Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 65

On les appelle, elles le laissent donc là.

Lui, il sourit et soudain son regard devient noir, pendant qu’elles s’en vont travailler.

Ce deuxième défilé sera décisif, pour leur avenir, si elles sont choisies, elles défileront, pour les plus grands couturiers du monde, avec trois autres mannequins vedettes.
Alors le club des cinq cover-girls sera créé, pour un contrat de cinq ans avec diverses agences de renommer mondial pour femmes épanouies et avec le magasine ELLE, dont elles ont été choisies lors de leur premier Challenge.

Après trois heures de compétition, enfin une pose de deux heures, le temps pour les juges, de faire leurs sélections.
Pendant ce temps, elles vont prendre leur repas dans un petit resto sympa, il est quinze heures, elles ont faim.
Martin les suit discrètement, il va les attendre sans être vu, et les suivre encore pour savoir où elles demeurent.

- Marina, le mec de tout à l’heure, ne t’a-t-il, pas semblé bizarre ?
- Bizarre, non, mais quelque chose me dit, qu’il n’est pas là, par hasard.
- Ah, et qu’est qui te fait penser, cela ?
- Souviens-toi, le texto que j’ai reçu, après que nous étions partis du Mexique, et que nous avions appris que les terroristes avaient été arrêté.
- Oui, marina, je me souviens, tu n’avais pas répondu, comme tu me l’avais conseillé, ce détective, Alban, je crois. Pour le message, c’était écrit, si me souviens bien, je vous retrouverais, ne cherchez pas à savoir qui je suis, je suis personne. Ô, merde, tu crois que c’est !
- Oui, comme tu peux le dire, je crains que ce soit, Martin où Félix, je crois.
- On fait quoi, alors ?
- Je ne sais pas encore, mais maintenant que notre affaire est fini, voilà un autre problème, je pense contacter ce détective, j’ai ses coordonnées, en attendant, il va falloir ruser.

Pendant ce temps, Martin les observe.

Le jour de son arrivé, il a cherché un lieu, pour se loger, il a eu une chance de cocu, il a trouvé un endroit calme et pas cher, chic en plus de ça, quelle veine ! Pour passer le temps qu’il faudra, ici.

À Paris.

Alban et Didier ont enfin trouvé, où se trouve les filles.
Ils vont maintenant contacter, les compagnies aériennes, pour connaître les derniers vols arrivés à L’Aéroport Franz-Josef-Straub de Munich.
- Voilà, Alban deux vols sont arrivés à Munich ces dernière vingt-quatre heures et par de Martin, de Félix, sur la liste des deux vols, mais sur un autre vol datant de deux jours plus tôt, le nom de Félix Rivaux est bien sur la liste des passagers, il commandait donc son petit monde à distance, celui-là, dit Didier.
- Je ne te le fais pas dire, il avait vraiment tout planifié, pour gagner du temps sur nous, répond Alban.
- Que faisons-nous, maintenant, nous partons à Munich ?
- Non, il n’attend que ça, je vais contacter la police fédérale avec qui j’ai travaillé, j’espère qu’il ne sera pas trop tard.

Alban en fin d’après-midi, il prend contact avec le capitaine Augustin Simoner, qui est surpris de son appel, il lui répond,
- Bonjour Alban, c’est un plaisir d’avoir de vos nouvelles, puis si j’ai bien compris Martin serait donc ici en Allemagne, sous le non de Félix Rivaux et que deux femmes mannequins seraient en danger. Moi qui ne pensais pas un jour réentendre parler de ce tueur sanguinaire.
- Oui, j’imagine votre surprise, capitaine, vous acceptez, de travailler avec nous.
- Bien entendu, pas de soucis, que ferais-je pas pour que cet homme tombe pour de bons, c’est qu’il est coriace le coco.
- Merci, je vous envoie par mail, toutes les infos sur les filles et pour qui elles travaillent. Ainsi toutes les nouvelles informations sur Martin, depuis son évasion, vous allez voir, c’est une histoire à dormir debout.
- Bien, dès que je reçois votre mail, nous, nous mettrons rapidement au boulot, bien que je sois sur une autre affaire qui va se terminer, mais cela ne me pause aucun problème, au revoir, on se tiendra au courant.
– OK, si cela s’avère nécessaire, nous, nous déplacerons, à bientôt, Augustin.
Et chacun coupe la communication.
– Alors, il est partant pour nous aider, lui demande, Dorothéa.
– Oui, pas de soucis, toi, tu penses qu’il va les kidnapper ?
– Non, je pense qu’il va être plus malin que cela.
– hum.
– Oui, devenir un ami pour elles, les mettre en confiance, puis les monter l’une contre l’autre et détruire leur carrière.
– J’y avais pensé aussi, quoi qu’il arrive, il se lavera les mains.
– Tu pensais, donc, à quoi, toi ?
– Ma chérie, plusieurs scénarios sont envisageables, la jalousie qui conduit parfois au meurtre, où un chagrin d’amour qui va mener au suicide l’une d’entre elles.
– Oui, Martin est un manipulateur et il agit avec plus de subtilité aujourd’hui, moins de violence direct, de sang, mais c’est plus vicieux. Il restera tout de même un tueur.
– Sans se salir les mains, par intermédiaire direct où indirecte comme nous le supposons dans sa démarche actuelle, dit Alban.
– Oui, quel stratège utilisera-t-il ? Avec lui, tout est possible pour arriver à ses fins.
Alban, sourit et téléphone à Frédéric, pour lui dire que finalement Martin n’est pas en Normandie, alors, il lui demande, si cela le dérangerait de partir pour l’Allemagne et de travailler avec Augustin.
Fred lui répond, que cela ne le dérangeait pas, qu’il est partant pour retravailler avec le capitaine, et qu’il va mettre au courant, Justine, puis la rassurer.

            

En Normandie.


Fred a tout dit à Justine.
- Alors, comme ça, tu partirais en Allemagne pour aider la police fédérale, OK, tu n’abandonneras jamais ton métier, au fait ?
- Rassure-toi, je ne prendrais pas de risque inutile, et puis cette mission sera la dernière, Martin ne peut pas et ne doit pas s’en sortir encore une fois, une fois de trop, on est bien d’accord ?
- Très bien, écoute moi bien, je quitte mon boulot et je travaille avec toi, car j’en doute que tu puises un jour envisagé de quitter ce métier que tu aimes par-dessus tout, et ne dis rien car au fond de toi tu le sais que trop bien.
Frédéric reste interdit devant un tel aplomb, puis il sourit, cette femme, le surprendra toujours et cela renforce ses sentiments pour elle.
- Tu ne dis rien !
- Justine, tu m’as bien dit de me taire non ! Bon, si je te dis, que tu es têtu et aussi inconsciente, où alors, je me pose la question, serais-tu sur la même longueur d’ondes que moi, je te parle de sentiments ?
Elle rougit comme une gamine prise en faute.
- Hum, que veux-tu dire ? Lui réponds t’elle faisant l’innocente.
Il la regarde avec ses yeux de velours et son sourire irrésistible, puis il dit.
- Pourquoi, se voiler la face, toi et moi ?
- Fred, je ne vois pas où tu veux en venir, je te trouve bien sympathique, poing !
- Menteuse !
Il prend son visage entre ses mains et l’embrasse avec ardeur, elle répond à son baiser et troublée elle le repousse et puis à son tour l’embrasse aussi.
Dans la fugue de leur désir, l’appartement ressemble à un champ de bataille, une jupe par là, un pull plus loin, un pantalon en travers du canapé, au final, il y en a partout, du salon à la chambre.



15/04/2019
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