Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 47

 En Australie, le vingt et un décembre.


Marina et Claudine sont de retour, de leur séjour.
Le procès en appel de leur patronne et de Ferdino, se déroulera dans quatre jours.
Elles comptent bien s'y rendre, en espérant qu'ils prennent une peine plus lourde ou égale. Pour le moment, elles vont se détendre en sirotant un thé vert aux agrumes.
- Marina, tu penses faire quoi après ? Il nous faudra retrouver un boulot.
- Oui, je sais, ci nous cherchons un job plutôt dans une grande ville, Brisbane, Darwin, Melbourne, Sydney…
- Oui, c'est une bonne idée et puis mon ex aussi est en tôle, alors où est donc le problème ?
- Tu as raison, c'est super, je connais bien Sydney, tu verras, tu t'y plairas, enfin, nous verrons bien où il y aura du boulot, dans quel secteur, tu cherches toi ?
- Peu importe, vendeuse, femme de ménage, j'ai aussi un CAP de coiffure et toi.
- Pareil, sauf pour la coiffure, mais j'ai exercé le métier d'aide-soignante.
- OK, alors ce soir, on cherche sur le site Internet de l'agence pour l'emploi et les petites annonces.
Elles boivent leur thé, qui est encore chaud.
Il est quinze heures trente, elles vont prendre le bus pour aller faire leurs courses, le frigo étant vide.
À l’arrêt du bus, Claudine remarque un homme louche, à l'allure bizarre.
- Ci nous marchons, ce n'est pas loin, ça nous ferra du bien.
- Tu as raison Marina, et puis j'ai pris deux kilos.
- La, tu me fais rire, et moi donc, tu parles de tes petits kilos, regarde moi.
- Bon, OK, tu as combien à perdre, toi ?
- Au moins dix, voilà, on y va, un, deux trois, parti.
Elles partent donc à pied. L'homme, monte dans le bus qui vient d'arriver, par la vitre, il leur tire la langue et fait des gestes obsèdes.
- Encore un déséquilibré, dit Claudine.
- Oui, tu sais, il est certainement inoffensif celui-là.
- Marina, il ne m'a pas l'air normal.
Elles arrivent au supermarché.
Devant la porte d'entrée, l'homme est là, il semble attendre.
- Regarde, il est devant la porte.
- Claudine, je crois que tu as raison, c'est bizarre, ou peut-être qu'il attend quelqu'un ?
- On continue notre route, on verra bien.
Elles bifurquent donc dans la direction opposée.
L'homme ne les a pas suivies, elles ressortent de la pharmacie et se dirigent vers le magasin, il est toujours là, elles entrent donc, il ne bouge pas.
Elles font leurs courses et reprennent le chemin du retour à pied, l'individu lui monte dans le bus.
Marina et Claudine se regardent et suivent le bus des yeux.
Elles décident de prendre le prochain bus finalement, arrivées à destination, elles remarquent qu'il est là, devant la porte.
- Hé, il veut quoi, qu’es qu’on fait ? Dit Claudine.
- On rentre, nous verrons bien, on sait se défendre, surtout toi.
Elles entrent dans la maison, rien ne se passe.
L'homme glisse alors une lettre sous la porte et reste planté là.
Marina prend la lettre et l'ouvre, la lit.
« Je tenais à te dire Carla que je regrette pour le mal que je te fais, mais c'est plus fort que moi, ce que j'ignorais, c'est qu'Alice connaissait ton ex-mari et son application dans ses affaires louches, désolé.»
- C'est un mot de Ferdino, monsieur regrette, mon œil.
- Hum, il veut te mettre dans sa poche pour le procès.
- Certainement, ou un mensonge de plus, bon, je m'en fous.
- Ah, il a mentionné ton faux nom, lui aussi ne connaît pas ta vraie identité ?
- Non, il n'y a que toi.
- OK, merci de ta confiance !
- Il est toujours là, le Monsieur.
- Je vais voir et lui demander qui il est et ce qu'il veut, répond Claudine.
Elle ouvre la porte, effectivement, il est là à attendre.
Je suis le coursier du centre correctionnel d’Alice Springs, et je dois remettre une réponse au directeur, vous me rendez la lettre avec un mot dessus ou rien.
- OK, pourquoi ce courrier n'arrive pas par la poste ? Demande Marina.
- Ce prisonnier l’a demandé pour que vous puissiez la lire rapidement, parfois cela arrive, alors c’est moi qui fais ce genre de course, c'est mon métier à la prison.
- Très bien, pourquoi vous nous avez tiré la langue ? Dit Claudine
- Oh, je voulais juste que vous me remarquiez.
- Hum, pas très mature ça, bon reprenez cette lettre, j'ai ajouté la mention, je m'en fous.
- Je suis désolé et je m’excuse, ce n'est pas très malin de ma part, c'est vrai, bon, je vais remettre cette lettre au dirlo.
- Et bien faite, que je ne vous revois plus, merci quand même, dit Marina.
Le coursier s'en va un peu gêner, comme un gamin pris en faute.
En effet l’homme à un coefficient d’un gamin de dix ans, il est né avec un déficient mental modérer, mais il est capable d’effectuer le travail que l’on lui confie.

