Béatrice passionnément poésies

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Vingt ans plus tard suite 111

Vingt ans plus tard suite 111

 

Alban en fin d’après-midi, il prend contact avec le capitaine Augustin Simoner, qui est surpris de son appel, il lui répond,

– Bonjour Alban, c’est un plaisir d’avoir de vos nouvelles, puis si j’ai bien compris Martin serait donc ici en Allemagne, sous le non de Félix Rivaux et que deux femmes mannequins seraient en danger, bien, moi qui ne pensais pas un jour réentendre parler de ce tueur sanguinaire.

--Oui, j’imagine votre surprise, capitaine, vous acceptez, de travailler avec nous.

– Bien entendu, pas de soucis, que ferais-je pas pour que cet homme tombe pour de bon, c’est qu’il est coriace le coco.

– Merci, Je vous envoie par mail, toutes les infos sur les filles, pour qui elles travaillent et toutes les nouvelles informations sur Martin, depuis son évasion, vous allez voir c’est une histoire à dormir debout.

– Bien, dès que je reçois votre mail, nous, nous mettrons rapidement au boulot, bien que je sois sur une autre affaire qui va se terminer, mais cela ne me pause aucun problème, au revoir, on se tiendra au courant.

– OK, si cela s’avère nécessaire, nous, nous déplacerons, à bientôt, Augustin.

Et chacun coupe la communication.

– Alors, il est partant pour nous aider, lui demande, Dorothéa.

– Oui, pas de soucis, toi, tu penses qu’il va les kidnapper ?

– Non, je pense qu’il va être plus malin que cela.

– hum.

– Oui, faire ami, ami avec elle les mettre en confiance et les monter l’une contre l’autre et détruire leur carrière avant qu’elle ne s’envole.

– J’y avais pensé aussi, quoi qu’il arrive, il se lavera les mains.

– Tu pensais, donc, à quoi, toi ?

– Ma chérie, plusieurs scénarios sont envisageables, la jalousie qui conduit parfois au meurtre, où un chagrin d’amour qui va mener au suicide l’une d’entre elles.

– Oui, Martin est un manipulateur et il agit avec plus de subtilité aujourd’hui, moins de violence direct, de sang, mais ! C’est et restera un tueur.

– Sans se salir les mains, par intermédiaire direct où indirecte comme nous le supposons dans sa démarche actuelle, dit Alban.

– Oui, Quelle stratège utilisera t’il ? Ça, nous ne pouvons pas l’affirmer encore, avec lui, tout est possible pour arriver à ses fins.

Alban, sourit et téléphone à Frédéric, pour lui dire que finalement Martin n’est pas en Normandie, Alors, il lui demande, si cela le dérangerait de partir pour l’Allemagne et de travailler avec Augustin.

Fred lui a répondu, que cela ne le dérangeait pas, qu’il est partant pour retravailler avec le capitaine, et qu’il va mettre au courant Justine, puis la rassurer.

 

En Normandie,

 

Fred a tout dit à Justine.

– Alors, comme ça tu partirais en Allemagne pour aider la police fédérale, OK, tu n’abandonneras jamais ton métier, au fait ?

– Rassures-toi, je ne prendrais pas de risque inutile, et puis cette mission sera la dernière, Martin ne peut pas et ne doit pas s’en sortir encore une fois, une fois de trop, on est bien d’accord ?

– Très bien, écoute moi bien, je quitte mon boulot et je travaille avec toi, car j’en doute que tu puises un jour envisagé de quitter ce métier que tu aimes par-dessus tout, et ne dis rien car au fond de toi tu le sais que trop bien.

Frédéric reste interdit devant un tel aplomb, puis il sourit, cette femme, le surprendra toujours et cela renforce ses sentiments pour elle.

– Tu ne dit rien !

– Justine, tu m’as bien dit de me taire non ! Bon, si je te dis, que tu es têtu et aussi inconsciente, où alors, je me pose la question, serais-tu sur la même longueur d’ondes que moi, je te parle de sentiments ?

Elle rougit comme une gamine prise en faute.

– Hum, que veux-tu dire ? Lui répond t’elle faisant l’innocente.

Il la regarde avec ses yeux de velours et son sourire irrésistible, puis il dit.

– Pourquoi, se voiler la face, toi et moi ?

– Fred, je ne vois pas où tu veux en venir, je te trouve bien sympathique, poing !

– Menteuse !

Il prend son visage entre ses mains et l’embrasse avec ardeur, elle répond à son baiser et troublée elle le repousse et puis à son tour l’embrasse aussi.

 

Béatrice Montagnac

 



21/04/2021
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