Béatrice passionnément poésies

- Marina lui ouvre, puis le fait entrer.

- Oui, tout va bien, on n’est bien installé, rien à dire, merci.
- Très bien, je ne vais pas vous déranger plus longtemps, si vous avez besoin, vous savez où me joindre.
- Oui, nous avons vos cordonnés de l’hôtel et votre portable, merci d’être passé, belle journée à vous, dit Claudine.
- Bonne journée à vous aussi mesdames.
Il part voir d’autres vacanciers, dans les maisons voisines.
Au moment qu’elles vont partir, un homme arrive et se présente.
- Je suis photographe pour une agence de mannequins, Philippe Pajist, français.
Marina et Claudine se regardent, interloquées puis l’une d’elles répond.
- Bonjour, vous cherchez qui, Cher Monsieur, on peut vous renseigner ?
L’homme sourit et dit.
- Mais c’est vous, et vous êtes là devant moi.
- Quoi, c’est une blague pourquoi nous, nous ne sommes pas mannequins ?
- Pour l’instant, c’est vrai, vous avez bien du temps devant vous ?
- Heu, pas vraiment, mais nous pouvons nous arranger.
- Très bien, vous connaissez le petit café du coin.
- Non, nous n’avons pas encore mis les pieds dedans, il est à deux pas d’ici dans le lotissement, je l’ai aperçu hier, répond Marina.
- Alors ?
- Ben, on ne sait pas trop ce que vous voulez, c’est pour quoi au juste ? Dit Claudine.
- Discuter avec vous, pour un essai et peut-être un emploi ? Dans le mannequinat.
- Ah, oui, bon pourquoi pas, dit Marina.
- Bien, dans une demi-heure ?
- Cela nous convient, Cher Monsieur, à plus, dit Marina.
Il s’en va, en les saluant de la main.
Passer l’effet de surprise les filles, se prépare pour cette entrevue.
- Dit moi, ce n’est pas une chance ça ? Dit Marina.
- Si, mais on n'est pas dans la norme, physiquement.
- On, verra bien, que risque-t-on ?
- Rien, enfin, je pense.

Plus tard bien installé au fond de la salle du petit café.
- Voilà, je vous ai prise en photo, car vous représentez la femme épanouie et bien bâtie.
Elles sont étonnées, se regardent et Claudine, lui répond.
- Heu, nous sommes honorées, mais nous ne résidons pas ici, habituellement nous vivons en Australie, nous sommes ici pour une affaire personnelle.
- Super, cela n’est pas un problème, nous avons aussi une agence spécialisée dans la mode grande taille à Sidney et à Melbourne, vous êtes photogénique, mes photos ont plu au directeur artistique, qui les a envoyées par mail à d’autres agences, donc celle de Sidney.
- Heu, pour une bonne nouvelle, c’est une bonne nouvelle, mais nous n’avons pas d’expérience dans ce domaine, dit Marina.
- Ne vous inquiétez pas, une formation de six mois vous sera proposée, alors, vous pouvais réfléchir et prendrez rendez-vous avec l’agence, voici leur carte et la mienne.
- Merci, je pense que nous allons la contacter, enfin pour moi, c’est OK, et toi Marina ?
- Je ne sais pas encore, c’est si inattendu, puis nous sommes à la recherche d’un emploi, mais là, c’est plutôt inimaginable, dit Marina un peu secouée.
- Bien, je vais lui en dire deux mots, et après votre décision si elle est positive, nous contacterons les deux agences.
- Merci, bien, à bientôt, nous vous remercions de nous avoir remarquées, au revoir monsieur, dit Claudine.
- Salut, les filles, à bientôt, j’espère.
- Tchao.
Elles sont toutes excitées, comme deux petites filles devant un cadeau.
Le lendemain, elles appellent l’agence, qui leur donne rendez-vous l’après-midi même, plusieurs questions leurs sont posées et quelques exercices de poses et de mise en mouvement. Après cet entretien, le directeur convoque l’agence Australienne BGM, qui est OK et lui demande de renvoyer leurs candidatures avec les informations du dossier suite à l’entrevue des deux jeunes femmes.

