Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 105

Vingt ans plus tard suite 105

 

Deux heures sont passées, Justine étend son linge, puis ils se mettent à table avant d’aller au cinéma, il est dix-neuf heures trente.

Le dîner avalé, ils se préparent et sortent.

Justine commence à se détendre, mais cette phrase la tracasse toujours, elle admet que Fred ne lui est pas si indifférent que cela et qu’envers Alban ce n’était qu’une attirance physique.

Dans ses pensées elle ne s’est pas rendu contre, qu’il lui avait mis son bras sur l’épaule, elle ressent alors un étrange frisson, que Frédéric à perçu, il sourit le cœur léger.

 

Ils entrent dans le cinéma, ils choisissent un film d’espionnage sur fond d’amour impossible.

Ils l’on regardé jusqu’au bout, silencieux.

Lui, l’a regardé à plusieurs reprises, mais ne tente rien, respectueux.

Elle a senti son regard en espérant un geste.

Le film est terminé, ils sortent de la salle insatisfaits et triste, la fin les a laissés sur leur faim.

– J’ai bien aimé, mais la chute je l’imaginais différente et toi.

– Moi, aussi, je crois que c’est sans espoir, lui un espion elle son ennemie jurée ils se sont aimés, détestés, puis trop de choses se sont passées trahison, mensonge et tant de zones d’ombres sur elle.

– Oui, Alors, pourquoi, l’appelle t’il ? Demande Justine.

– Je ne sais, nous ne le serons jamais de toute façon, elle ne lui a pas répondu, elle est montée dans l’avion, puis, on le voit partir à l’accueil de l’aéroport, il prend un billet, se retourne sourit, FIN de l’histoire.

– Se sourire, que veut t’il dire, à moins qu’il y a une suite ?

– Possible.

En marchant, ils discutent de tout et de rien, puis ils arrivent chez Justine.

Ils vont dans la cuisine, Justine prépare deux tasses de tilleul, ils vont au salon le boire en regardant les infos.

Discrètement, elle le regarde.

« Plus je fais attention à lui, plus je suis sous le charme, quelle idiote, je fais, Alban est inaccessible et puis les circonstances étaient propices à un besoin de tendresse, oui, oui, c’est cela, mais Fred lui me trouble plus que je ne voudrais l’admettre. »

Frédéric se retourne leur regard se croise, c’est un instant saisissant, elle se sens gênée, puis elle se lève.

– Je vais me coucher, bonne nuit Frédéric.

– bonne nuit Justine.

Il la regarde aller vers sa chambre, restant dans le salon, pensif.

Le sommeil ne venant pas, il écoute, le silence ambiant, une sensation étrange règne dans la maison.

 

Justine fait un étrange rêve, elle voit un ange ressemblant à Alban, lui disant.

« Réveille-toi, tu ne le sais pas encore, tu l’aimes et tu t’en rendras compte dans quelques heures tes sentiments t’envahirons sans que rien ne peu arrêter la locomotive. »

Elle prononce, « Fred, Fred, Fred » et elle se réveille en sueur.

 

Frédéric sursaute, il va voir si tout va bien, il frappe et dit.

– Justine ça va.

– Oui, oui, ça va, merci, j’ai rêvé.

– Un mauvais rêve.

– Non, pas du tout, plutôt surprenant, dit elle avec un petit rire.

– Tant mieux, je vais me coucher.

– Te coucher, tu n’étais pas au lit ?

– Non, je n’avais pas sommeil, j’ai regardé la télé et écouter de la musique douce.

– Ah, bonne nuit, au fait, il est quelle heure.

– Trois heures vingt.

– Merci et ben, tu ne vas pas dormir beaucoup.

– Aucune importance, j’ai l’habitude, mon métier parfois ne m’en donne pas l’occasion.

Silence ;

« Son métier, son métier, il n’aurait pas pu choisir autre chose. Pense t’elle.

Elle se rendort, d’un sommeil léger, agité, elle rêve qu’elle fait l’amour, mais ne voit pas le visage de son amant.

 

Béatrice Montagnac



17/12/2020
8 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 57 autres membres