La nature et mes rêves (le sonnet quinzain arithmétique)
La nature et mes rêves (le sonnet quinzain arithmétique)
Le clapotis me berce au bord d’un long ruisseau
La langueur dans mon âme en cet instant m’effleure
Que mon émotion fait vibrer l’arbrisseau,
Puis la monotonie au moment de cette heure
Se change en plénitude aux ivresses du cœur
Doux désir d’une fugue à deux chantant en chœur.
La nature me guette et se donne en spectacle,
À la fleur de l’été, de merveilleux dessins
Qui s’offrent à mes yeux en ce tendre miracle
Que le ciel glorifie à mes divins desseins.
Ceux des rêves enfouis, dans mes nuits temporelles
Où là je m’abandonne imaginant mon corps
Nu dans l’eau cristalline aux douces pastourelles
De couplets libertins, qu’un chant de tourterelles
Escorte avec brio, quels délicats accorts !
Béatrice Montagnac
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