Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 51

               

- Oh, ça ! Rien n’est encore joué. C’est mal connaître le tueur. Bien, rosette a trouvé l’entrepôt ou est stocké la drogue, et c’est de la coque de qualité, en grande quantité, pour pas loin d’un million de dollars.
- Super, bravo Rosette. On y va, Juan, je vais chercher mes hommes qui sont dans l’autre pièce, ils vont s’en occuper.
- OK, allons-y.

En ville, Martin boit un café au bistro du centre-ville, il consulte une troisième fois son portable qui ne se connecte plus à son logiciel. Impossible de se connecter aux cameras de la secte.
« Bordel, de merde. Si ce n’est qu’un bug, je vais le redémarrer, je verrais bien. Sut je n’avais pas prévu de retourner là-bas de si tôt. Puis comme c’est bizarre, le tas de ferraille d’Alban n’a toujours pas fait boum, ce saligaud me suit donc, ah, il veut jouer, très bien. »
Étant, dans ses pensées, il n’a pas entendu, le barman lui demander, s’il voulait un autre café ou autre chose, donc le garçon de salle lui touche l’épaule, alors Martin sursaute.
- Pardon, j’avais la tête ailleurs.
- Je vois ça, je vous sers quoi ?
- Un double whisky, s’il vous plaît, merci.
- Bien monsieur, je vous rapporte ça.
- Merci.
Lui qui d’ordinaire aurait renvoyé balader le garçon est resté calme ; il est surpris : il pense.
« Il a eu de la chance, que je sois concentré sur ce cher Alban, je fais quoi, je vais au temple où je retourne chez moi réfléchir ? Il arrive ce verre ? »
Le garçon le lui pose sur la table avec l’édition.
Quelques minutes, plus tard, il sort du café, monte dans sa voiture et rentre cher le procureur.
Arrivé au domicile, il allume son ordinateur, là, c’est le même problème.
- Tiens, tiens, tiens, dit-il à haute voix.
Il désinstalle et réinstalle le logiciel espion, sur les deux appareils et cela ne fonctionne pas non plus, alors il les éteint et les rallume ; toujours rien.
Martin commence à s’énerver.
Il marche de long en large dans l’appartement ; une bière à la main, puis il s’assoit sur le canapé.
Alban, tu as de la chance pour ce coup-ci, je m’occuperai de toi après. Je t’aurais ne t’en fais pas, martin tape ce message sur son portable et l’envoi au destinataire, puisqu’il y a son numéro sur ce portable.
- Bon, il fonctionne pour téléphoner ou envoyer des messages, ton matériel, mon cher procureur me joue des tours, voilà, que je parle tout seul maintenant, c’est dingue.
Il tape du poing sur la table basse du salon.
Martin frotte sa main douloureuse et donne un coup de pied à la table.
- Aïe, putain de bois. Dit-il visiblement excédé.
« Je vais à la secte ou je vais faire sauter le commissariat. Finalement, je reste ici, ils finiront par se lasser, ses cons.»

Dans le jardin, Alban et Fred ont décidé de partir. Car Frédéric a mis une minuscule camera dans l’appartement, avant le retour Martin. Celui-ci avait oublié de fermer la porte d’entrée.
- Fred, cela me surprend que Martin n’est pas fermé sa porte.
- Curieux en effet, il est fortement contrarié à mon avis, notre manège l’énerve.
- On est sur la bonne voie.
- Oui, car je pense qu’il ne va pas sortir de si tôt, il sait que nous sommes là, mais c’est une question de temps.
- Bien jouer Fred, nous partons et il va croire qu’on laisse tomber.
- Oui, Alban, car lui aussi nous surveille, regarde discrètement dans l’arbre.
- J’avais vu.
- Alors à mon avis, notre bonhomme ne sortira pas de si tôt, je pense qu’il surveillera le jardin pendant deux trois jours pour s’assurer que nous ne revenons pas.
- Ainsi, il pensera être tranquille, dit Alban.
- Oui, mais nous ne serons pas loin.

