Béatrice passionnément poésies

- Eh bien non, voyez-vous une enquête bâclée un procureur mort soit disant d'un arrêt cardiaque, et je pense que la drogue était une diversion, alors, soit vous continuez dans cette direction avec moi ou je poursuis seul sans votre consentement.
Adrien semble réfléchir à la réponse à lui donner, il décide de jouer le jeu.
Il pense donc avec appréhension.
« Alban représente vraiment un grand danger, mais je l’espère plus pour longtemps, Martin va entrer en scène et nous donner un sacré coup de main.
- OK, Alban, je prends note, nous enquêterons, dans ce sens.
- J’espère bien que vous me donnerez enfin une piste, car à cette époque où étiez-vous, ici, non ?
 Alban sourit, il voit son visage blanchir et il sait qu'il ne ferra rien de tout cela, mais quelle importance, il travaille avec Dorothéa dans l'ombre.
Il prend congé, en lui disant au revoir sans lui serrer la main.
Adrien reste assis le regard sombre.
Adrien est fumasse, Alban n'a même pas pris le temps de lire le dossier qu'il lui avait préparé et en plus le compte-rendu du détective est sur la bonne piste, il a grandement besoin de l’aide de Martin.
     
Maria (Dorothéa) quitte Cathia qui repart travailler. Elle va au musée passer une bonne après-midi avant de contacter son cher et tendre amour.
     
Alban est de retour à l'hôtel, satisfait de son effet sur le procureur, mais il sait qu'il faut rester prudent.
Il va frapper à la porte de Justine.
- Qui es-ce ?
- C'est moi Alban.
- J'arrive.
 Elle lui ouvre et le fait entrer.
- Justine, je pense que la piste d'un trafic d'organe serrait la bonne, tu aurais vu sa tête à ton frère.
- Vois-tu, je n'aurais pas imaginé ça, que fait-on maintenant au juste.
- On collabore et en parallèle nous enquêtons sans lui, il faut prendre les devants.
- OK.
- Justine, j'ai un autre problème, cela ne concerne que moi, un tueur que j'ai fait interner, s'est évadé et je mets ma main au feu, qu'il cherchera à me retrouver, vois-tu, je suis l'homme qu'il veut tuer ou pire, détruire. Mais il pourrait avoir changé, la prison ça change un homme en mieux ou en pire. En pis, cela ne m’étonnerait pas, et puis il peut aussi se déguiser, c'est sa spécialité.
- Oh, merde ça alors, quelle galère.
- Je vais être sur mes gardes, quoi qu'il fasse, je peux le reconnaître grâce à un petit détail, si infirme dont il ne se doute pas que je l'ai remarqué, c’est une tache de naissance sur sa main droite et martin a grandit, mais sa tache est toujours là, mais plus petite.
Quoi en grandissant ! Il aurait rétréci, bizarre, non ?. Lui répond-t-elle.
Alban est pris d'un fou rire, il lui dit.
- Non ! Pas lui, c’est la tache qui a rétréci, tu comprends mieux là. Dit-il avec le sourire.
- Ah, évidemment j’avais mal capté. Tu connais ce Martin depuis l’enfance ?
- Oui, je le connais trop bien ce type. Mon frère de cœur, m'en avait déjà parlé et il avait remarqué avant moi, cette tache.
- Votre frère de cœur ?
- Mon meilleur ami, Chris était un grand inspecteur respecté, que cet assassin a tué. Dit Alban, les larmes aux yeux.
- Désolée, je...
Il lui fait signe de la main, que ça va aller. Il regarde Justine et lui dit.
- Maintenant, je vais dans ma chambre, on se retrouve pour dîner à plus.
- Oui, répond Justine.
Le temps passe, Justine regarde un feuilleton et Alban de son coté fait d'autres recherches sur internet.
Il est bientôt dix-huit heures, Martin devrait arriver dans un peu plus d'une heure.
Adrien est impatient de le voir, pour mettre au point leur plan.
 
Maria a passé une belle après-midi et apprit un peu plus d'histoire sur cette ville dite maudite, Juarez Ciudad.
Elle va contacter son chéri pour un rendez-vous nocturne discret.
Elle tape sur son potable jetable ; MRA le code secret de communication et envoie le texto à Alban, qui le reçoit, le lit puis, il l’appelle, deux, trois, quatre sonneries Dorothéa décroche.
- Rendez-vous sur la plage nord vers vingt-deux heures trente, à cette heure il n'y a personne, fait-toi discret.
- J'y serais bisous ma belle.
     
