Le coucher (Sonnet Français ) de notre ami Flormed sur un tableau de france
Le coucher Merci cher ami Flormed
Le soleil, teint de sang, se jette dans les flots
Concédant à la nuit sans étoiles son trône.
La terre incendiée où dépérit la faune
N'ose plus découvrir ses amas de brûlots.
Les arbres, charbonneux,érigent leurs calots
Enfumés vers un ciel au bleu sale où claironne
La mort levant sa faux lors que l'humain s'adonne
Aux jeux du feu mortel, rejetons des complots.
Attristé, le pinceau laisse couler ses larmes
En torrents de couleurs qui maudissent les armes
Et le mot, à son tour, ne cesse de pleurer.
Ô vie, as-tu perdu ton allure et ta grâce?
Les tueurs, ces jours-ci, ne font que se beurrer
Aux dépens de tes yeux jadis à l'air bonace.
M.Zeid
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