Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 11

En France, quinze jours plus tard.

 

Un événement qui pourrait changer le cours de l’histoire, et cela devrait inquiéter Alban.
À la radio sur toutes les ondes du monde, une alerte est diffusée. (évasion spectaculaire de Martin Cordommier le tueur en série qui a fait trembler la France et l'Europe)

L'homme de main du procureur arrive à Paris seul en avion privé, car la compagnie aérienne de Cuidad Juarez, il n'y a pas de départ avant une semaine et de toute façon, il doit avoir, rendez-vous avec Martin dans un hôtel parisien, demain, le vingt-neuf août, puis pas besoin de le faire évader comme convenu, le tueur a pris les devants, il n'a pas attendu l'aide des hommes d'Adrien.
Cela expliquerait, pourquoi Antonio Marièze soit venu sans escorte.
Antonio va loger chez un ami français mafieux de surcroît. Martin de son côté méconnaissable, les cheveux blanchis, le regard encore plus pénétrant et quelques rides qui ne gâche en rien sa beauté sauvage, lui, il va dormir chez sa maîtresse du moment, sa complice.

 

Au Mexique.


Maria se promène dans la galerie marchande de Juarez, elle ne passe pas inaperçu, les hommes se retournent sur son passage, mais elle s'en fou littéralement, elle a d'autres chats à fouetter et profité de son temps libre.
Elle observe un couple qui parle aux gens et prend des notes, l'homme est plutôt beau, et la femme elle n'est pas mal non plus, elle écoute discrètement un brin de leur conversation avec une dame.
– Madame, vous souvenez-vous de Joël et de son petit garçon Justin Frimax ? Dit l'homme.
– Oui, bien sûr Monsieur, l'enfant, était bien charmant, son père, je ne pourrais en dire autant. C'est une bien triste histoire, n'est-ce pas leur assassina.
– Oui, je suis là pour ça, je reprends l’enquête avec cette charmante personne qui m'accompagne, si vous vous rappelez de quelque chose même infirme, c'est important.
– Oui, à l’époque, Joël fréquentait un mafieux, le frère de sa femme, je n'ai plus eux de nouvelle d'elle depuis le drame. Vous savez à mon âge ! Et cela remonte à vingt ans. Je me demande ci, je la reconnaîtrais.
– Voici mon numéro de téléphone, Madame.
Elle prend le papier, puis elle lui souris.
Alban se retourne, regarde Justine, qui semble bien reconnaître la veille dame.
Soudain, une femme, lui rentre dedans en regardant en l'air.
– Mais vous ne pouvez pas regarder devant vous ? Lui dit-il sans lever la tête.
– Monsieur, je suis désolé, la décoration est magnifique ici.
– Hé, j'en ai rien à foutre de la déco, regardez mon dossier, il est tout éparpillé. Il daigne enfin la regarder et stupeur, cette femme sort vraiment de l'ordinaire, rien n'avoir avec les filles du pays.
– Heu, je peux vous aider ?
– Non, non, ça ira bien, Justine, pouvez-vous m'aider ?
– Oui Alban, voilà votre chemise et les papiers sont maintenant en place.
– Merci.
– C'est votre femme ?
– Non et de quoi je me mêle, et vous, qui êtes-vous déguisée comme ça ?
– Non, mais, je m'habille comme ça me plais, non. Mon nom est Maria, je suis une touriste, et vous ?
– Alban détective privé, elle s'est Justine, je travaille pour cette dame.
– OK, bon, moi, je dois aller, faire mes emplettes.
– Bon vent et faite attention fagotée comme vous êtes, ici ce n'est pas prudent, vous savez, cacher un peu plus votre anatomie, lui dit Alban en souriant.
Alban et Justine, s’en vont la laissant là en plan, ils ont mieux à faire, puis demain, Alban ira sur le lieu de l’assassinat de Joël le mari de Justine.
En cours de route, ils interpellent d'autres personnes susceptibles d'avoir connu le couple, cela n’a donné rien de concert.
Ils rentrent donc à l'hôtel, vont dîner en discutant de tout et de rien.
Plus tard, Justine rejoint sa chambre, elle va prendre une doucher et aller se coucher, le sommeil tarde à venir, elle pense au détective qui est judicieux et pointilleux, ses questions sont posées minutieusement.
Après sa toilette Alban a allumé la télévision, il écoute les informations et là, il tombe des nues, en apprenant l’évasion de son ennemi juré.
« Mince, il ne manquait plus que ça, bon, pas de panique, ce fou ignore où je suis.»
Il éteint le poste de rage.
Puis il va étudier les nouvelles infos recueillies pour son enquête. Mais la nouvelle le perturbe, il ne peut pas se concentrer sur son travail.

Alban, le lendemain, va instinctivement prendre sa veste et fouiller dans les poches, bingo, il y a un petit mot de Maria.
Hôtel Maria Bonita à quinze minutes d'El Paso ZOO. Texto code MRA avec de différents numéros de portables jetables, MRA c’est l’indice à suivre, pour m’appeler ou me répondre après l’envoi du message, cela permet de savoir que c’est bien toi ou moi qui appelle, discrétion assurée, le reste comme tu l'as constaté, je m'amuse. Je t'aime.
Ah ça pour s’amuser, elle s’est bien défoulée, dit-il à haute voix.
Il ne lui parlera pas de la mauvaise nouvelle, enfin, pour le moment.

En France.

Antonio et Martin se rencontrent donc, dans un Hôtel de petite facture. Sans se dire bonjour, ils se mettent à table.
– Antonio, ne me demande pas comment je me suis évadé, ça, c'est mon affaire, passons au fait, vous avez besoin de moi pour détourner la vérité dans une enquête au Mexique, c'est cela, bien alors dites-moi tout.



28/09/2017
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