Béatrice passionnément poésies

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Vingt ans plus tard suite 119

Vingt ans plus tard suite 119

 

Alban et Dorothée discute, après l’appelle de Fred.

 

--Hé, bien, voilà un couple qui nous ressemble, ils vont en voir de toutes les couleurs en travaillant cote à cote, dit Alban.

– Oui, nous le savons bien, nous ! Mais c’est stimulant est passionnant de partager nos métiers, je dirais, dangereux et enrichissant à la fois.

– Oui, ma chérie, Fred a toujours été un solitaire et Justine un femme plutôt secrète, un peu effacée, maintenant, c’est une autre femme, c’est surprenant, tu trouve pas ?

– Hum, tu sais toute cette histoire l’a forgé.

– Oui, et maintenant, nous sommes reliés par le même désir, faire tomber, Martin de piédestal.

– Hé, ben, même en vacance, boulot, boulot , dit.

– Que veux-tu, j’gère les deux.

 

En Allemagne,

 

Un bon mois est passé, Justine, c’est bien intégrée dans l’agence comme maquilleuse et elle a réussi à rendre Martin chèvre.

Peu à peu, le piège se referme sur lui.

 

Dehors, le temps est magnifique et frais, une fin d’avril resplendissante et en plus, tout sourit pour le couple, leur complot contre Martin tiens la route.

 

Claudine et Marina défilent pour la saison automne hiver, avant de s’envoler pour New York et d’entamer leur carrière internationale.

 

Martin s’est détourné des filles, amoureux fou de Justine “Corine”, l’homme semble avoir perdu ses moyens.

 

Il se lève, la tête dans les nuages, son cœur s’emballe en pensant à elle.

“Quelle femme, serais-je prêt à changer pour elle, et donc de me ranger ?”

Il va prendre une douche et se préparer pour aller prendre son petit-déj’, au bistrot familial “le coquelicot”.

Arrivé, il s’installe et commande un petit-déjeuner complet.

Il sait que Corine, va passer avant de prendre son travail, il attend sa venue, le cœur battant.

 

Justine arrive, elle va à sa table et s’assoit.

– Bonjour, vous avez bien dormi ?

– Oui, merci, en pensant à vous, je me suis endormi, comme un bébé.

– He bien, moi aussi, dites-moi, Personne c’est vraiment votre prénom.

– Curieuse ! Mais, ne le répétez à personne, appelez-moi Félix ou Marin comme vous voulez.

– Félix, j’aime bien, vous avez donc deux prénoms ?

– Oui, le premier c’est Martin.

– Martin, je commence dans vingt minutes, si vous voulez m’accompagner, en attendant que vous terminez votre brunch, je vais prendre un café.

Elle appelle le serveur et commande un expresso.

Pendant qu’il mange, elle l’observe et lui dit,

– Vous me plaisez et je crois, que je ne vous, suis pas indifférente ?

Surpris, il sourit et bafouille, n’en croyant pas de ses oreilles.

– Heu, et bien, on ne peut rien vous cacher, vous !

– Cela se voit comme votre nez au milieu de la figure.

Elle rit de le voir complètement désorienté, en pensant ;

“ C’est trop beau pour être vrai, soit, il est vraiment amoureux, ou bien, il a tout compris et joue son va-tout ? ”

– Ô, nous pouvons nous tutoyer, Corine.

– oui, pourquoi pas, tu as fini, on y va, je paie l’addition, et tu n’as pas le choix.

– OK, OK.

Elle paie leur facture, puis ils sortent du café.

Arrivés à l’agence, elle l’embrasse et va bosser, elle attend qu’il parte et fait signe à Fred qui est caché plus loin, derrière le bâtiment.

 

Béatrice Montagnac



29/08/2021
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