Au temple, tout est en place pour piéger Martin.
Juan est Rosette visite les lieux, puis ils rentrent dans la pièce numéro deux où se trouvent plusieurs salles.
- Tu vois ma belle. Ici, c’est un sanctuaire, une salle de torture, une nursery, une salle d’accouchement, et là, c’est un laboratoire, beurk des cervelles dans des bocaux et bien d’autres choses, c’est ici que le professeur, Orlando travaillait sur le clonage humain et du trafic d’organes.
Rosette aboie en guise de réponse.
- Oui, oui, pas joli, joli.
- Juan, vous êtes là ?
- Oui, mon lieutenant.
- Venez, ici, dans la pièce numéro trois.
- J’arrive, nous n’y sommes pas encore allés.
- Suivez-moi, regardez-moi ça.
Juan et sa compagne à quatre pattes sont scotchés devant une scène d’horreur.
Rosette geindre et Juan dit.
– Bordel, de merde, c’est pire que ce que nous venons de voir, c’est abject.
– Je ne vous le fais pas dire.
– Des êtres vivants dans un cylindre de verre, maintenus en vie, par une machine sortie d’un film de science-fiction, ma parole, je rêve, on est chez Frankenstein.
– Non, Juan, c’est bien réel.
– Que pouvons-nous faire, les laisser comme ça, comme preuve, que c’est horrible ?
– Oui, je sais, nous devons faire parler le professeur, lui seul peut nous dire si nous pouvons les sauver et savoir pour quelle expérience il étudiait le clonage.
– Mais j’y pense, ce sont peut-être eux les clones. Dit Juan
– Je viens de penser la même chose que toi, mois, je crois qu’ici, ce sont des clones prêt à servir, dans l’autre salle que vous avez visité, c’est l’endroit où il reproduisait les originaux, as-tu regardé dans l’armoire ou dans le frigo ?
– Non, Pierre, vous nous avez appelés.
– Bien, alors allons voir ça.
Ils retournent dans la pièce numéro deux où il y a des armoires et trois énormes frigos.
– Ils sont tous fermer à clef, tu les as trouvées les clés ?
– Non, Pierre, mais ma chienne a une astuce.
– Ce n’est pas le moment à la rigolade Juan, toi Rosette, dis-moi qu’il blague.
Rosette va chercher l’instrument, qu’elle manipule comme personne, elle ouvre toutes les portes sans exception.
Tous les trois se regardent et ils restent là, baba.
La Chienne aboie, ils découvrent le summum de l’horreur.
Des corps de jeunes personnes sont congelés, certains, mutilés, ont leur a ôté leurs organes.
Juan dit à Rosette.
- Je crois que nous détenons toutes les preuves d’un trafic juteux.
Elle le regarde, d’un air qui semble dire.
« Merci quand même.»
Juan, souris, il lui dit.
- Rosette, ma grande, tu es une experte, merci.
Elle remue la queue, toute contente d’être félicitée.
- Et, bien mon lieutenant, nous avons là de quoi faire coffrer, ce cher Alexandro, pour la perpétuité avec ses complices.
- Très bien, quand nous tiendrons Martin Cordommier, je ferais venir avec la police scientifique et le nouveau procureur. En attendant prenez des photos de tout ça, merci.
Puis il s’adresse à la chienne.
- Bravo, brave Rosette.
Elle met alors, les pattes sur ses épaules et lui lèche le visage, l’homme est plutôt de petite taille, mais c’est un paquet de muscles, il tient bon pour ne pas tomber, mais Rosette finie par l’allonger.
Juan ne peut pas s’empêcher de rire de bon cœur, tant la scène est comique.
Passé ce bon moment, tous redeviennent sérieux.
Un bruit les fait sursauter.



02/01/2019
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