Béatrice passionnément poésies

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Vingt ans plus tard suite 100

               Vingt ans plus tard suite 100

 

– Alors tu as perdu ta langue, la machette va bien, comme tu le devines, il est en mauvaise posture.

– Alban, toujours dans mes baskets, tu ne lâcheras rien, bien moi non plus.

– Pour une fois tu as échoué si près du but.

Ah, tu crois ça, attends de voir.

– Ô, mais, c’est toi qui vas voir, que ne tenons pas que lui, deux de vos compères sont ici.

– Peut-être, mais nous sommes plus nombreux que vous ne le croyez, Paris sera à feu et à sang.

– Nous verrons bien, car toi aussi tu es cerné, ta planque nous l’avons trouvé, un bidonville bien vu, mais pas pour nous.

– Tu bluffs.

– Vérifie par toi-même.

Martin, regarde par la porte crasseuse, il voit des hommes armés jusqu’aux dents et cagoulés, La BRI.

– Merde, il faut que je réfléchisse un peu le temps de discuter avec ….. Alban, dit-il en cognant sur la porte branlante.

L’après-midi serra interminable pour tout le monde, qui est sur le pied de guerre.

 

En Australie, le temps est au beau fixe, le soleil rayonne et il fait chaud, ce quatre mars à dix-heures.

Marina et Claudine doivent défiler avec des vêtements d’hiver, sous plus de trente degrés, pour l’agence française Marilou qui a fait le déplacement pour choisir des mannequins qui représenteront la mode automne hiver, des femmes rondes à Paris.

Vers midi, elles sont appelées avec deux autres mannequins par le directeur de Marilou, pour un défilé à Paris et un karting pour l’agence Élite.

Les filles n’en reviennent pas, elles sont muettes pendant un cour instant, puis heureuses remercient le gestionnaire et signe un contrat de trois mois, qui serra décisif, pour peut-être signer un autre contrat définitif avec une prestigieuse agence américaine à Hollywood.

 

Au Mexique, les deux terroristes passent devant un juge qui les met en détention provisoire avant leur procès qui s’ouvrira dans plus de cinq mois.

 

Justine, elle se repose dans une chambre d’hôtel au calme loin de toute cette histoire sous la protection de Pierre et de Frédéric elle repartira en Normandie dans une semaine.

Pour elle, cela se termine tristement après un long périple et dans des conditions difficiles, pour un final tragique, son mari a été tuer lors de l’assaut contre la secte et son fils lui est mort pour ses organes, elle sera suivie pas un psychiatre pour se reconstruire.

Cependant, une chose positive en ressort, son frère paye le pris fort pour tous ces crimes.

Elle sait que pour Alban tout est loin d’être fini, avec ce Martin qui a intégré un clan de terroriste, une suite qui ne la concerne pas, mais elle est triste, voir même perturbée, un fait lui saute aux yeux, elle est amoureuse du détective.

Fred entre dans la chambre, après avoir frappé et être invité à entrer, il remarque sa tristesse, donc il lui demande ce qui la trouble ainsi.

Elle ne répond pas, elle lui fait juste un signe de la main, signifiant que ce n’est pas grave.

Il n’insiste pas, mais il sent bien son mal-être, après tous ses événements, cela n’est pas surprenant, mais il perçoit autre chose….

– Justine vous ne voulez pas sortir, ce soir, je vous invite au restaurant, la Falliette, ils font une cuisine mexicaine simple et conviviale, cela vous changera les idées.

– Vous êtes gentil, bon OK, pour quelle heure ?

– Vers vingt heures, cela vous va ?

– Très bien j’ai deux heures trente minutes de libre, une heure et demie pour regarder un film et une autre pour me préparer, merci Fred.

Il sourit.

Il téléphone à Pierre pour le mettre au courant, ce dernier envoi deux agents en civil sur place comme client, simple précaution, en cas ou, que d’autres complices soit là pour éliminer Justine.

Ils regardent donc le film ensemble, une comédie burlesque, l’idéal pour se détendre et rire comme des enfants.

Le film terminé, Justine va dans la salle de bain, Frédéric sort de la chambre en fermant la porte, Justine a un double de la clé, il descend à la réception, puis il sort dehors voir s’il n’y a rien de suspect, tout semble normal.

 

                  Béatrice Montagnac



27/09/2020
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