Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 26

                 Vingt ans plus tard suite 26

 

Dans un château qui a été transformer en monastère, à plusieurs kilomètres de Juarez dans le désert de Chihuahua, loin de toutes les habitations.

Une réunion est organisée entres des disciples dans une pièce secrète.

À leur tête un homme influant, répondant au nom, D’ALFAS EMRIS, signifiant esprit puissant éternel.

Il dit à ces fidèles suppléants.

– Un grand danger nous guette soyons sur nos gardes, un homme déterminé tenace et conquérant est arrivé chez nous au Mexique, fouinant dans une affaire vielle de vingt ans, il pourrait bien remonter jusqu'à nous, même si cela paraît improbable, il est très fort, mais le nécessaire a été mis en place, ainsi, quoi qu'il en soit nous ne devons rien laisser au hasard et continuer d’entreprendre nos projets en cour.

– Très bien maître, nous, nous chargeons donc de la fille comme convenu, elle devra s'accoupler avec l'un de nos disciples, lorsque vous aurez fait votre choix du mâle, maître Alfas, dit l'homme en le saluant.

– Je lui ai choisi le numéro 66, au travail pour former ce couple, allez oust, que je ne vous voir plus, au boulot, j'ai à faire, moi aussi.

Les serviteurs quittent la pièce et vont chercher le numéro 66 pour lui présenter la nouvelle recrut.

 

Maria et Olivia arrivent à l'adresse de Cathia, les volets sont ouverts.

– Curieux, disent les filles, elles vont frapper, pas de réponse.

L'une d'elles regarde à une fenêtre, la pièce principale semble en désordre.

« Inquiétant, » pense celle-ci.

– Alors, tu vois quoi Olivia ?

– C'est en bataille là-dedans, viens voir.

Maria regarde à son tour, fixe la pièce avec inquiétude.

– Je pense que nous allons rappeler maintenant le commissariat, tout de même ils vont m’entendre, enfin nous écouter, merde !

– Oui, je vais leur téléphoner, dit Maria.

Elle compose le numéro, Dring-dring-dring.....

– Allô, ici le second du commissaire.

– Bonjour, je suis Maria une amie de Cathia, je vous ai déjà contacté, une de ses collègues et avec moi, devant le domicile de la personne déclarée disparue.

– Bien, on ne vous a pas dit de rappeler en soirée, j’espère que vous avez une bonne raison de le faire à présent.

– Oui, les volets sont ouverts et nous voyons par la fenêtre du salon, enfin ce qui s'apparente à cela car il y a un grand désordre, comme si il y avait une bagarre ou un cambriolage.

– OK, je vais prévenir le nouveau commissaire, il est arrivé pour remplacer notre chef décédé hier soir.

– Oh, désolé, dit Maria.

– Commissaire, j'ai une personne pour vous au bout du fil.

– Très bien, je prends.

– bonjour, je suis Juan, le nouveau commissaire, je viens de Paris, je vous écoute.

– Monsieur, j’espère que vous, Vous allez bouger, nous avons déclaré une disparition inquiétante, je pense que cela se confirme.

– Une disparition dites-vous, tiens personne ne m'a prévenu, bien et alors.

Maria lui répète tout, depuis le début, puis elle pense.

« Curieux que personne ne lui ai rien dit, bizarre ? »

– Très bien, donner moi l'adresse s'il vous plaît, ensuite j'aurais deux mots à dire aux hommes de ce commissariat, c'est pas normal qu'avec la criminalité de cette ville, que toutes les disparitions ici ne sont pas une priorité.

– Merci, voici l'adresse, prenez donc note, 55 Avenue de la Rosa, nous vous attendons.

– OK, nous arrivons d'ici vingt à trente minutes.

– Merci.

Juan, rassemble les hommes et leur dis.

Je ne vais pas y aller par quatre-chemins, pourquoi personne ici ne m'a prévenu de cette disparition ?

– Heu, nous avons oublié, commissaire.

– Oublier ! Non, mais vous tous ensembles, étonnant non ? il n'y en a pas un qui aurait pu me le dire, il ne faut pas me prendre pour un con.

– Vous savez la mort de notre commissaire et ami, nous a ébranlé.

– Soit, je comprends, mais pourquoi appliquer une procédure à la Française, alors que chez vous, les disparitions sont monnaie courantes et louches.

– Vous, savez depuis que la ville a un nouveau procureur, beaucoup de choses ont changé, commissaire.

– Ah, oui ! Voyez-vous ça, je vais aller lui dire deux mots tiens à celui-là, préparez-vous donc, nous allons aux 55 Avenue de la Rosa.

Discrètement, Juan passe un coup de fil personnel.

 

                             Béatrice Montagnac      



18/04/2018
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