Aux poètes et poétesses mes amis ( Le sonnet quinzain arithmétique)
Aux poètes et poétesses mes amis ( Le sonnet quinzain arithmétique)
Assise sur ma chaise en lisant vos poèmes,
Adoucissent ma peine une nuit de chagrins
Vos classiques, tercets, voisins de mes bohèmes.
Libre enfin de rêver en repoussant ses grains
Qui tournaient dans ma tête en écorchant mon âme,
Merci bien paroliers, vous rallumez ma flamme.
J’imagine en image un tableau de Renoir,
Ma chimère en douceur : belle bohémienne,
Ou sur les bords de Seine une parisienne
Puis vient l’illusion d’effacer un trait noir.
Comme une femme fleur je suis une amoureuse
De vos vers enchanteurs tels des princes charmants,
Ils atténuent mes peurs à ma douce heure heureuse,
Que ce flot de tendresse apaise mes tourments
Dissipés dans la vague en mes remerciements.
Béatrice Montagnac
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