Deux jours passent, dans quelles heures le procès approche, une journée sous tension commence.
Elles arrivent au tribunal, le procès se passe à huit clos, décision de dernières minutes, cette précaution est jugée nécessaire, pour détourner l’attentat.
Toute personne étrangère, ne peut entrer sans un badge spécial.
Les deux terroristes se retrouvent là stoppés dans l’impossibilité d’entrer dans la salle numéro douze, ils avaient tout prévu pour passer inaperçu et agir en toute impunité, ils sont contraints d’élaborer un plan de dernières minutes, donc, à la fin du procès, ils ont décidé de procéder à une attaque surprise, dans leur véhicule un arsenal est caché sous un tapis dans le coffre, ces armes étaient prévus pour commettre un autre méfait, qu’ils remettront à un autre jour.
L’un deux reçoit un coup de fil de Martin.
- Laissez tomber les gars, on s’occupera d’Adrien plus tard, dans le tribunal deux filles m’intéresse, je vous envoie les photos et débrouillez-vous, pour les kidnapper et pas de discussion au boulot.
- Bien chef et pour vous deux, tout va bien.
Martin, raccroche et leur envoie une photo des filles.
- Dit, toi pourquoi il t’envoie ce cliché ?
- Pourquoi ? On laisse tomber l’attaque et nous allons enlever ces filles, que tu vois là sur mon portable.
- Il leur veut quoi aux nanas ?
- Quelle importance on s’en fou et puis avec Martin mieux ne vaut pas poser de questions.
Le procès s’est passé sans embûche, les filles sont alors accostées par Fred l’agent secret, il leur explique qu’il est là pour leur sécurité et celle de Justine qui a aussi assisté à l’audience.
Il les fait sortir par la porte de derrière, et leur explique pourquoi ils ont pris toutes ces précautions.
De ce fait, tout le monde sort par cette porte, avant de monter dans un car qui les emmènera loin du bâtiment.
Jean-Pierre et ses hommes sont placés à plusieurs endroits de tribunal, ils sont prêts pour interpeller les malfrats.
Ils ont recueilli des infos sur eux, ils ont également leur apparence avec l’aide de la CIA.
Quant au verdict, il sera rendu dans une à deux heures et retransmit sur la radio locale.
Marius et Paolo, les terroristes, s’inquiète de ne voir personne sortir.
- C’est bizarre, tu ne trouves pas, ils sont encore là-dedans ?
- Ouais, allons voir dans le couloir.
Ils entrent dans le hall et en une seconde, ils sont entourés d’hommes armés et en tenue de militaire.
Les deux hommes tentent de s’enfuir, ils sont attendus dehors, aucune issue possible.

Deux bonnes heures plus tard, en direct sur BFM, est retransmise l’arrestation des deux terroristes.
Martin, qui se trouve à Paris dans un bistro parisien, entend les nouvelles à la télévision du café, il entre dans une rage folle.
- Non, d’un chien quelle bande d’incapables, mais bien sûr avec Alban comme guide dans la police, c’est un atout et pas des moindre, il faut absolument qu’il disparaisse de la surface de la terre, dit Martin.

Alban est mis au courant, il est fier de Pierre et de Fred.
- le plan a fonctionné et les complices sont sous les verrous, maintenant à nous jouer ma chérie, pour nous ça serra plus…
- Dur, pas si sur Martin est certainement furieux, espérons qu’il ferra une erreur, dans tous les cas tout Paris, sans exception est sous surveillance à tous les endroits susceptibles d’être visés.
- Oui, mais je connais Martin et nous savons qu’il n’agit pas seul.
- Mon chéri, nous sommes préparés à toutes éventualités.

Les complices du tueur sont sous les verrous, ils sont mis en examen pour tentative d’assassinat susceptible d’être en rapport avec des terroristes.
Fred entre temps à raccompagné les filles à leur appartement, elles partent dans deux bonnes heures pour l’Australie.
– Merci, monsieur, décidément depuis que nous sommes ici, ils nous arrive bien de drôles de mésaventures, mais là, on est vraiment secouées, dit Marina.
- Ne me remerciiez pas, je ne fait que mon travail, mon nom est Fred, je ne peux vous en dire plus, nous resterons en contact donnez-moi numéro de téléphone, voici le mien.
Claudine prend un stylo et un papier, elle écrit dessus son adresse mail et son numéro de portable, elle le lui donne.
- Voici mon mail, mon numéro de portable envoyez un SMS, nous prenons l’avion dans deux heures, je vous répondrais quand nous serrons rentrées.
- il est possible que j’ai des nouvelles d’ici une petite heure, je vous enverrais un message.
- Merci, disent-elles.
Fred s’en va, puis à cet instant, il reçoit un coup de fil du juge des peines