Béatrice passionnément poésies

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Vingt ans plus tard suite 22

         

       Vingt ans plus tard suite 22

 

Il est dix-neuf heures dix minutes, l'avion transportant Martin, atterrit sur la piste privée du procureur à Juarez Ciudad. Le tueur descend dix à douze minutes plus tard sous les traits de Joël Salamandre, maquillé à la perfection.

 

Alban pense à son rendez-vous, aux bons et doux moments qu'il passera avec sa douce sur une plage desserte.

Maria se prépare pour cette rencontre avec son cher et tendre.

 

Le tueur lui savoure d'avance sa revanche et quelle revanche, mais le destin lui donnera t'il raison ?

 

Les heures passent, il est vingt-deux heures Alban part discrètement à son rendez-vous galant et sensuel, mais aussi pour le travail entre parenthèses.

La nuit est claire chaude, trop chaude, donc les gens restent chez eux au frais.

Le procureur lui est dans sa résidence privée avec Martin, qu'il hébergera gratuitement et discrètement.

De ce fait, il est bien content finalement que sa femme ait quitté le domicile conjugal.

 

Sur la plage, les deux amoureux se retrouvent dans un endroit effectivement dessert, ils s'embrassent fougueusement.

– Mon chéri, je veux faire l'amour ici sur ce rocher-là, oui, oui tu m'as bien entendu.

– Cela ne m’étonne pas de toi, peu importe le lieu, lui dit-il en lui caressant les cheveux.

Ils enlevant leurs vêtements mutuellement. Le vent chaud souffle sur leur peau, une caresse qui accompagne leurs mains glissant sur leur corps existé, et leurs cris se mélangent à celui des mouettes, une symphonie sensuelle. Ils sont seuls au monde à cet instant magique propice à l'amour charnel.

Oubliant à ce moment précis ce qui les attend les jours à venir.

Ils se rhabillent les yeux dans les yeux.

– Nous devrions discuter de choses sérieuses, Martin a certainement le projet fou, de te retrouver et toi et moi savons qu'il se déguisera, mais je me suis posé une question, bizarre cette évasion maintenant, à moins que... Le procureur soit de mèche.

– Oui ma chérie j'y ai pensé, Adrien connaît certainement notre histoire, il a dû se renseigner sur moi, mon parcours, cela me semble logique, il commence à comprendre que je ne lâcherai pas et ce Martin peut lui rendre service.

– En tous les cas, il reste à savoir comment ils vont procéder, quel est leur plan, nous devons être vigilants.

– Oui, et ne sous-estimons pas ce tueur, tu le sais, cela pourrait être bien tordu, son complot, si complot il y a ?

– Je sais, si, il est au courant de l’enquête en cour je crains pour Justine et je viens moi aussi de penser à quelque chose, je demanderai à Justine, si elle a une photo de son mari, comme ça avec un logiciel, je le vieillirai.

– Hum, je vois ou tu veux en venir, tu crois qu'il aurait pensé à cela, vois-tu, j'y ai pensé aussi, tordu comme il est, plus rien ne m’étonne, mais aurait il oublier que nous le connaissons trop bien, à moins qu'il y ai pensé aussi !

– Une idée bien rodée, et Justine pourrait bien croire que se serrait son mari.

– Possible tu sais son visage était en bouillie par les impacts de balles et les coups, elle pensera qu'elle c'était trompé ce jour-là, mais le problème, c'est qu'il portait une médaille, qu'elle lui avait offerte.

– Oui, effectivement, que va-t-elle croire et penser ?

– Pour l'instant ce ne sont que des suppositions, mon chéri.

– Oui, tu sais, il y a une chose que je ne t'ai pas encore révélée, une révélation que Justine m'a faite.

– À quoi donc ?

– Elle m'a enfin donné son nom de femme marié et je dois vérifier cela et avoir une explication avec ma mère.

– Que cherches-tu à me dire ?

– Écoute, je contacterai maman et je te dirais ça, cela semple tellement incroyable.

– Tu ne me fait plus confiance maintenant ?

– Bien sûr que ci, Bon, OK, son mari, s’appelait Joël Salamandre.

– Ben dit donc, pour une nouvelle, c'est une nouvelle surprenante, tu as vérifié ?

– Oui, il ne reste plus que maman le confirme.

– Martin jouera donc là, son atout.

– Oui mais je peux le reconnaître.

– À oui la petite tache sur sa main, bien, je vais faire des recherches de mon côté.

– OK, soyons sur nos gardes, nous ne sommes pas sûrs de tout ça.

Ils se séparent après un baiser langoureux, du travail les attends.

 

                  Béatrice Montagnac

 



25/03/2018
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