Béatrice passionnément poésies

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Vingt ans plus tard suite 104

Vingt ans plus tard suite 104

 

À Paris,

 

Alban et sa femme sont en grande conversation dans leur planque un petit studio, loué par le BRI.

– Justine est retournée chez elle en Normandie, hier soir, Fred l’a accompagné et tu sais quoi, le pauvre, il est amoureux d’elle, mais …

– Oui, je sais, cela n’est pas réciproque, où plutôt d’après lui, elle est un peu perdue, madame se serait amourachée de toi, mon chéri.

– Je sais, scellement Fred ne lâchera pas, c’est un bon gars, il a perdu sa femme suite à une longue maladie, il y a dix ans depuis il n’est jamais retombé amoureux, jusqu’à ce jour.

– Je pense qu’il faudra du temps à Justine pour se remettre après, toute cette histoire, elle a perdu beaucoup dans cette affaire, puis Fred et un agent secret, elle doit aussi se poser des questions, non ? Dit Dorothéa.

– Oui, certaine, mais c’est bien fini pour moi cette intrigue, je lui communiquerai mes honoraires dans les prochains comme cela était convenu, avec elle et maintenant nous sommes sur une autre affaire malgré nous.

– Hé, oui mon chou, toujours à la poursuite de ce dangereux martin, un terroriste maintenant, quelle ironie du sort, je me demande bien quand ce jeu au chat et à la souris se terminera t’il ? Lui répond Alban.

Silence.

– Et aussi comment, cette histoire va se terminer, c’est cela qui m’inquiète, dit-elle.

– Bon, de toute façon nous avons du pain sur la planche, j’ai reçu ce matin la confirmation de leur nouvelle stratégie, au fait ils ont changé un seul lieu, mai, je pense que c’est faire diversion sur les lieux vraiment ciblés.

– OK, je pense qui faut quand même mettre des hommes à tous les lieux susceptibles d’être une cible.

– oui, c’est-à-dire, même ceux qu’ils auraient soit disant abandonnés, nous devons donc tout prévoir et cela, sans créer de panique, dit Alban.

 

Au bureau du BRI, les hommes de l’armée, et ceux du commandant préparent leurs groupes qui se placeront sur les poings sensibles de la capitale, y compris des lieux soit disant non ciblés, cela dans trois jours.

 

En Normandie,

 

Justine reprend doucement sa vie en main à une chose près, elle ne sera pas seule, Frédéric restera un bon mois dans la région, il logera dans la chambre d’ami, qu’elle lui a préparer.

Dans une semaine, elle reprendra le travail.

Ce matin, le temps est frais, gris et venteux.

Elle prépare le café, pendant que Frédéric se douche, il descend quinze minutes plus tard, attiré pas l’odeur agréable du café et du pain grillé.

– Bonjour Justine, bien dormi ?

– Oui, merci et vous ?

– Moi aussi, on peu se tutoyer, si cela ne vous dérange pas !

Elle lève la tête, elle le regarde, plutôt troublée, elle n’avait pas, jusqu’à ce jour vraiment remarqué sa beauté un peu spéciale, un mélange de douceur et de force sauvage avec ses beaux yeux émeraude.

– Heu, oui, non ça ne me dérange pas.

Il s’assoit, elle met sur la table, le café fumant, les fruits, le beurre, les yaourts et les tartines grillées encore chaudes.

Ils prennent leur petit-déjeuner en écoutant la radio.

Aux infos, les nouvelles sont ni bonnes ni mauvaises, les aléas de la vie, plus où moins dramatiques et cette météo qui est désastreuse.

– Bon, il pleut, toute la journée en plus avec du vent, ce n’est pas très gai, tout ça.

– Justine, ce n’est pas grave, même avec le mauvais temps nous pouvons passer une belle journée, qu’est qui te ferait plaisir pour te changer les idées.

– heu, je ne sais pas encore, j’ai une machine à faire tourner ce matin, il y a quelques courses à faire cet après-midi.

– Bien, nous ferrons les courses et ensuite nous verrons, ciné où resto, je t’invite, puis je pense que tu as besoin de sortir, la vie continue et bientôt je partirais et toi tu continueras ton petit bonhomme de chemin.

– Oui, tu as raison, un ciné, cela me convient, merci, Fred, dit-elle.

Elle va dans sa chambre quelque peu toute retourné et triste, « je partirais » curieusement ces deux mots qu’il lui a dit, la laisse perplexe, elle secoue la tête et se lève, pour aller dans la salle de bain, mettre la lessive en route.

 

                 Béatrice Montagnac

 



16/11/2020
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