Béatrice passionnément poésies

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Vingt ans plus tard suite 102

                    Vingt ans plus tard suite 102

 

Quelques minutes, plus tard, tous se retrouvent au même endroit ou sont Alban et son groupe.

 

– Écoutez-moi, vous tous, nous allons probablement pouvoir sortir pas là, je ne sais pas ce qui nous attend, mais il y a la une lueur, regardez devant vous, cette lumière et écouter les sons, je pense que nous allons être mouillés, à moins que ce soit une simple rivière, avançons, suivez-moi, dit Alban.

 

Ils avancent donc en le suivant, pas vraiment rassurés.

Ils arrivent devant une petite ouverture, le bruit d’eau leur semble moins naturel.

– C’est curieux, Alban, les sons sont bizarres.

– Oui, tu as raison, on dirait comme un enregistrement, dit le commandant de la BRI.

– Heureusement que personne parmi nous n’est gros, ce passage est étroit, nous devrions ramper la dedans ? Dit un officier.

– Oui, nous n’avons pas d’autre choix, sauf de retourner et d’abandonner et ça c’est impensable, en tout les cas pour moi.

Silence, puis tous disent.

– On vous suit, Alban.

Un à un, ils passent pas la petite ouverture, ils se retrouvent dehors, le soleil est encore chaud et le ciel moutonneux, devant eux un terrain vague immense et un transistor à CD est placé juste à la sortie de l’orifice.

– Vous aviez raison chef c’est un enregistrement qui tourne en boucle, mais comment a t’il pus s’envoler dans cet endroit, il n’y a rien pour se planquer aux alentours, dit le plus petit du groupe, qui est reconstitué en un seul.

Hum, peut-être qu’il n’est pas si loin que ça, répond Alban.

– Possible, nous n’avons pas vu le temps passer sous ce tunnel, alors dans ce cas, il est déjà loin.

– Oui, petit, tu as raison, dit-il en regardant sa montre, il est dix-huit heures quarante-cinq.

– en effet cela fait au moins deux heures que nous, nous marchions la dessous, poursuit-il.

Ils se regardent et observent l’étendu du terrain qui est immense et totalement désertique.

– Bon, que faisons nous maintenant, traverser ce lieu boueur et suivre les pas laissés par notre fugitif, lui répond le petit homme.

– Oui, rien n’est perdu, vous voyez toutes les petites lumières au loin, à mon avis se sont des fards de voitures donc il y a une route, logique, non, il faudra s’armer de courage, nous allons traverser ce merdier et marcher au moins deux bons kilomètres, Martin a réussi pourquoi pas nous.

– Ouais, bon, OK, Mais elles vont être belles nos chaussures, dit un des agents.

– Ah, tu crois, toi que nous allons nous en faire pour nos pompes, tu rigoles j’espère, dit donc c’est pas un défilé de mode mon garçon, tu as pas choisi le bon métier toi, lui répond Alban.

Le chef lui est visiblement mécontent du plaignant, il lui balance.

– Bien, si tu ne veux pas continuer, très bien on se reverra au bureau, je donnerais un autre poste d’agent de service, cela te conviendra peut-être mieux.

– Mais commandant je… Bon, je vous suis.

– Bien, alors, allons y, dit Alban en faisant signe d’avancer dans la gadoue, pour atteindre la route.

 

Martin, lui arrive dans un des plus vieux quartiers de Paris, il a fait du stop et chose rare cher lui, il remercie le conducteur qui le dépose, où il lui a demandé de le laisser.

L’automobiliste s’en va en lui faisant un signe de la main, et rentré cher lui, il remarque l’état de sa voiture et des traces de boue sur le tapis de sol.

– Hé, merde, d’où venait-il celui là ?

Il rentre l’automobile dans son garage et il sort le tapis souillé pour le nettoyer et ensuite le sol de la voiture, avant que sa femme rentre à la maison et découvre le désastre, car les tapis de son véhicule sont neufs.

 

Martin lui marche au hasard, il entre dans un café, commande un demi et il téléphone à un de ses complices.

– Allô, Justin, Gabriel c’est fait prendre par les poulets et merde, tu sais quoi ce cher Alban est à Paris, je suis bien embêté.

– OK, c’est quoi, encore cette histoire, dit-moi.

– Bien, il m’a retrouvé et je crois qu’il a tout découvert, j’espère me tromper, ben, je lui ai faussé compagnie, lui et cette bande de flics, bon je ne vais par rentrer dans les détails, je crois que je suis dans le cinquième arrondissement, dans un café le Cofféa, peux-tu venir me chercher, je te revaudrais ça.

Bon, j’arrive dans une vingtaine de minutes et ne me promet rien, je te connais trop bien.

 

 

                              Béatrice Montagnac



19/10/2020
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