Libérez-vous de vos croyances (le chant royal)
Libérez-vous de vos croyances (le chant royal)
Regardez vers le ciel, un beau matin d’automne,
La beauté des couleurs d’un rose flamboyant,
Et vous verrez alors, ce jour moins monotone
Éloigné des soucis, des chagrins vous noyant,
Dans les enfers de l’âme et grâce en foudroyant
Votre ego faisandé qui vous rend immobile,
Face au futur serein, d’une façon habile
Que vous ne voyez pas la route du bonheur,
Qui vous ouvre les bras vers la luxuriance ;
Libéré votre esprit des coups dans votre ardeur,
Laissez-vous donc flotter dans la douce ambiance.
Écoutez le silence en vous qui fort résonne,
Sur votre aile apaisée au déclin chatoyant
Que la saison vous offre avant que le froid sonne :
Méditez sur l’obscur, pour saisir en voyant,
Scellement, la ressource au mal fort défaillant,
La forêt, les oiseaux, un monde volubile,
Lequel votre oreille tait, car vous êtes labile,
Le basal, c’est perdu dans votre être freineur :
Entendez-vous les sons ? Prenez en conscience
Au plus profond de vous, conduit par la lueur
Laissez-vous, donc flotter dans la douce ambiance.
Connectez-vous au flux sans en faire une tonne ;
Soyez accouplé, zen, au cycle bienveillant,
Conforme à une lyre au son d’une syntone,
Vous, vous sentez léger, heureux en tournoyant
Autour d’un résineux, dans son habit brillant,
Pourpre, auburn et cuivré sous un soleil tranquille,
Tel que vous sans contrainte, alors qu’hier, fébrile,
En l’objet, et si je ? Aux fins de votre peur,
De refaire des choix, ceux d’antan, défiance !
Allez vers l’horizon, comme un hardi meneur;
Laissez-vous donc flotter dans la douce ambiance.
Octobre arrive aussi, puis votre tête tonne !
Novembre est alchimiste, avant l’hiver veillant
Sur votre mandarin, Ô tristesse chantonne,
Et vous tremblez, votre regard est larmoyant,
Attention à vous, au retour malveillant,
De ce nous trop malin, qui vous tend une tuile,
À cet accouchement accomplit dans la file
De votre ascension, « stop » à cette stupeur
Ne la laissez pas boire encor cette alliance,
Avec la terre mère, et sauvez la ferveur;
Laissez-vous donc flotter dans la douce ambiance.
Vous trouverez la clé, pour que demain rayonne,
Puise achever en vous, votre moi travaillant,
L’homme à son devenir, une belle personne
Proche de ses amis, attentif, prévoyant,
Ainsi que sa famille, à l’ aise en l’accueillant,
Ou leur téléphoner, cela serait utile,
Pour prendre des échos de leur santé fragile ;
Car pris par votre job, vous fuyiez la teneur
De vos tendres printemps par votre insouciance,
Abandonner en vous cette grande terreur,
Laissez-vous donc flotter dans la douce ambiance.
Chaque été suivez-la, votre étoile fertile,
Qui vous guidera loin de ce cosmos hostile ;
Vous ayant consterné dans son art tourmenteur,
Pour abolir en vous, cet amour fondateur
Qu’est la raison d’aimer en toute confiance,
L’humain sans le blâmer, ouvrez-lui votre cœur,
Laissez-vous donc flotter dans la douce ambiance.
Béatrice Montagnac
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