Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

L’humanité se meurt. (le chant royal)

L’humanité se meurt. (le chant royal)

Perdre au réveil l’espoir emporte toute ivresse,
Dans les sables mouvants où poindre le malheur,
Sous un empire obscur qui bien sûr nous oppresse,
Chacun dans sa tour d’or ignore la pâleur,
Du peuple déchaîné, devant la forteresse,
D’un président aveugle en son impertinence ;
Obéissant toutou, des grands de la finance,
Est-il toujours crédible au sein de son parti ?
Car ses disparités, provoquent l’épouvante
Dans les pays où l’homme est un pauvre averti,
Or, l’humanité meurt, une issue aggravante.

Peut-on imaginer encore l’allégresse
Quand la guerre soumet au centre la douleur,
De gamins innocents qui vivent sans tendresse,
Ils ont les yeux rougis d’un chagrin étrangleur,
Que les mots sont muets et même la maîtresse
Accablée et sans voix qu’elle implore en silence,
Pour que la paix revienne un jour en rémanence.
Des poupons sont tués, donnant un repenti
Aux soldats désignés, pour la raison suivante ;
Les ordres d’un tyran, personne introverti.
Or, l’humanité meurt, une issue aggravante.

La nature en péril fait babiller la presse,
Que l’humain est impur oubliant sa valeur,
Il croit être le maître à offrir la tristesse ;
D’un monde bétonné, cela prend de l’ampleur,
Que va-t-il nous rester, un regain sans richesse ?
Et Gaïa nous rappelle avec son ordonnance,
La complainte d’un grain qui flashe en alternance,
Laissant sur son sillage, un profond ressenti
De désolation ; une épreuve éprouvante
Où chaque chemin mène au chaos perverti,
Or, l’humanité meurt, une issue aggravante.

Les oiseaux, dans le ciel crient un chant de détresse,
Et font d’une arabesque, un ballet rassembleur
Qui proclame un danger qu’annonce la prêtresse.
Un vent de Sibérie unir à la chaleur
D’un sirocco brûlant, qu’ainsi la sécheresse
Accroître sur la terre, active en permanence.
Oui, nous en voulons plus, de notre appartenance ;
Qu’alors nous refusons, aussi d’être converti,
Pour nos désirs douteux, quelle part décevante,
Corruption fatale, où va-t-on sapristi ?
Or, l’humanité meurt, une issue aggravante.

L’onde en rébellion par sa vague traîtresse
Détruit tous les coraux qui perdent leur couleur,
Et sa faune suffoque en cherchant une adresse,
Vers une source fraîche, un fleuve cajoleur  
Pour fuir l’agression de la mer vengeresse,
Que le climat réveille à cette souvenance,
D’un passé jurassique étant en résonance ;
Il y fume un volcan rien ne le ralentit,
Fougueux, régénéré, que sa lave mouvante
Déboule en escarbille et bien, tout a rôti.
Or, l’humanité meurt, une issue aggravante.

La fête est notre pause à nous l’indépendance,
D’un plaisir partagé, donnant la luminance
À la vie éphémère où tout semble petit.
Quel avenir, demain, quand l’espoir s’amortit ?
La poésie emperle à son âme expirante ;
Érato déchiré vient de perdre l’outil,
De sa dextérité, qui n’est plus captivante.

Béatrice Montagnac



24/03/2024
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