L'hiver doucement s'en va (strance)
L'hiver doucement s'en va ( Strance)
La forêt s'animant de tintements étranges,
Une atmosphère folle aux chants des animaux
Loups, élans et moineaux, quels hilarants mélanges !
Et file doucement l’hiver de tous nos maux.
Adieu, Ô tristesse enfin de beaux sourires
Sur le charmant minois de tous les galopins,
Et les parents heureux d'entendre leurs fous rires
De les voir s'amuser avec leurs bons copains.
Fleurit la marguerite aux cimes des montagnes
Que tous les amoureux vont lors aller cueillir,
Et pour conter fleurette aux regards des étagnes
Guettant leur géniteur qu'elles vont accueillir.
Un grand V dans le ciel elles affluent les oies,
Après un long un voyage; et qu'il fut dangereux
Pour tous ces migrateurs qui apportent des joies,
En planant avec grâce en un vol langoureux !
Dans les bras d'un amant se réchauffent les dames:
Au creux d'un baldaquin doucement l'hiver meurt
Dans leur cœur amoureux elles valsent, les flammes
Au retour du printemps l'amour est un slameur.
Les rossignols chantant de belles ritournelles,
De beaux papillons blancs sont là sur les jasmins
Et sur un muret gris posent des coccinelles,
Est-ce que nous rêvons ainsi, tels des gamins ?
La nature est en phase elle nous émerveille,
Comme des chérubins face au magicien ;
En évolution, la terre se réveille
Sous un climat nomade à l'azur mauricien.
La forêt s'animant de tintements étranges,
Une atmosphère folle aux chants des animaux,
Loups, élans, moineaux, quels hilarants mélanges;
Et file doucement l’hiver de tous nos maux.
Béatrice Montagnac
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