Au Mexique.

Martin (Marc Donald) s'installe cher Adrien (Alexandro) comme si, il était chez lui, sans problème, il a le double des clés.
Tout heureux d'avoir bien manipulé le professeur, chose rare et oui !
« Je suis en vie, et le clone est mort à ma place, j'ai réussi un sacré tour de passe passe, et ils n'ont rien vu venir, maintenant que ce chez Adrien est en prison et pour longtemps, j'ai donc le champ libre, que je vais bien m'amuser. » Pense celui-ci.

Scellement voilà sur l'ordinateur d'Alban et du général, tout a été filmé.

Au commissariat de Cuidad Juarez, le dispositif est en place.
Ils visionnent la première vidéo, celle qui leur monte l’emplacement à l'ouest du désert de chihuahua et la deuxième que le satellite a capté l’intérieur du bunker, une scène particulièrement étrange à première vue, qui est une information capitale.
Il a filmé, les déroulements finals du clonage et le meurtre de Martin détruisant son double, Alban remarque que le clone n'avait pas cette fameuse petite tache sur la main.
- Alban, c'est quoi ce sourire, lui demande le général.
- Quelque chose que le tueur ne sait pas et pourtant, c'est son identité ? Dis-lui Dorothéa.

- Voilà, je résume, Martin a une tache de naissance à la main droite, si minuscule que moi-même, je ne l’avais pas vu toute suite, maintenant depuis quelque temps, Alban et moi, nous l’avons remarqué. Il faut être vraiment observateur et avoir le bon œil, ce que veut vous dire Alban, c'est que le clone n'avait pas cette particularité et donc nous l’aurions pris cette personne pour quelqu'un d'autre.
- Ils ont vieilli le visage du clone pour faire diversion, ce qui vraiment nous aurait bien sûr trompé, mais regardez comme Martin, lui a manipulé le professeur et le nouveau maître des lieux, qui n'est autre que Joël le mari de Justine, cela nous l’avions pressenti, c'est vicieux et bien fait. Poursuit Alban.
Le général surpris et bluffé par le tueur qui a pu manipuler, une organisation de cette trempe, dit à son tour.
- On dirait, un film de science fiction, Martin a profité d'un cour instant, pendant que le professeur soit sorti de la pièce pour allez chercher son maître, ainsi il a enlevé la cagoule que le prof lui avait mise sur la tête avant de l'endormir, puis de procéder aux prélèvement des cellules souches et de son ADN, il l’a ensuite enfilé sur la tête du clone qui lui est encore en sommeil, pour recevoir ses cellules et il a reprit sa place en désactivant tout son système car Joël avec Orlando arrivent et ils ouvrent la porte, ils ne remarque rien.
Ils ont discuté de leur projet, puis ils sont ressortis, alors Martin poursuit donc sa besogne, il détruit tout dans le laboratoire et proprement, pour que personne ne voit rien. Maintenant regardons la troisième parti, quand la supercherie fut découverte.

               



04/12/2018
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