Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 27

Rosette et Juan se promènent, comme si, ils se connaissaient depuis toujours, le vent fort et tiède ébouriffe les cheveux du commissaire et le poil de la chienne.

Ils arrivent dans un petit parc, où se baladent d'autres chiens et leur maître, parfois une cacophonie d’aboiement, rompent le charme.
La promenade terminée, Juan et Rosette rentrent à la maison.
La chienne toute heureuse va boire et ensuite aller dans son panier qu'elle trouve confortable.
Juan est intrigué pas la facilité d'adaptation du malinois.
- Rosette, tu m'aimes bien hé, moi aussi, une question me chiffonne.
Elle jappe gaiement en guise de réponse, qui semble dire oui...
- Le mari, de Cathia, décédé il y a un an, était flic, non ?
Là, à cet instant, elle se met à geindre.
Le commissaire est contrarié, il va la prendre dans ses bras.
- Tout doux, je suis désolé ma douce, et oui j'ai travaillé pour en savoir plus sur ta maîtresse, on va la retrouver, je te le promets et je ne suis pas seul sur cette affaire, je crains que nous allions avoir des obstacles. J'ai compris à l’instant que cet homme était donc ton maître d'origine, saurais-tu une chienne flic.
Elle le lèche et aboie, cela est-il une affirmation ?
Ci, oui, Juan, comprend mieux, le comportement de chienne.
- Tu sais ma belle, demain, tu viens avec moi au boulot, désormais, nous allons faire équipe, toi et moi.
Rosette remue la queue, toute contente.
- Super, quand le procureur me rendra visite, tu te cacheras et quand il partira, si cet homme était présent dans la maison de Cathia, le jour de son enlèvement, tu sortiras de ta cachette, la queue entre les pattes, si ce n'est pas le cas, et bien rien, tu resteras cool.
La chienne le regarde, elle semble sourire.
Juan, reste béa devant les capacités de l'animal à le comprendre, il lui tend la main, elle lui donne la patte.
Une amitié naissante et complice prend vie entre Rosette et Juan.

En Italie, le quatre octobre.

Martin tourne en rond dans sa chambre d’hôtel, puis il décide, enfin d’aller dans la salle de bain se préparer, il chantonne un peu nerveux, sous la douche.
Son portable sonne.
– Merde, c’est toujours quand je suis occupé, flûte va !
Il sonne une seconde fois, encore et encore, que Martin sort de la salle de bain nu, à peine sec, il prend son portable, qui à cet instant sonne encore, il décroche.
– Allô.
– Bonjour monsieur, c'est la réception l’hôtel, puis-je savoir quand vous descendez prendre votre petit-déjeuner.
- Ah, c'est donc pour cela que vous avez appelé tant de fois, bon, vers neuf heures.
- Ah, mais non, je ne vous ai pas appelé tant de fois, qu’à cet instant.
- Oh, pardon à tout à l'heure.
Il raccroche, et regarde les appels.
« Zut, le procureur, qu’est-ce qu’il veut celui-là ? Je le rappellerais quand cela me chantera, que ça lui plaise ou non ! »
Il descend prendre son petit-déj.
Deux croissants, un kiwi, un yaourt et confiture d'abricots.
« Avec ça, je vais bien démarrer la journée, non ? » Pense le malfrat.

 

En-dehors de la ville à l’appartement où sont Alban et Justine, c'est plutôt calme.
Dans leur chambre, ils prennent leur temps, après maintes recherches hier, le détective a enfin retrouvé la trace de Frédéric, à Milan.
- Justine, hé, ce n'est pas la porte d'à côté, Milan, et bien espérons que Martin, n'a pas aussi retrouvé sa trace.
- Oui, c'est préférable, et si nous voulons prendre le premier avions pour Milan, nous ne devons pas traîner, le vol est dans une heure tentes minutes.
– Oui, je sais, c'est vraiment un passage éclair par ici, mais bon, le travail avant tout et restons prudent, avec ce fou.
Ils vont prendre un petit-déjeuner bien copieux et ensuite partir.

 

Quarante minutes plus tard, Justine et Alban sont montés dans l'avion, bien installés.

Ils décollent dans un quatre-heures, pour un voyage de quatre heures et seize minutes, direction Milan à l'aéroport de Malpensa.

