Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 33

 Chez Adrien.

Martin lui demande

- C’était qui se coup là, pour avoir coupé le haut-parleur.

- Heu, Maria.

- Ah, cette femme t'a complètement retourné mon pauvre ami.

- Tu n'a jamais été amoureux, toi ?

- Allez savoir, quand tu ne le sais pas, bon je blague, bien sûr que ci.

- Tiens, toi !

- Oui, et alors.

- Rien, enfin c'était une tueuse aussi

Martin, lui met son poing à la figure.

Adrien se frotte la mâchoire, fait des mouvements avec sa bouche.

- Hé, qu'est qui te prend.

- Tu ne me parle pas comme ça, de mon aimée disparue, mes sentiments amoureux et ma vie ne te regarde pas et tes sous-entendus tu les gardes pour toi.

- Oh, t’énerves pas, c'est bon, j'ai compris.

Martin ne dit rien, il va s’asseoir sur le canapé et fumé un cigarillo, puis il dit à Adrien.

- J'ai besoin de repos aujourd’hui, je ne bougerai pas d’ici, alors fiche moi la paix.

- Très bien, je ne sais pas ce que tu mijotes !

Martin sourit.

 

Au Canada, le quinze octobre.

 

Alban et Justine sont arrivés il y a six jours à Burlington, ils sont descendus dans une auberge louant des chambres d’hôte, « la mésange bleue.» à cinq cent mètres du lac Érié, l'un des cinq plus grands lacs au monde d'une superficie de 25,744 km carré, situé à environ seize kilomètres de Hamilton, ils ont commencé leur enquête au tribunal ( Superior Court OF Justice Family Courthouse).

Cela n'a rien donné de concluant, on leur a donné deux autres adresses (John Sopinka Courthouse) et (Hamilton Community Legal Clinic), où probablement, ils trouveront des réponses à leurs questions sur le vrai procureur Adrien Santhanio.

Le lendemain au petit jour.

- Bonjour Alban, alors nous descendons à la salle à manger, prendre notre petit-déjeuner.

- Oui, j'arrive, décents je te rejoins et n’oublie pas de m'appeler Julien.

- Ah, oui, bon j'y vais.

Justine descend donc au salon et s'installe à une table libre en attendant qu'il arrive, pour se servir, il y a du choix, ici.

Alban arrive enfin.

- Viens-nous allons prendre ce qui nous fait envie.

- Pour moi ce sera plutôt équilibré, fruit, pains, beurre et yaourt puis café bien sûr et toi.

- Moi ! Hum pain aux chocolats, jus de fruit, crème caramel et chocolat chaud, juste pour aujourd’hui, de temps en temps et puis je suis sportif.

Elle rit, elle non plus n'a pas de problème de ligne, marche, aérobic, toutefois, elle fait attention.

Ils vont donc se servir.

De retour à leur table, ils mangent calmement avant de partir au palais de justice John Sopinka.

Le petit-déj fini, ils sortent, ils vont prendre le bus qui les emmène à Hamilton, ils descendent une station prés du lac Érié, pour profiter de la vue et de l’air frais voir glacial pour se revigorer un peu, se donner du tonus, avant d’enquêter au palais de justice.

- Julien, ici ce n'est pas le Mexique, ça caille.

- Oui, je ne te le fais pas dire, mais quelle splendeur cette vue, non ?

- Oui, bien sûr et c'est immense à perte de vue, on croirait la mer enfin presque.

- Martine, marchons un peu, après on a du pain sur la planche.

- Tu crois que nous en apprendrons plus, ici ?

- Peut-être, peut-être pas, à savoir ci Adrien a pris les devants ou fait une erreur, c’est une question de chance pour nous.

- C'est pas gagner quoi.

- Tu crois que c'est ci simple que ça, tu veux rire.

- Bon, je ne suis pas calée comme toi.

- Caler ou pas, ce ne sera pas du gâteaux, espérons que l'on ne nous mettra pas des bâtons dans les roues.

Ils mâchèrent en silence, un bon moment avant de reprendre un autre bus qui les conduit au palais de justice « John Sopinka Courthouse »

Il est dix heures, ils arrivent au tribunal et vont demander le service des archives, à l’hôtesse d’accueil, qui leur répond.

- Je suis désolée, mais pour consulter ce service il faut avoir l'autorisé de la préfecture de cette ville.

- Pas de problème, voici l’autorisation du préfet.

- Ah, inspecteur, vous prenez à gauche, c'est au fond du couloir porte AB, pour entrer, vous introduisez votre laissez-passer, dans un fente, c’est comme un clé.

- Merci madame, bonne journée à vous.

- Merci à vous aussi.

Ils se dirigent donc à l'endroit qu'elle leur a indiqué, Alban avec la carte magnétique, il ouvre la porte blindée.

- Bon, Martine, on va y passer la journée, ici on ne nous renseigne pas, c'est à nous de trouver les bonnes archives, au travail.

 

En Australie. 

 

Il est trois heures, Marina tourne et se retourne dans son lit le sommeil bien agité, et son compagnon est alors réveillé par un cri.

- Hé, ma puce, vient dans mes bras, tu as fait un cauchemar.

- Oui, je rêvais de mon ex mari, comme je te l'ai dit le divorce nous a été accordé, mais les dires de mon avocat me turlupinent.

- Oui, j'imagine, que d'être mariée depuis tout ce temps et découvrir qu'il n'est pas Adrien Santhanio, mais un mafieux du nom de Alexandro Pradays, et que personne ne c’était aperçu de rien.

- Et mon avocat, lui, m'a informé qu'il y a une enquête en cour, une affaire vielle de vingt ans, il pense que cela est lié, mais il ne m'en a pas dit plus, confidentiel.

- Et bien, cela ne te concerne plus, Non ?

- Peut-être, enfin, tu as raison, je ne devrais pas m'en faire.

Ils se regardent et ils essaient de se rendormir, mais rien n’y fait.

Alors, ils font l'amour, jusqu'au petit matin.

Le soleil pointe son nez par les fenêtres de la maison.

Marina et Ferdino, vont prendre un petit-déj, plutôt bien copieux et un bol de café très fort.

- Mon chéri, c'était superbe.

- Oui, je suis rompu.

- Avec Adrien, cela était plutôt brutal, surtout les sept dernières années, enfin tu sais tout ça.

- Oui, je sais, comment tu as fait ?

- Hum, je me le demande bien moi-même.

Ils boivent leur café.

- Ouah, ça fait du bien un café corsé.

- Oui, et il est bon ton café ma puce.

Pendant un instant, un ange passe.

    



05/07/2018
12 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 57 autres membres