Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 61

Martin, lui est arrivé dans un des plus vieux quartiers de Paris, il a fait du stop, il remercie le conducteur qui le dépose, à l’endroit qu’il lui a demandé.

L’automobiliste s’en va en lui faisant un signe de la main. Une fois rentré cher lui, il remarque l’état de sa voiture et des traces de boue sur le tapis de sol.
– Hé, merde, d’où venait-il celui-là ?
Il rentre l’automobile dans son garage et il sort le tapis souillé pour le nettoyer et ensuite passe l’aspirateur sur le sol de la voiture, avant que sa femme rentre à la maison et découvre le désastre, car les tapis de son véhicule sont neufs.

Martin lui marche au hasard, il entre dans un café, commande un demi et téléphone à un de ses complices.
- Allô, Justin, Gabriel, c’est fait prendre par les poulets et merde, tu sais quoi ce cher Alban est à Paris, je suis bien embêté.
- Je sais, c’est quoi, encore cette histoire, dis-moi.
- Bien, il m’a retrouvé et je crois qu’il a tout découvert, j’espère me tromper, je lui ai faussé compagnie, lui et cette bande de flics, bon, je ne vais par rentrer dans les détails, je crois que je suis dans le cinquième arrondissement, dans un café le Cofféa, peux-tu venir me chercher, je te revaudrais ça.
Non, tu te débrouilles, je suis dans un café près d’une pharmacie dans le même arrondissement que toi.
Justin Ledic, le frère de Gabriel, arrive, il entre dans le café où se trouve Martin, attablé au fond de la salle, il s’assoit.
- Martin lui dit.
- Ce détective, fouineur de mes deux est à Paris, ton frangin en taule, mais comment a t’il pus se faire prendre lui ? Bon, je crois qu’Alban et les autres savent tout le déroulement de nos projets, nous devrions faire attention, si nous ne voulons tomber.
- Ils savent, peut-être pour nos agissements, mais où, ça ce n’est pas sûr, comment veux-tu qu’ils sachent où nous avions l’intention de frapper ?
- Justin, je crois que tu ne sais pas à qui nous avons à faire, Alban est super flic.
- Ah, tu le connais bien, à ce que je vois.
- Oui, je l’ai connu sur les bancs de l’école, que de souvenirs, mais le petit Alban à bien changer.
- J’en apprends des belles là, aurais-tu une vengeance, personnelle ?
- Va savoir, j’ai tué son meilleur ami, lui, il veut me voir dégringoler et moi, je ne veux pas perdre mon honneur, je ne suis pas un perdant.
- C’est donc lui qui t’avait fait coffrer, hum, je vois, je comprend mieux, une bataille sans merci entre vous.
- Oui, et cela se complique, je pense que nous allons changer les dates et changer les lieux ciblés.
- Tous ?
- Non, un juste pour brouiller les pistes, tu préviens les autres, que nous reportons les attaques de trois jours et laissons tomber pour le métro, à toi de choisir l’endroit et tu mets cela en place avec notre équipe, n’oublies pas de me rappeler, pour me tenir au courant de ton choix, aller oust, au boulot.
- Dis-moi Martin, tu ne voulais pas que je te ramène à notre appart ?
- Si allons y.
Martin va payer sa consommation, puis ils s’en vont.

Alban et l’équipe de la BRI sont regroupés sans leur commandant pour évaluer la situation.
- Je pense que Martin va changer ses plans, il sait que nous avons toutes les infos, enfin je le pense, dit Dorothéa.
- Oui, c’est possible, nous savons où il va résider, chez Gabriel et Justin son frère eux aussi des terroriste libérés sous contrôle, leurs téléphones ont été mis sous écoute, par des hommes du BRI ici présents, c’est Didier Laurence leur supérieur qui nous communiquera les infos pour agir aux bons endroits, au bon moment, répond Alban.
- Tiens donc Gabriel a un frère lui aussi impliqué, donc Martin a encore un associé de taille, lui dit sa femme.
Un des agents pose une question.
- Je sais cela n’a aucun rapport, mais nous pouvons vous appeler par vos vrais noms en priver ?
- Oui, mais pas en public, c’est notre couverture, répond Alban
- C’est bon, je note, Julien et Claire-Marine, c’est bien cela ?
- Oui, répond Dorothéa.
Ils apprennent à l’instant que Gabriel a été arrêté.
- Oh, oh, j’en connais un qui ne va pas être content, dit Alban, le sourire aux lèvres.
Alban téléphone à Juan, pour avoir des nouvelles.
Qui sont bonnes, tout le monde va bien, Rosette a été nommée adjointe canine du commissaire et il apprend que les complices sont placés en détention provisoire, pour tentative d’attentat et atteinte à la vie d’autrui, dans l’attente d’un procès qui se déroulera dans quatre mois avec ou sans les autres terroristes.
- Merci l’ami, je sais cela, bravo pour Rosette, sacrée chienne.

En Amérique

 

Marina et Claudine font un carton, de défilés en défilés, elles suscitent aussi de la jalousie, autour d’elles.
Mais leur vie amoureuse est au point mort.
Des rencontres futiles, sans avenir, elles sont donc toujours libres, elles travaillent sans relâche, entre la France, l’Australie, l’Italie et l’Amérique dans des agences de grand standing.
Un concours est prévu cet été, pour devenir ambassadrice de l’agence Wilhelmina états-Unis spécialisée dans la mode tout gabaris.
À force d’effort, elles se sont musclées remodelées tout en rondeurs avec leur visage angélique, leur regard charmeur, l’un bleu océan, l’autre marron-or, elles font tourner les têtes.
Les belles évoluent dans un monde, qui leur est inconnu.

  



23/02/2019
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