Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 18

              

À l'office, Maria demande à Olivia où se trouve l'Avenue de la Rosa ? elle lui répond.

  • – À pied c’est à une vingtaine de minutes d'ici, tu prends à gauche à droite puis encore à droite et tout droit, c'est l'adresse de Cathia.

    – Oui, vous venez avec moi, je pense que c’est nécessaire, comme vous la connaissez depuis longtemps je pense ?

    – Oui depuis dix ans, mais nous étions pas vraiment amies.

    – Dommage, je la trouve bien sympathique.

    – Oui, mais, nous avions des différents, bien je vous accompagne.

    – Merci, mon nom c'est Maria et vous, à Olivia, c'est écrit sur votre veste de travail.

    – Oui, c'est ça.

    Olivia, dit aux autres employés de continuer de travailler et que la plus ancienne dirige l'agence.

    Maria et Olivia sortent de l'office pour aller chez Cathia.

    Au même moment Alban et Justine, arrive et ils entrent, comme si rien n'était.

    – Bonjour, disent-ils.

    Personne ne répond les visages sont graves.

    – Oh que se passe-t-il ? dit Justine.

    – Nous n'avons pas de nouvelle de la patronne et silence radio au téléphone, la police nous à dit, qu'elle été majeure et vaccinée, enfin que nous devrions attendre, quarante-huit heure, mais grâce à cette dame que vous avez croisé en rentrant, il nous a donné jusqu'à ce soir.

    – Oh, je m'en vois désolé et j’espère que rien de grave ne lui est arrivée, leur répond Alban.

     

                                                              ****************

  • Dans un château qui a été transformer en monastère, à plusieurs kilomètres de Juarez dans le désert de Chihuahua, loin de toutes les habitations.

  • Une réunion est organisée entres des disciples dans une pièce secrète.

  • À leur tête un homme influant, répondant au nom, D’ALFAS EMRIS, signifiant esprit puissant éternel.

Il dit à ces fidèles suppléants.

– Un grand danger nous guette soyons sur nos gardes, un homme déterminé tenace et conquérant est arrivé chez nous au Mexique, fouinant dans une affaire vielle de vingt ans, il pourrait bien remonter jusqu'à nous, même si cela paraît improbable, il est très fort, mais le nécessaire a été mis en place, ainsi, quoi qu'il en soit nous ne devons rien laisser au hasard et continuer d’entreprendre nos projets en cour.

– Très bien maître, nous, nous chargeons donc de la fille comme convenu, elle devra s'accoupler avec l'un de nos disciples, lorsque vous aurez fait votre choix du mâle, maître Alfas, dit l'homme en le saluant.

  • – Je lui ai choisi le numéro 66, au travail pour former ce couple, allez oust, que je ne vous voir plus, au boulot, j'ai à faire, moi aussi.

    Les serviteurs quittent la pièce et vont chercher le numéro 66 pour lui présenter la nouvelle recrut.

     

                                                  *****************

     Maria et Olivia arrivent à l'adresse de Cathia, les volets sont ouverts.

    – Curieux, disent les filles, elles vont frapper, pas de réponse.

    L'une d'elles regarde à une fenêtre, la pièce principale semble en désordre.

    « Inquiétant, » pense celle-ci.

    – Alors, tu vois quoi Olivia ?

    – C'est en bataille là-dedans, viens voir.

    Maria regarde à son tour, fixe la pièce avec inquiétude.

    – Je pense que nous allons rappeler maintenant le commissariat, tout de même ils vont m’entendre, merde !

    – Oui, je vais leur téléphoner, dit Maria.

    Elle compose le numéro, Dring-dring-dring.....

    – Allô, ici le second du commissaire.

    – Bonjour, je suis Maria une amie de Cathia, je vous ai déjà contacté, une de ses collègues et avec moi, devant le domicile de la personne déclarée disparue.

    – Bien, on ne vous a pas dit de rappeler en soirée, j’espère que vous avez une bonne raison de le faire à présent.

    – Oui, les volets sont ouverts et nous voyons par la fenêtre du salon, enfin ce qui s'apparente à cela car il y a un grand désordre, comme si il y avait une bagarre ou un cambriolage.

