Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 19

 Le commissaire et ses hommes vont donc au 55, rue de la rosa. Maria et Olivia sont assises sur un muret à l'ombre, il fait toujours aussi chaud 38 degré ce jour de septembre.

Le commissaire Juan approche des deux femmes, il leur dit.

– Bonjour, mesdames, Maria et Olivia, je suppose ?

– Oui et vous ? Réponds l'une d'elles.

– Je suis Juan et je vais enquêter sur cette affaire.

– Ah, commissaire, j’espère, que vous, vous ne serait pas comme l'autre d'hier qui nous a envoyé sur les roses, dit Maria.

– L'autre comme vous dites, était très malade, cela le rendait agressif certainement, il est décédé dans la nuit Chère Madame.

– Vraiment, je suis désolé, vous pouvez regarder par la fenêtre-là.

– Je vais entrer avec mes hommes qui relèveront des indices. Je suis en charge de cette affaire avec l'accord ou non du procureur de cette ville, enfin pour le moment, je travaille à ma façon, bon allons dans cette maison, suivez-nous.

C'est avec un passe que Juan entre dans la demeure de Cathia accompagné des policiers et des filles.

– Et bien, quel bordel, votre amie s'est défendu, il y a eu lutte ici, allez au travail, bon, je contacte la police scientifique, pour les empreintes. Vous avez mis vos gants pour chercher des objets, papiers, sacs ou autres que la personne disparue aurait laissés.

– Oui, nous commençons, commissaire.

– Parfait sergent, la police scientifique arrive dans quinze minutes.

 

  • À l'office du tourisme, l'inquiétude grandit au fil des heures.
  • Adrien quant à lui, vient à l'instant, d'être mis au courant de la mort du commissaire et de l'arrivée de son remplaçant, un policier reconnu et respecté en France, un de leurs meilleurs éléments, de ce fait cela l’inquiète.
  • Il pense alors que.

    « Ce Juan, doit être au courant de l'évasion du tueur en série, connaît-il ses intentions, sait-il où est Martin, bon, après tout, il ne sait rien peut-être de l'affaire qui se trame et j'ai d'autres chats à fouetter.

    Réflexion faite, ses pensées sont pour Maria. Le cœur d'Adrien bas à tout rompt, serait-il amoureux, donc vulnérable ?

    Adrien ne dort plus, grignote ses repas et cerise sur le gâteau, il a envoyé balader Martin.

    Martin arrive dans le salon, visiblement pas contant.

    – Bonjour, hier soir, je n'ai pas répliqué à ton agression, maintenant explique moi ton problème.

    – Écoutes, j'étais sur les dents et la tête ailleurs, je n'en excuse.

    – J'en ai que faire de tes excuses, lui dit-il en le prenant par les cheveux et le regard mauvais, il poursuit.

    – La prochaine fois, je ne serai pas tendre, bon, n’oublie pas que dans deux semaines après m'avoir fait oublier, nous avons du travail sur la planche, un plan à exécuter, OK ! En attendant, je profite de ta bouffe, ta baraque et tu n'as rien à dire, car sinon…

    Il lui fait un geste démonstratif.

     

    Chez Cathia, après inspection de la maison, tout ce petit monde rentre au commissariat y compris les filles.

    Le commissaire Juan invite les filles dans son bureau, pose son dossier, puis leur fait signe de s’asseoir sur les chaises présentées.

    – Nous allons ensemble éplucher tout cela.

    – Bien, commissaire, nous sommes prêtes, dit Olivia

    Maria et Olivia se regardent en hochant la tête.

    – Bon, mesdames, voici mes conclusions, la porte d'entrée a été ouverte sans effractions, soit elle connaissait le ou les kidnappeurs ou agresseurs ?Laa première surjection me paraît plus probable, pas de corps, donc ! Elle aurait été enlevée, son sac à main, ses clés étaient encore dans la maison, comme vous l'avez constaté, nous les avons pris dans un sac pour que la scientifique s'en charge en ce moment, les objets éparpillés, le désordre général, supposons, qu'il ou ils cherchaient quelque chose, ou peut-être pas, en conséquence, c'est peut-être une mise en scène.

    – OK, très bien, mais que contez-vous, donc faire ?Dit Maria.

    – Rassurez-vous, je vais mener mon enquête. Ça va bouger, vu que la police d’ici s'en fou, ou elle est incompétent, de toute façon, je me mets au travail dès à présent, autre chose, j'ai quelques questions à vous poser.

    – Bien, nous vous répondrons de notre mieux, dit Maria.

    –Quels sont vos liens avec Cathia, c'est bien cela son prénom ?

    – Oui, monsieur, son nom de famille est Arcarna, Cathia Arcarna, moi, je m’appelle Olivia Delcour, je travaille pour elle comme seconde et conseillère, dit Olivia.

    – Delcour, française, depuis combien, de temps, travaillez-vous pour Madame ?

    – Environ dix ans, je suis normande et canadienne, de ma mère.

    – Moi, s'est Maria une touriste, nous avons sympathisé il y a deux jours.

    – Deux jours, c'est récent, hum, et vous, vous inquiétez comme si...

    – Et alors l'amitié aussi peut-être aussi un coup foudre, non ?

    – Pourquoi pas, ci vous le dites, bon, quand, et ou lavez, vous vu la dernière fois.

    – Au boulot avant hier, répond Olivia,

    – Nous avions déjeuné ensemble au resto le fleurantail, ils font une cuisine asiatique, française et mexicaine selon les jours et c'est le plus proche de l'office, ensuite elle est partie au travail et moi, j'ai été au musée historique et d'arts, depuis plus de nouvelles, lui dit Maria.

    – D’accord, je vous contacterais dès que les résultats seront connus, je vous prie d’être à ma disposition, et moi de même pour vous informer de chaque avancée de l’ enquête, et si quelque chose vous revenait, n’hésitez pas à m’appeler, merci à vous Mesdames.

    Les filles sortent du commissariat toujours aussi inquiètes.

     

    Juan, appel l’accueil du tribunal et demande Monsieur le procureur.

    La standardiste lui répond.

    – Monsieur n'est pas encore au bureau, rappelé dans une heure, de la part de qui s'il vous plaît.

    – Dis-lui que le nouveau commissaire du commissariat principal veut le voir en personne, je crois qu'il connaît le numéro, merci Madame.

    – Mademoiselle, merci, je lui ferais la commission, Monsieur heu.

    – Juan Langer, anciennement commissaire général de la brigade criminelle de Paris 75001 au 36 quai des orfèvres.

     

    Il est neuf heures trente, ce quatre septembre, il fait déjà chaud, le procureur dans son costume beige se sent mal à l’aise avec cette chaleur 28 degrés à l’ombre.

    Il entre dans la halle de la préfecture pour aller à son bureau, arriver à l’étage, arrivé, sa secrétaire l'interpelle.

    – Bonjour, Monsieur, un homme, vous a demandé au téléphone, le nouveau commissaire Juan du commissariat principal, il veut que vous le rappeliez, il a dit que vous connaissez le numéro.

    – Bonjour, Camelia, merci, je vais m’en occupé, autre chose ?

    – Non, Monsieur.

    – Bien, c'est parfait.

 



13/03/2018
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