Béatrice passionnément poésies

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Vingt ans plus tard suite 113

Vingt ans plus tard suite 113

 

– Bonjour Claudine, bien dormi ?

– Oui, super, il est quelle heure ?

– Onze heures, chut, tu en avais besoin et moi je suis debout que depuis vingt minutes.

– OK, Marina, après tout, on est de repos.

– Et cela tombe, bien, on a du pain sur la planche, un plan à mettre en place, tu sais nous en avons parlé hier.

– Oui, on déjeune et nous en discuterons.

- Installe-toi, c’est prêt, tu as le choix, c’est un petit-déjeuner complet, il y a des fruits, du yaourts, du fromage, du jambon où du bacon, des biscottes ou du pain complet, des œufs aussi.

– Merci, Marina, tu as bien dormi ?

– hum, hum.

Elles prennent le temps de déguster et d’apprécier la bonne nourriture.

– Claudine, ton rôle sera donc de lui faire croire, qu’il te plaît, cela ne sera pas un problème puisque qu’il a senti ton intérêt, pour lui et il doit continuer à le croire, et moi, je vais foutre la zizanie, dans soi-disant votre « amour ».

--Très bien, donc ton rôle à toi serait de me rendre jalouse, mais comment vas-tu t’y prendre puisque tu l’as envoyé baladé ?

– C’est vrai, mais parfois cela séduit les hommes de leur résister.

– Oui, avec lui, heu, c’est certainement dangereux.

– Hé, cela me plaît bien, Claudine nous en avons appris sur lui, alors à nous de jouer avec ses poings faibles, ce genre d’homme n’aime pas être dominé, tu joueras la gentille et hop il sera attiré, par ce qui lui résiste.

– Ouais, super, Marina, je suis partante.

 

Martin lui aussi met en place son piège, son choix se porte sur la jalousie.

Et sa technique, lui sera t’elle fatale. Suspense…..

 

En Normandie,

 

Justine est transformée avec sa nouvelle coiffure sexy, et une nouvelle façon de s’habiller plus sensuelle, plus féminin.

Adieu jean large, pull difforme et tennis.

Dans sa valise un petit escarpin, une chaussure à talon, trois robes printanières au décolleté plongeant, juste ce qu’il faut, des tops, des hauts pimpants, deux jupes, deux jeans ajustés, chemisiers et pantalons habillés. Le tout mettant en valeur sa silhouette fine, puis le nécessaire de toilette et maquillage.

Un changement radical, on est loin du garçon manqué, qui ne manquait pas de charme, un style qui était soigné non négligé.

Fred lui aussi, c’est fait un nouvelle coupe de cheveux, pour le reste rien de changé, puisque Martin ne l’a jamais vu sous sa véritable apparence.

L’après-midi a passé vite, le départ approche ils sont fin prêt, pour s’envoler dans un peu plus d’une heure, Fred laisse sa voiture au garage.

 

L’avion décolle, la nuit est clair, l’air est doux, ce premier jour de printemps.

Ils arrivent détendus, après un petit roupillon.

Une navette les emmène au gîte, qui se trouve isolé de Munich, mais pas trop loin pour y aller soit à pieds, “pour ceux qui sont de bons marcheurs,” ou avec la navette.

Ils s’installent, les bagages défaits, leurs affaires rangées, ils vont se détendre devant la télé qui fait des siennes.

– Ça commence bien, dit Justine.

– Regarde, l’antenne où le décodeur, sont-ils branchés ?

– C’est fait, voilà ça marche.

– Bien, il y a quoi, au programme ? Dit Fred en regardant le magasine télé posé sur la table du salon.

– Mince il n’est pas d’actualité, je vais voir sur mon portable.

– OK, Alban doit nous appeler, ce soir ou bien demain matin ?

– Demain matin, ma puce.

– Moi je vais prendre une douche et dodo.

– Dodo, hum, t’es sûr ? Bon, j’éteins la télévision, je viens ma douce.

 

                     Béatrice Montagnac

 



06/06/2021
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