    – OK, je vais prévenir le nouveau commissaire, il est arrivé pour remplacer notre chef décédé hier soir.

    – Oh, désolé, dit Maria.

    – Commissaire, j'ai une personne pour vous au bout du fil.

    – Très bien, je prends.

    – bonjour, je suis Juan, le nouveau commissaire, je viens de Paris, je vous écoute.

    – Monsieur, j’espère que vous, vous allez bouger, nous avons déclaré une disparition inquiétante, je pense que cela se confirme.

    – Une disparition dites-vous, tiens personne ne m'a prévenu.

    Maria lui répète tout, depuis le début, puis elle pense.

    « C’est curieux que personne ne lui ai rien dit, bizarre ? »

    – Très bien, donner moi l'adresse s'il vous plaît, ensuite j'aurais deux mots à dire aux hommes de ce commissariat, c'est pas normal qu'avec la criminalité de cette ville, que toutes les disparitions ici ne sont pas une priorité.

    – Merci, voici l'adresse, prenez donc note, 55 Avenue de la Rosa, nous vous attendons.

    – OK, nous arrivons d’ici vingt à trente minutes.

    – Merci.

    Juan, rassemble les hommes et leur dis.

    Je ne vais pas y aller par quatre-chemins, pourquoi personne ici ne m'a prévenu de cette disparition ?

    – Heu, nous avons oublié, commissaire.

    – Oublier ! Vous tous ensembles, étonnant non ? il n'y en a pas un qui aurait pu me le dire, il ne faut pas me prendre pour un con.

    – Vous savez la mort de notre commissaire et ami, nous a ébranlé.

    – Soit, je comprends, mais pourquoi appliquer une procédure à la Française, alors que chez vous, les disparitions sont monnaie courantes et louches.

    – Vous, savez depuis que la ville a un nouveau procureur, beaucoup de choses ont changé, commissaire.

    – Ah, oui ! Voyez-vous ça, je vais aller lui dire deux mots tiens à celui-là, préparez-vous donc, nous allons aux 55 Avenue de la Rosa.

Discrètement, Juan passe un coup de fil personnel.

Alban, regarde sont téléphone qui vient de sonner, il sourit en voyant le numéro, puis il décroche.

  • – Salut Juan, tu es arrivé Au Mexique ?

    – Oui, comme convenu, je me suis présenté comme candidat pour remplacer au pied levé le commissaire malade et tu sais quoi, il est mortibus hier soir peu avant minuit.

    – Hé, tu ne changeras pas avec ton langage, alors tu as été pris, ou tu vas être ici comme ta sœur en touriste, beau frère ?

    – Tu vas rire vu mon grade et mon ancienneté dans la police à Paris et ben oui je le remplace pour un bon moment cela va me changer de la France, ça bouge ici, hé tu es au courant de l'évasion de Martin ? fait attention sait on jamais.

    – Oh je suis sur mes gardes, je m'attends à tout, alors ! C'est toi que devra faire gaffe au procureur, il va te mettre les bâtons dans les roues, bon, tu es au courant de toute l’affaire, donc comme ma femme et moi, on ne se connaît pas, Dorothéa a du tout te dire.

    – Oui, je sais tout, ainsi je suis ici pour enquêter sur une affaire de disparitions et je pense que tout est lié avec ton histoire, bien sûr avec discrétion on communique ensemble, ah aussi j'ai bien mémorisé votre nouvelle apparence sur les photos que tu m'as envoyées et bravo pour avoir pensé à tous, coloration et coupe de cheveux, lentilles de couleur pour les yeux et n'oublie pas les racines, ah et les photos je les ai effacées, puis broyer avec un logiciel.

    – Oui, t’inquiètes pas, pour mes cheveux, bon, je te laisse, tu as à faire.

    – Oui en effet Maria m'a contacté, elle n'a pas oublié de modifier sa voix, je sais, qu'elle était imitatrice au théâtre avant d’être profileuse, je te laisse, mes hommes arrivent, ils sont prêts.



12/02/2018
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