Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 17

    

À l’hôtel, Alban et Justine, ont fini leur café avec du calva pour madame, que le garçon lui a monté, Alban, prend son café nature, c’est un amateur, du café sucré ce n’est pas du café.
– À quoi penses-tu ?
– Plein de choses, Justine, Martin est-il au Mexique, encore en France et ton mari, peut-être vivant sous l'emprise d'une secte depuis des années et quel rôle lui a t’ont attribué ?
– Ce sont beaucoup de questions tout ça.
– Oui et d'autant plus que tout cela peu nous emmener très loin.
Justine soupire, agacée, angoissée. Elle dit.
– La mort est probablement à nos pieds.
– Hum, tu sais, je pense que pouvons l’éviter, déjouer son jeu, je sais qu’elle est tapie dans l'ombre, je ne dis pas cela pour te faire peur, mais vois-tu tout ça est bien sombre, on est dans de sales draps.
– Oui, mais je te fais confiance, tu vas retourner les draps du bon côté, pour que l’on ne se prenne pas les pieds dedans.
Il rit et dit.
– Justine, tu fais de l'humour ou quoi, bon faut bien voir les choses, comme ça.
Elle sourit, mais au fond elle a peur.

Chez le procureur, une discussion s'engage après un long silence dans la pièce.
– Adrien, je vais me faire tout petit pendant quelques jours, Alban, ainsi, se posera trop de questions et cela l'agacera, ta chère sœur, elle n'en mènera pas large.
– Bonne idée, la nouvelle de ton évasion est en effet récente, donc bonne tactique, hum.
– Hé, pendant que j'y pense, qu'est devenue la femme du détective, Dorothéa, la profileuse.
– Martin, j'ai entendu dire qu'il avait divorcé.
– Première nouvelle, c’est plutôt louche.
– Pourquoi, beaucoup de gens divorce dans ce métier.
– Eux, c'est impossible, c’était un couple soudé, comme je n'en ai jamais vu.
– Oh, tu penses que...
– Je ne pense pas, j'en suis certain, c'est un bon coup monté.
– Tu n'y vas pas un peu fort là.
– Je connais Alban mieux que personne, je l'ai cerné, il a dépassé son ami le grand inspecteur Chris le Brasseur, l'homme que j'ai abattu, l’élève est aujourd'hui au-dessus du maître.
– Et toi ?
– Sans me venter, je suis son égal, ce sera un dur très dur affront.
– Sans te venter, ah, oui hum.

À l'hôtel, Alban et Justine se préparent à une dure journée.
Ils iront voir là où tout a commencé.
Ils sortent quelques minutes plus tard de l’établissement, habillés comme des touristes, un chapeau sur la tête des lunettes de soleil, passer incognito le plus possible et enquêter sans embûche.

Maria passe à l'office du tourisme, voir si Cathia travail aujourd’hui, elle est inquiète, car elle ne répond plus au téléphone depuis qu'elles se sont quittées.
Elle arrive, sa nouvelle amie n'est pas là et les employés n'ont pas de nouvelle non plus.
Maria est franchement inquiète, que lui est-il arrivé ?
Une employée a contacté le commissaire de la ville, on lui a répondu, que leur collège était majeur et vacciné, de rappeler dans quarante-huit heures. Maria prend le téléphone, trop tard, ils ont raccroché. Elle demande alors à Olivia l'employée de rappeler et de lui passer l'appareil.
– Alors, encore vous, je vous ai dit d'attendre, non !
– Ce n'est pas encore moi comme vous dites, Cathia est ma nouvelle amie et elle ne réponds pas au téléphone que vous faut t'il de plus, elle n'est pas à son travail et personne n'arrive à la joindre, oh oui, je sais, vous allez me dire qu'elle a voulu changer d'air, non mais, c'est vous qui ne manquez pas d'air, va !
– Écoutez madame, c'est la procédure, bon, si vous n'avez pas de nouvelle, ce soir, rappelez-moi.
– Oui, c'est ça, bande d’imbéciles.
– Oh, oh, là, du calme, vous savez combien de gens décident un jour de tout plaquer.
– Monsieur, je sais, mais ici avec la mafia, les pilleurs et les dealers.
– C'est possible, mais nous ne pouvons rien faire pour l'instant, je peux juste raccourcir le délai de mon propre chef, désolé.
– Désolé et moi donc.
Maria se retient de l’envoyer se promener.
Elle envoie donc un texto avec son code secret à Alban, le prévenant de cette disparition.
Alban lit le message, il pense.
« C’est curieux ça, maintenant et pourquoi ? Je pense que cela a un lien, ou pas, mais alors que vont-ils faire à cette femme »
Justine le regarde et voit son visage changer, songeur.
– Que se passe-t-il ? Tu en fais une tête.
– La gérante de l'office du tourisme a disparu.
– Quoi, non !
– Ci, et… Enfin, j’espère que c'est une fausse alerte.
– J'en doute, nous lui avons posé des questions, elle devient alors un témoin gênant, n’oublie pas que son enfant a disparu il y a vingt ans et depuis rien.
–Oui, et ton frère était là, quand nous lui avons parlé, en tous les cas, nous allons y retourner, en jouant les ignorants, rappel toi, nous ne connaissons pas Maria.
– Oui merci de me le rappeler.
– Et je vous reprendrais souvent, pour éviter une gaffe.
– Mais !
– Bon préparons-nous, car après cela, n'oublions pas notre enquête.
– OK, et peut-être que cette affaire en fera partie.
Alban secoue la tête, telle une affirmation.



06/02/2018
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