Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 26

         

Au Mexique.

Adrien est sur un petit nuage, allongé dans son lit, il ne trouve pas le sommeil.
Il regarde le plafond en pensant à Maria, son cœur bat à tout rompre et ses sens sont en éveil, sentant son corps douloureux de désir, il prend son portable, il envoie un texto à l'élu de son cœur.
Maria, elle, elle dort comme un bébé, jusqu'au lever du jour, elle s’étire comme un chat de tout son corps et sort de son lit un peu triste, qu'Alban soit parti en Italie, mais c'est pour l’enquête, un petit coup de blues, ça passera.
Elle va prendre son café, elle n'a pas faim, ce matin-là.
Son téléphone indique un message, elle le lit, elle se met à rire, une déclaration enflammée d'Adrien.
« Ha Ha Ha, le pauvre, il peut toujours rêver, mais je vais jouer le jeu, et lui faire croire qu'il ne m'est pas indifférent, le faire marcher, tisser ma toile d’araignée. »
Elle lui envoie un message pour prendre rendez-vous au café de la gare.
Adrien le reçoit, il est au ange.

Pendant ce temps-là, Juan poursuit distraitement son travail sur la disparition de Cathia qui semble bien compliqué.
« Le procureur est probablement associé à une secte et pourquoi pas qu'il la dirigerait, Joël et tant d'autre seraient des disciples manipulés depuis tant d'années et Cathia, je le pense, qu’ils l’ont enlevé pour en faire une adepte. » Pense Juan.
Lui et ses hommes vont retourner dans la maison chercher d’autres indices possibles et ensuite retourner à l'office du tourisme, pendant ce temps.

Le commissaire et ses hommes arrivent sur place, ils regardent la maison, elle semble sortie de nulle part, tel un fantôme qui hante les lieux, se dressant vers le ciel dans sa triste solitude, abandonnée au vent incertain du devenir.
Lui et sa brigade entrent dans la demeure, une odeur de renfermé les surprend, ils commencent à inspecter les pièces une à une avec leurs mains gantées.
Rien pour l'instant de nouveau.
- Commissaire, venez voir ça.
Le brigadier lui montre, une montre cassée, qu'il a trouvé en dessous une couverture, qui a été posée sur le sol au pied du lit, elle indique dix heures trente.
- Très bien, mettez-moi ça dans le sac prévu pour ça.
- OK, vous pensez qu'elle a disparu à cette heure-ci ?
- C’est une éventualité, oui.
Ils continuent leur fouille, soudain un bruit les dérange.
- C'est quoi ce bruit ? Dis un agent.
- Je ne sais pas répond un autre.
Un chien se met à aboyer, Juan l’aperçoit et tente de le rassurer en lui donnant une camelle qu'il a trouvé dans l’évier et la remplie d'eau, l'animal approche et boit.
- C'est certainement son chien, il doit aussi avoir faim, toi Marc va voir dans les placards de la cuisine, si tu trouves de quoi lui donner à manger.
- Oui, commissaire.
Juan leur dit.
- Je le ramènerai chez moi, après je verrai, comment il se comporte et je l'adopterai.
- C'est une belle bête, je crois un malinois pur race, ah, c'est une chienne, dit le plus jeune de l'équipe.
- Oui, bien, vous en êtes où ?
- Rien de nouveau, voilà, j'ai trouvé une boite pour la chienne, dit Marc, le sergent.
- Et bien, ouvre la et donne lui dans la camelle, il n'y a plus d'eau, je vais en trouver une autre et mettre de l'eau dedans. Hé, vous autres ça bouge.
- Non, rien de nouveau, pour le moment.
- OK, nous rentrerons, lorsque qu’elle aura tout manger, après je l'emmènerai au veto, il l’examina sans que je ne prenne un rendez-vous, c'est une exception, dans ce cas présent, elle doit être épuisée et puis comment ce fait-il que la dernière fois nous ne l'avions pas trouver ? Dit Juan.
Ils rentrent tous au commissariat avec la chienne, que Juan emmène chez le veto, qui le rassure.
- elle est certes fatiguée, mais vous êtes arrivé à temps, vous lui donnerez ces médicaments deux matin et soir, pendant une semaine. À son cou, elle a un collier avec le code MRT602Y, le même que son tatouage à son oreille droite et son nom est également inscrit dessus, elle s'appelle Rosette.


