Je vois où tu veux en venir, ne te fais pas de mouron, il ne le reconnaîtra pas.
- À, bon, lui aussi, s’est fait refaire le portrait ?
- Non, enfin ci, mais pas pour ne pas être incognito, il s’est fait tabasser et ce n’était pas joli joli.
- Ah, quelle histoire tu me racontes là, alors continuez sur cette lancée, mais prudence.
- Message, reçu Alban.
Juan, coupe la conversation, Rosette, lui tire le pantalon.
- Rosette, arrête de me tirer comme ça, j’arrive, tu as trouvé quelque chose ma douce.
La chienne remue la queue et jappe.
- OK on y va.
Rosette lui montre le chemin qui mène à un entrepôt, où sont superposées des boites en bois,
contenant la cocaïne.
- Hé, Ben, dis-moi, c’est le jackpot ça.
Elle le regarde et elle semple lui sourire.
-  Mais comment es-tu rentrée là-dedans ?
Elle jappe, en direction d’un objet biscornu.
– Ah, oui, tu sais te servir de ça toi ?
Rosette lui montre comment elle manie l’objet.
Juan est en admiration devant l’intelligence et le savoir de sa chienne.
- À ton avis, il y en a pour des millions de dollars, là ?
Rosette jappe, en faisant un son semblable au cri du loup.
– Ouais, j’imagine, bon, on va chercher le lieutenant et ses hommes embarqueront tout ça.
Ils sortent de la pièce et ils vont dans la grande salle, qui semble être un lieu de rassemblement,
ou ils retrouvent, tous les agents déguisés en adeptes.
– Lieutenant, tout est prêt apparemment pour accueillir, Martin.
– Oui commissaire, j’espère qu’il tombera dans la gueule du loup.
– Oh, oh, ne crions pas trop vite victoire, notre homme est malin, sauf si Alban parvient à le mettre à bout.
– Il y parviendra, Martin n’est pas invincible.



27/12/2018
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