Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 12

– Voilà, un détective privé a rouvert une affaire vieille de vingt ans le meurtre du mari et du fils de Justine Frimax, qui l’a sollicité, nous ne souhaitons pas, qu'il découvre, qui est le meurtrier.

– À très bien, seulement moi, je dois connaître la vérité pour faire ce sale travail, je veux que vous me donniez un faux passeport, et pourquoi pas celui du mort hé !
Il se met à rire.
– Tu sais pour le passeport, on a tout prévu, puis les instructions, c'est le procureur qui les donnera.
– À bon, mais mon petit je ne fonctionne pas comme ça moi, tu me dis avec qui je dois travailler et je décide d'un plan à suivre.
– Adrien Santhanio, son véritable non Alexandro Pradays le demi-frère de Justine, il a tué le vrai procureur et il a pris sa place, il est aussi impliqué dans le meurtre de son mari, c'est un ancien mafieux qui travaille discrètement maintenant dans le milieu, tu comprends.
– Oui très bien cela me plaît, mais je suis sorti de prison pour autre chose, c'est la raison pourquoi je ne t'ai pas attendu, mon but est de détruire celui qui m'a jeté au trou, oh, il avait raison, mais que veux-tu !
– Je sais, nous savons pour vous et Alban, c'est pour cette raison que nous voulions vous faire évader, je me doute bien que pour vous que c'est une bonne surprise.
– À bon, explique-moi, au fait qui est ce détective.
– Alban Salamandre, justement et il est renommé pour être un des meilleurs et il est futé.
Martin fait de gros yeux et dit.
– Sapristi ! Si je m'attendais à cela, ouah, alors là, mille fois oui.
Antonio le regarde avec le sourire jusqu'aux oreilles.
Martin poursuit.
– Ouvre bien tes oreilles et écoute-moi bien. Il me faut une photo, du défunt vieilli de vingt ans, un passeport à son nom, tu préviens Adrien de mes exigences et c'est non négociable, nous aurons tous à y gagner, vois-tu, Alban, c'est mon homme et je rêve de le rabaisser plus bat que terre, le tuer ne m’intéresse plus, c'est bien plus... Bon, j’attends la réponse de votre supérieure ce soir et demain nous partons pour le Mexique, alors débrouille-toi.
– OK, j'ai les billets pour demain, départ en fin de matinée, j'appelle tout de suite le procureur.
Il téléphone et raconte son entretien avec Martin, Adrien donne le feu vert au tueur, car il avait déjà sa petite idée du déroulement de leur entretien.
En raccrochant son portable, il est au ange.
Antonio, dit à Martin.
– OK, ça marche, Adrien était content, hum, comme ci, il se doutait de votre proposition, bravo. Pour le passeport, je l'ai, il est dans une enveloppe cachetée, il est bien au non de Joël le défunt.
Il la donne à Martin qui le vérifie, il est satisfait.
– Comment allez-vous faire, en si peu de temps pour ressembler à la photo sur le passeport, décidément le procureur s'est bien renseigné sur toi, pour connaître tes intentions, bon, je l'ai un peu aidé, après mes recherches sur toi, il a donc anticipé, c'est à croire qu'il s'est mis dans ta peau.
– Antonio, rien ne sert de penser, c'est qu’il serait plus malin que toi, et moi si je m'attendais à cela, que demander de plus, c'est le pied. Votre procureur aime créer l’effet de surprise. Ah oui, ne vous inquiétez pas mes amis avec ma poule ont le matériel nécessaire pour mon déguisement, puis dis à Adrien de contacter un bon chirurgien pour la transformation définitive, à moins qu'il est prévu cela aussi, hum, je crois que nous allons bien nous entendre, lui et moi.
– Je pense que oui, vu que les papiers sont déjà faits.
– Demande-lui quand même avant demain, d’accord.
Antonio, rappelle le procureur, qui lui confirme, qu'il avait, bien prévu cette éventualité.

La nuit pour Martin sera longue, à deux heures du mat (dix-neuf, au Mexique, un jour plus tôt.) Il reçoit par Mail sur un portable volé, la photo de Joël vieillie de vingt-ans, ainsi, il se met au boulot avec son matériel, en pensant.
« Si ce n'est pas au top, des lunettes de soleil seront indispensables, mais si cela s’avère parfait alors pas d’opération, maquillage démaquillage fera l’affaire tous les jours, à moins que ce cher Adrien paye l’addition, du relooking. »
Il sourit et va donc se coucher, il lui reste quelques heures, pour dormir.


Au Mexique.

 

Alban reçoit un texto de Maria.
« MRA, appel moi. »
Il l'appelle donc de sa chambre, cela tombe plutôt bien.
– Bonjour ma douce, dis-moi tout.
– Tu as eu la mauvaise nouvelle, Martin s'est évadé.
– Oui, j'ai entendu cela hier.
– Il va falloir être prudent.
– Oui, mais nos apparences ont changé, quoique avec ce guignol, aller savoir ! Et puis il ne sait pas où nous sommes.
– Cela, en es-tu sûr ? Il faut tout imaginer, avec ce coco.
– Tu ne crois pas si bien dire, bon, c'est une affaire à suivre en plus de mon enquête.
– À demain bien sûr et on ne se connaît pas.
– OK, un petit indice, non.
– Je serais à l'office du tourisme, je t'aime.
– Moi aussi bisous.
Ils raccrochèrent ensemble.
Alban retourne sur le dossier, certains éléments ne sont pas cohérents.
« Pourquoi aucune recherche des corps a été effectuer après leur disparition, c’est plutôt louche, des policiers sont certainement impliqués. Merde, et s'ils étaient vivants, non, cela me semble peu probable et Justine serait-elle manipulée depuis le début ? Cela serait un coup monté bien l'huiler et zut, ce n'est pas du gâteau tout ça, une grosse merde, oui ! »
Il épluche une à une les feuilles du document, revient sur certaines pages, puis il pose le tout en pensant à Martin.
« Bizarre, cette évasion, surtout maintenant, j'ose espérer que le procureur, n’ait pas eu cette idée tordue de prendre contact avec ce fou, non comme je l’ai dit à ma puce, ce serait tiré par les cheveux. Mais sait-on jamais. »
Justine, elle, elle prend une douche pour décompresser, ensuite elle lira un roman à l'eau de rose de quoi rêver un peu. Deux heures plus tard, elle s'endort, le live à la main, qui finit par tomber sur le sol.



02/11/2017
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