Son dernier naufrage (le sonnet Pétrarquien)
Son dernier naufrage (le sonnet Pétrarquien)
Il effleure sa peau d’une longue caresse,
Qu’un frisson la secoue au dôme satiné,
Qu’elle ferme les yeux à l’instant taquiné
D’un penchant sulfureux d’une grande tendresse.
La nuit fut sensuelle en cette folle ivresse
Jusqu’au petit matin sur un lit raffiné ;
Ce doux tapis de fleur au parfum jasminé
Sous le ciel de province, accueillant leur paresse.
Puis elle entend ses mots : “ ô, belle au bois dormant
J’ai profité de vous, je n’étais qu’un mirage,
Vous étiez mon plaisir, je sais c’est odieux” .
Elle est faible ce soir, quel terrible naufrage,
Ce sera le dernier en ce cruel tourment,
Alors son cœur se brise aux fins des adieux.
Béatrice Montagnac
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