Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 48

Effectivement, la vidéo montre qu’au temple des aigles, c'est la déconfiture, le scientifique est blanc comme les draps d'un hôpital et il entre dans une grande colère, il aurait dû s'en douter, ce mec à un QG de deux cents pour cent du rarissime, un rassemblement aura bientôt lieu pour le trouver. Comment sortiront ils de cette impasse, car cet homme a tout effacé et détruit leur travail ?

Alban, Juan, Justine, Dorothée et Pierre ont eux aussi compris qu'ils courent un grand danger tout comme le chef de cette secte.
- Vous vous rendez compte d'un QI de deux cents pour cent, je rêve.
- Oh, non Général, c'est rare et je fais partie de cette race et entre lui et moi ce n’est pas fini. Répond Alban.
- Vous, un surdoué ?
- Oui, Pierre, il y avait un autre homme à son échelle, il est mort, cela, c'est une longue histoire et c'est aussi la mienne, vous, vous la connaissez, sauf qu'à cette époque, moi, je ne connaissais pas encore mes capacités.
- Nous sommes de toute façon dans de beaux draps, mais nous avons deux avantages, nous savons où ils sont, aussi que Martin est encore vivant et dans la nature, mais où ?
- Probablement, chez votre frère Justine. Dit Dorothée.
- Aurait-il été pour une fois assez bête ? Répond Justine.
- Justement, non, il sait ce qu'il fait, je vous expliquerai ça, nous devons entrer dans son numéro, faire comme si nous ne savons pas ce qu'il est devenu. Le jeu du chat et de la souris quoi, non, je ne plaisante pas. Dit Alban.
- Dans deux jours, il y aura une réunion au temple, c'est à suivre de prés, nous agirons quand nous auront plus d'information ?
- C'est exactement ça, nous avons un avantage sur Martin pour le moment, nous savons tout, mais restons prudents, il pourrait bien entendu chercher à savoir où nous sommes et découvrir que nous travaillons avec vous, et peut-être aussi deviner nos actions, Général, vous savez, à qui nous avons à faire, à la secte, les adeptes sont des êtres supérieurs, mais lui, c'est une autre histoire.
Ils se dévisagent un à un le regard grave, Alban lui reste serein, malgré tout.
Alban, Justine, Dorothéa et les autres se mettent au travail pour filer Martin et déjouer ses plans. Alexandro Pradays, alias « Adrien Santhanio » son procès en appel, à la cour suprême,
Commence dans quatre jours, le sept janvier.
Les huit chefs d’inculpation, sont le meurtre sur la personne d’Adrien Santhanio et usurpation
de son identité, trafic d’organes, enlèvement et séquestration, infiltration dans la mafia,
Probabilité de diriger une secte.
Il encourt la peine maximale, au Mexique, sans remise de peine.
Dans sa cellule, il tourne en rond tel un lion en gage.
- Comment, j’ai pu me faire avoir, ce détective est vraiment très fort et que devient ce cher
Martin, il devrait être mort à l’heure qu’il est, j’espère que le clone, me sortira d’affaire ? Bon
Voilà que je parle tout seul, je vais devenir fou ici.
Il jette ses chaussures sans lacets sur la porte et se met à hurler, personne ne lui répond, les
Gardiens, ils ont maintenant l’habitude de ses colères, qu’ils s’en foutent.
À quinze heures, il reçoit la visite de son avocat, maître Rigardo Lastary, il est quatorze heures
Quarante-cinq minutes, et il est visiblement très agité.
Son avocat arrive, ils vont se rencontrer avec un gardien dans une salle particulière.
Le gardien va chercher le prisonnier, il l’emmène donc dans la pièce des rencontres entre
Détenus et leur mandaté.
Maître Rigardo, lui expose les consignes à suivre.
- Adrien ou Alexandro, comment dois-je vous appeler ? Bien, allons droit aux buts, en ce qui vous
Concerne, voilà ma proposition, vous plaidez coupable et moi, je me charge du reste, pour cela
vous devrais tout me dire toute la vérité et nous conviendrons ensemble, de la direction à suivre,
pour vous éviter la prison à vie.
Alexandro le regarde avec un sourire en coin et lui dit.
- Adrien, c’est mon nom du con, et je n’ai rien n’a vous dire, je ne suis coupable d’aucuns des
Chefs d’inculpation.
- Très bien, c’est votre choix, bon, je vous remets tout ce que la police a contre vous et les
preuves que les flics ont réunies, ils ont monté un dossier très solide qu’ils ont remis au
procureur qui est actuellement à votre place ; madame Yolanda Michelaïe, c’est une femme
minutieuse, voire même très pointilleuse, elle ne laissera rien passer et moi, je suis un ténor du
barreau, alors vous pigez ? Je vous laisse deux jours pour étudier le dossier que je viens de vous
remettre et réfléchissez bien à ma proposition, je vous le conseille pour vous sortir de cette
grosse merde, si vous plaidez non-coupable, ce ne sera pas la meilleure solution, à vous de voir,
sur-ce, je vous laisse.
Adrien, ne pipe pas un mot, il regarde Rigardo s’en allez en lui faisant un signe de la main.
Il retourne à sa piaule crasseuse, fort contrarié, il prend le balai-brosse et le seau qui est là au
pied de son lit, il appelle le garde pour avoir du produit ménagé, l’homme lui demande
pourquoi faire ?
- Pour lessiver ma cage pardi, cela va me calmer les nefs, comme ça, je réfléchirais mieux.
- OK, mais je dois vous surveiller.
- Pas de problème et je m’en fiche.
Le gardien va voir le directeur de la prison et lui faire part de la demande du détenu numéro cent
vingt-huit.
- Vous pouvez le lui donner, mais vous devriez le surveiller sans le quitter des yeux une seule
fois, s'il arrive quoi que ce soit vous serais seul responsable, avez-vous bien compris ?
- Oui, chef.
Il repart donc avec le détergeant, qu’il remet à Alexandro.
- Merci.
– De rien, je laisse la porte ouverte.
Le prévenu ne répond pas, il sourit. il met le détergeant dans l’eau et il lessive le sol puis
regarde le gardien, il s’approche de lui, jette un œil à droite à gauche et il lui met son poing à la
figure et l’étrangle, il le déplace dans sa cellule, le déshabille et il met ses vêtements et file en
espérant ne pas être vu.
Mais un autre gardien l’interpelle, car le fuyard n’a pas la même démarche particulière, du
gardien ; un léger déhanchement dû à une jambe plus petite que l’autre.
Il se fait bêtement avoir et retourne à la case départ.
Il est mis en isolement.
Le directeur rajoute cette faute grave dans son rapport, ce qui n’est pas bon pour Alexandro,
puis il sanctionne le gardien qui a fait l’erreur de laisser la porte ouverte.

Deux jours passent.
À la radio, Juan et Alban entendent une information capitale, qu'Alexandro Pradays aurait tenté de
s’évader, son avocat à convoqué la presse et affirme : que son client aurait été maltraité par un
gardien, ce qui l’a énervé, il n’a pas réfléchi, il n’avait pas l’intention de s’enfuir, celons les dires
du prévenu.

              



11/12/2018
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