La haine tuant la paix (le sonnet Shakespearien)
La haine tuant la paix (le sonnet Shakespearien)
Quand la paix a sombré dans une acrimonie,
Il reste le néant, d’un destin de douleurs,
En cet effroi glaçant, qui coupe l’harmonie,
Par son attaque vile, aux portes des malheurs.
Quand la guerre détruit tout espoir en l’altruiste,
Au chagrin qui l’habite à son honneur perdu
Et de sa liberté que cet acte égoïste
A révolutionné pour son fatum ardu.
Quand la folie est vile au centre d’un empire,
Contre un autre voisin, par la soumission,
La faucheuse maudite en son serment inspire,
À la mort d’innocents, quelle vexation.
L’âme en enfer bascule en tuant la sagesse,
Qu’alors Érato pleure en écho sa faiblesse.
Béatrice Montagnac
A découvrir aussi
- Sous le ciel du monde (sonnet quinzain arithmétique)
- Vos nuit sans un songe (le sonnet sonnettin)
- Un tournant (le sonnet marotique)
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 61 autres membres