Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 16

        

Martin s’est bien installé chez Adrien. Il se repose avant de mettre au point une dernière fois son plan avec le procureur.

Alban est de retour à l'hôtel, il rejoint sa chambre discrètement, s'assoit sur le lit, il soupire et se relève, il va prendre son ordinateur en regardant l'heure, il est une heure quinze du matin.
Il fait des recherches sur d’éventuels articles de l'époque au moment des faits et bingo, il tombe sur des photos prises sur la scène du crime, franchement, il y a de quoi se poser des questions.
Joël est vraiment méconnaissable, il avait bien une chaînette avec un médaillon au cou.
« Bon, cela peut avoir deux cas de figure, soit c'est un vagabond à qui on a mis les affaires personnelles de son mari ou c'est peut-être lui, mais dans le premier cas, que lui est-il vraiment arrivé ? »
Il regarde une dernière fois l'image et remarque deux détails fort intéressants et cela confirme sa première hypothèse.
Il se lève et il sort de sa chambre, en allant à la porte de Justine, puis il regarde l'heure, ce n’est pas vraiment une heure pour la déranger, donc il retourne sur ses pas et rentre sa chambre.
« Demain, il faut absolument que je lui parle, avec du recul, elle pourrait bien douter et cela me porterait à penser à quelque chose de beaucoup plus machiavélique. »
Il va se coucher tout habillé sur le lit et sombre dans un sommeil agité.
Le lendemain, Alban frappe à la porte de Justine, qui lui ouvre.
– Bonjour Alban, je suis prête pour le petit-déj.
– OK, mais avant j'ai quelque chose à te montrer, une photo prise sur le lieu du crime, par un journal indépendant et regarde bien, tu me diras avec franchise, ci aujourd'hui avec certitude que c’était bien ton mari, j'ai remarqué deux détails qui ont été ignorer, volontairement ou pas ?
– Très bien, pourquoi pas maintenant, faisons monter le petit-déjeuner, quand dis-tu ?
– Je ne demande pas mieux.
Justine prend le téléphone de la chambre et passe la commande du petit-déj et elle prend son sac à main.
Ils sortent de la chambre, elle ferme la porte, puis ils vont dans la chambre d'Alban.
Alban allume son ordinateur et ouvre la page qu'il a mise dans ses favoris, et il montre la photo à Justine, qui la regarde attentivement.
– Que remarques-tu ?
– Pour l'instant rien, ah, attend, ses chaussures sont lacés de gauche à droite, comme si ont les avait mises sur le cadavre et il ne portait jamais de chaussette jaune, il détestait cette couleur.
– Exacte, ce qui veut dire que cet homme a été habillé avec les affaires de ton mari, un clochard probablement.
– Alors, mon mari est mort, ou vivant ?
– Je ne peux te répondre encore avec certitude, mais je pense qu'il est vivant.
Elle le regarde déconcerter, Alban lui montre sur la photo qu'il a agrandi, il apparaît alors sur l’image un badge qui aurait été oublié, et il dit.
– Lis bien ce qui est écrit dessus.
Elle lui répond.
– Le ciel des rapaces maîtres du monde soleil rouge fécond, mais c'est quoi ça ?
– Plus je réfléchis, plus je vois un réseau, un temple ou une secte.
– Quoi !
– Oui, voilà ma déduction, à l'époque des enfants sont tués, aussi des disparitions de jeunes adultes à ce jour ils n'ont jamais été retrouver, une enquête bâclée et votre frère un mafieux qui un jour disparaît et réapparaît maintenant, comme procureur, c'est une couverture irréfutable, donc je pense qu'il est le dirigeant de cette secte, il fait kidnappés gens pour qu'ils s’accouplent et faire des enfants, puis ils seront peut etre tués pour leurs organes, la drogue comme je te l'ai déjà dit est une couverture, maintenant, il nous faut prouver tout cela, si mon hypothèse est bonne ? Ce ne sera pas un jeu d'enfant.
Justine ne dit rien, elle comprend que son cher frère est bien plus dangereux qu'elle le pensait.
Alban poursuit.
– Maintenant, je pense qu’il a peut-être contacté un tueur redoutable, l’homme qui veut ma peau, étrange, n'est pas ? Cela va être une enquête très très difficile, alors, tu me suis toujours ?
– Oui, mon frère, je m'en fous, je suis déterminée plus que jamais à poursuivre cette enquête avec toi.
– À la bonne heure, je vais t’avouer une chose ou plutôt deux, je sais que tu es de mon côté désormais et la deuxième, la femme farfelue, que nous avions dernièrement rencontré et bien, c'est ma femme, je n'ai jamais divorcé, elle va jouer un rôle déterminant, elle a changé un peu ses plants, elle devait me séduire, mais cela aurait été trop soupçonneux, elle va charmer ton frère et le faire marcher, puis lui faire croire qu'elle aime les femmes, lui faire perdre pied quoi.
– Ouah, là, là, j'ai besoin d'un bon café calva, alors il arrive notre le petit déjeuné ? Et puis vous êtes vraiment trop forts, vous deux.
Au même, moment, on sonne à la porte, c’est le garçon d’étage.
Alban lui ouvre et prend le plateau et il lui demande, s'il peut leur ramener du calva.
– Oui, monsieur, c’est possible, un verre ?
Oui, merci bien, jeune homme.
Il met tout ça sur la petite table et ils prennent leur petit-déj.
– Justine, il va ramener du calva.
– Sérieux ?
– OUI.

Martin ce réveil dans sa nouvelle chambre chez Adrien, dehors le soleil brille, la chaleur commence déjà à se faire sentir, un mois de septembre très chaud, c'est peu dire que les jours à venir seront chaud !
Il va à la cuisine prendre son petit-déj, le procureur est déjà attablé un bol de café fumant, des œuf à la coque et une tarte aux pommes. Il dit à Martin.
– Viens t'asseoir là et partager le café, tarte aux pommes ou mirabelle il y a le choix également yaourts, fromages, comme tu veux, tu peux me tutoyer aussi.
– Merci, j'en ai bien besoin.
– Je te vois sous ton vrai visage ce matin, belle gueule.
– Hé, mais bon tout à l'heure, j'occuperais la salle de bain un bon moment.
– Houé pas problème et le maquillage, c'est la solution idéal pour la discrétion, une opération cela laisse des traces administratives, etc.
– Ça, on en reparlera, pour l'instant ça ira.
– Je te dis cela, car Alban fouine partout, puis...
– Je sais, il est très fort, peut-être pas pour longtemps.
– Hum ; n'allons pas trop vite en besogne.
Silence, un ange passe. Ils mangent sans un mot.



22/01/2018
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