Il est dix-neuf heures dix minutes, l'avion atterrit sur la piste privée du procureur à Juarez Ciudad. Le tueur en descend, dix minutes plus tard sous les traits de Joël Salamandre, maquillé à la perfection.
     
Alban pense à son rendez-vous, aux bons et doux moments qu'il passera avec sa douce sur une plage.
     
Maria se prépare pour cette rencontre avec son cher et tendre.
     
Le tueur, lui, savoure d'avance sa revanche et quelle revanche, mais le destin lui donnera t'il raison ?
     
Les heures passent, il est vingt-deux heures Alban part discrètement à son rendez-vous galant, mais aussi pour le travail entre parenthèses.
 
Le procureur est dans sa résidence privée avec Martin, qu'il hébergera gratuitement et discrètement.
De ce fait, il est bien content finalement que sa femme ait quitté le domicile conjugal.
     
Sur la plage, les deux amoureux se retrouvent dans un endroit effectivement désert, ils s'embrassent fougueusement.
- Mon chéri, je veux faire l'amour ici sur ce rocher-là, oui, oui tu m'as bien entendu.
- Cela ne m’étonne pas de toi, peu importe le lieu. Lui dit-il en lui caressant les cheveux.
Ils enlèvent leurs vêtements mutuellement. Le vent chaud souffle sur leur peau, une caresse qui s’accompagne de leurs mains glissant sur leur corps excités, leurs cris se mêlent à celui des mouettes, une symphonie sensuelle. Ils sont seuls au monde à cet instant magique propice à l'amour charnel.
Oubliant à ce moment précis ce qui les attend les jours à venir.
Ils se rhabillent les yeux dans les yeux.
- Nous devrions discuter de choses sérieuses, Martin a certainement le projet fou, de te retrouver et toi et moi savons qu'il se déguisera, mais je me suis posé une question, bizarre cette évasion maintenant, à moins que... le procureur soit de mèche.
- Oui ma chérie j'y ai pensé, Adrien connaît certainement notre histoire, il a dû se renseigner sur moi, mon parcours, cela me semble logique, il commence à comprendre que je ne lâcherai pas et ce Martin peut lui rendre service.
- En tous les cas, il reste à savoir comment ils vont procéder, quel sera leur plan, nous devons être vigilants.
- Oui, et ne sous-estimons pas ce tueur, tu le sais, son complot pourrait être bien tordu, comme lui !
- Je sais, s'il est au courant de l’enquête en cour je crains pour Justine et je viens moi aussi de penser à quelque chose, je lui demanderai si elle a une photo de son mari, comme ça avec un logiciel, je le vieillirai.
- Hum, je vois ou tu veux en venir, tu crois qu'il aurait pensé à cela, vois-tu, j'y ai pensé aussi, tordu comme il est, plus rien ne nous étonne, mais aurait il oublie que nous le connaissons trop bien, à moins qu'il y ai pensé aussi !

- Une idée bien rodée, Justine pourrait croire qu'il s'agit de son mari.
- Possible tu sais son visage était rendu méconnaissable  par les impacts de balles et les coups, elle pensera qu'elle c'était trompée ce jour-là, mais le problème, c'est qu'il portait une médaille, qu'elle lui avait offerte.
- Oui, effectivement, que va-t-elle croire et penser ?
- Pour l'instant ce ne sont que des suppositions, mon chéri.
- Oui, tu sais, il y a une chose que je ne t'ai pas encore dites, une révélation que Justine m'a faite.
- Ah, quoi donc ?
- Elle m'a enfin donné son nom de femme mariée et je dois vérifier cela et avoir une explication avec ma mère
-  Que cherches-tu à me dire ?
-  Écoute, je contacterai maman et je te dirai ça, cela semble tellement incroyable
- Tu ne me fais plus confiance, maintenant ?
-  Bien sûr que si, bon OK,  son mari s’appelait Joël Salamandre.
- Ben, dit donc pour une nouvelle c’en est une surprenante, tu as vérifié ?
- Oui, il ne reste plus que maman le confirme.
- Martin jouera donc là, son atout.
- Oui, mais je peux le reconnaître.
- Ah oui, sa petite tache sur sa main, bien, je vais faire des recherches de mon côté.

 Après un baiser langoureux, ils se séparent du travail les attends.