Juan rentre chez lui avec la chienne et un grand panier, qu’il a acheté avec de la nourriture et une camelle qui l'a récupéré chez Cathia.
La chienne heureuse que l’on s’occupe d’elle, lui lèche le visage.
Elle va dans le panier, qu'elle renifle pour se familiariser avec, et elle s'installe dedans, ne tarde pas à s'endormir.
Juan, la regarde et sourit, apaisé par sa présence.
Il va se préparer son repas, manger et ensuite, travailler sur son affaire et savoir si la chienne appartient à la disparue.
La soirée a bien avancé, Rosette dort et ronfle.
- Hé ben ma belle, tu en fais un boucan, bon, moi aussi, je vais dormir, à demain, toi et moi, on a du pain sur la planche, pour retrouver ta maîtresse, dit le commissaire à haute voix.
Car effectivement, Rosette est bien la chienne de Cathia.
Il va donc dans sa chambre, s'assoit sur le lit et soupire, se lève, fait le tour du lit, puis finalement se met en pyjama et va se blottir dans les bras de Morphée.
Rosette s'est réveillée, elle renifle tout l'appartement, qui lui est inconnu et emmène donc son panier dans un coin qui lui convient mieux et s'installe, puis enfin se rendort.
Le lendemain matin Rosette va dans la chambre de Juan, elle lui lèche le visage, il se réveille, content qu'elle l'ai bien accepté.
Il se lève, embrasse la chienne sur son museau, elle s'assoit et le regarde tendrement.
- Bonjour Rosette, viens, je vais prendre mon petit-déj, te prépare ta pâtée.
- Whouaf, Whouaf, Whouaf.
Il va donc à la cuisine, la chienne le suit.
Juan, prépare sa gamelle, sans la remplir, le reste sera pour l'après-midi et à boire, qu'il dépose au pied de la table, ensuite, il se prépare son café, tartines beurrées, œuf sur le plat et laitage.
Ils mangent, Juan écoute la radio, il constate que Rosette tend aussi l'oreille, aurait-elle l'habitude d'entendre la radio ?
« Amusant ». Pense Juan en souriant.
Le téléphone sonne, la chienne aboie, Juan met son doigt devant sa bouche.
- Chut.
- Allô.
- Allô, c'est le procureur, je voudrais vous parler, vous avez, je crois récupéré un chien, chez la disparue, non ?
- Oui, Monsieur le Procureur, je suis en règle, j'ai fait le nécessaire figurez-vous.
- OK, commissaire, je vous recommande, de ne pas venir avec dans mon bureau en cas où vous viendrez.
- Et pourquoi, je n'ai pas vu d'interdiction pour les chiens, il me semble.
- Non, effectivement, mais ma secrétaire a peur des chiens, voyez-vous.
- J’en tiens compte, mais rien ne vous empêche de venir au commissariat, Cher Adrien.
Adrien, après un court silence, il lui répond.
- Pourquoi, pas, je vous rappellerai plus tard.
Adrien, raccroche, Juan regarde l’appareil avec un sourire de victoire, il pense :
« Visiblement, cela contrarie Monsieur le procureur. »
Il regarde Rosette, qui vient vers lui, elle veut sortir.
- OK, ma belle, hé, je crois que toi et moi, on va faire une belle équipe, et nous finirons bien par retrouver ta maîtresse, aller, on y va.
Rosette jappe et remue gaiement la queue, il lui met sa laisse, qu'il a achetée la veille.
Dehors, le temps est moins chaud, que les autres jours, agréable pour une belle balade.

    



18/04/2018
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