Martin, sur son ordinateur vient juste de découvrir où se trouve Altarre.
- Merde, l'avion vient de partir, je devrais donc attendre demain matin. Je vais réserver par téléphone en première classe, avec un peu de chance, j'aurais une place et puis c'est au frais d'Adrien, dit-il à haute voix.
Une chose l'inquiète, il espère qu’Alban et Justine soit au Mexique, car lui, il est le seul à se douter qu'ils ne sont pas morts, il ne croit pas que ce cher Altarre ait fait le travail.
Le lendemain, il monte dans l'avion, de mauvaise humeur.
Alban et Justine sont à Milan sur la trace de l'espion, ils vont tenter de le contacter.
Frédéric detoscaux séjourne dans une auberge à deux kilomètres de l'aéroport.
Il a coupé ses cheveux et rasé sa barbe.
Il pense se faire oublier un Certain temps avant de reprendre ses activités d'agent secret.
Son téléphone sonne, c’est un numéro inconnu, il ne répond pas, puis le correspondant laisse un message sur sa messagerie, il écoute donc et reconnaît la voix d'Alban, qui dit :
« Bonjour, c'est le détective qui vous auriez soit disant tué, ne vous inquiétez pas, je veux juste, vous demander un service que je vous paierais bien sûr et je contacterais votre supérieur pour que nous travaillions ensemble sur cette affaire vielle de vingt ans, rappelez-moi, merci. »
Il semble réfléchir, puis il appelle le détective.
- Allô, c'est moi, vous m'avez contacté, à l'instant, j’ai lu votre message.
- Où pouvons-nous nous rencontrer ?
- Je suis dans une auberge, c'est à vingt minutes de l'aéroport en voiture, vous avez à votre disposition des taxis, leur prix ne sont pas excessif.
- Parfait, nous serons discrets et je crois que nous allons bien nous entendre, nous aussi, nous sommes dans une maison d'hôtes, Gelsomino, pas très loin d'où vous êtes, on arrive dans une heure le temps de déjeuner.
- Bien, j vous attends.
Il raccroche et soupir.
L'heure ayant passé, Alban et Justine arrivent à l'auberge où Frédéric les attend.
Ils vont demander à l'aubergiste de les accompagner à la chambre de Monsieur Frédéric Detoscaux, qui s'est présenté sous son vrai nom, en sachant que le procureur est Martin ne le connaisse pas.
- Bonjour, je vous ai attendu, comme convenu, alors maintenant allons droit au but, comment savez-vous mon nom ?
- Bonjour, je suis détective privé, alors, je fouine. Venons-en aux faits, la CIA est sur la même affaire que nous, si je comprends bien, je vous propose un accord de travailler avec vous et votre chef hiérarchique.
- Pas de problème, je suis quasiment sûr que ce cher Adrien est mouillé jusqu'au cou, puis chez lui, il y avait un homme ressemblant étrangement à Joël Salamandre votre demi-frère, moi aussi, je fouille, mais je me suis demandé, qui est cette personne, vous avez une idée ?
- Oui, c’est, un tueur redoutable, celui-ci veut ma peau, c’est une longue histoire, je suis l'homme qui l'a neutralisé et fait mettre en prison, son nom Martin Cordommier, je ne suis pas encore sûr à cent pour cent. Si je me souviens bien, vous aussi le poursuiviez à ce moment-là ? Je connais bien votre supérieur.
- En effet, seulement moi, j’étais sur une autre affaire à ce moment-là ? Puisque vous le connaissez, cela va faciliter notre collaboration.
- Parfait, alors au travail, mettons tout cela au point, autre chose, ce Martin va sûrement lui aussi vous rechercher, il découvrira votre vrai nom, ou pire le sait-il déjà, vous devriez être prudents.
Frédéric sourit et dit.
- J'ai tout prévu, sous le non d'Altarre, j'ai loué une chambre d’hôtel à deux kilomètres de
l'aéroport, ou un autre agent me ressemblant l’attendra, vous être détective, moi, un espion et comme vous, je pense et agis.
- Hé, les gars, je suis là, dit Justine.
- Oh, Fred, je vous présente la sœur du procureur qui est la veuve de Joël.
- Enchanté madame, je sais qui vous êtes.

          



24/04/2018
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