Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 34

                      Vingt ans plus tard suite 34

 

L'homme repart penaud sans savoir ou allez, il sent le vent mauvais, donc il pense devoir disparaître.

 

Alban et Justine sortent de l’hôtel, ils ont annulé leur séjour, déguisés méconnaissable, ils vont prendre, une chambre dans une auberge (la ciéla Mexico) à quelques kilomètres de la ville, un coin retiré isolé, ils donneront de faux noms (Martine Gaëla, Julien Cableaut), ils se présenteront ainsi, comme des amants en voyage et il n’ont pas besoin de papier, car ils régleront tout cache avec leurs économies respectives et ses cachets de détective, ici, c'est moins stricte qu'à l’hôtel.

Ils arrivent donc dans un lieu-dit, l'endroit est charmant, tranquille, une ferme accueillante, la propriétaire loue six chambres, elle affiche complet depuis qu’ils sont arrivés, la saison s'annonce fertile.

La gérante confectionne avec son mari les repas avec des légumes, fruits, viande et autres de leur ferme et sans pesticide.

Alban et Justine montent dans leur chambre.

– Justine, il va falloir s’entraîner à ne s'appeler que pas notre nouveau nom.

– Oui, Julien, je vais faire attention et toi aussi, bon tu vois se sont des lits jumeaux, nous allons les séparer la nuit, on est plutôt bien ici, non ? cela me plaît bien.

– Oui, c'est sympa simple agréable, une belle longère bien aménagée, elle me fait penser à une maison normande. Bon, ce n'est pas tout, nous devons continuer notre enquête, alors debout tôt demain matin pour se préparer et ne réponds pas au téléphone, nous sommes morts.

– Je sais, mais Maria et Juan.

– T’inquiète, j'ai tout organisé.

– OK, patrons ou chéri.

Ils se mettent à rire comme des enfants.

 

Au tribunal Adrien, jubile et pourtant, il est inquiet, les dires de Martin lui trottent dans la tête !

« Et ci il avait raison ? Alban et ma sœur ne sont peut-être pas mort, mais le tuer m'a confirmé les avoir éliminés et puis pour Juan, je n'ai pas de nouvelles bizarre.»

Il regarde devant lui songeur et sursaute quand son téléphone sonne, il le regarde comme ci, c’était un extra-terrestre, puis lit le numéro, il décroche et dit.

– À enfin de vos nouvelles, alors le commissaire vous l'avez tué ?

– Heu non, j'ai eu un contre temps, je vous appelle pas pour ça, mais pour vous dire que je pars et je suis désolé, je n'ai pas le choix.

Il raccroche sans attendre la réponse du procureur.

Adrien furieux lance le portable, qui atterrit sur son fauteuil et notifie un juron.

On frappe à ce moment-là, à la porte ;

– Oui ! C'est qui ?

– C'est moi.

– Martin ! Non de dieux.

Adrien ouvre donc, puis le tire par le bras et referme la porte.

– Oh, je t'aurais bien pris pour Joël Salamandre, chapeau le déguisement, mais pourquoi es-tu ici.

– J'en avais mare d'être entre quatre murs, et puis qui peux me reconnaître, personne vingt ans après, sauf ci Justine est en vie quel choc ça lui ferrait.

– Ils sont mort, tu vois bien que je n'ai plus de nouvelle, sapristi.

– Ha, ha, ha, je vois, toi, tu ne connais pas Alban comme moi.

– Arête, tu divagues.

– stop ! Et tu vas m’écouter, OK ; ton tueur, tu as des nouvelles.

– Oui, il m'a appelé, il démissionne, un contre-temps et m'a avoué que Juan il n'a pas pu le descendre.

--Tiens donc, ça promet, tu ne trouves pas cela louche ? appelle-le et demande lui de passer prendre son dû, ensuite... Aller ne pose pas de questions fait ce que je te dis, point !

– Hé, Hé, Hé tu te prends pour qui ?

– Ce que je suis Martin Cordommier, un ex tueur enfin j’espère que tu vois ce que je veux dire,

je travaille pour toi, et c'est moi qui commande et mon intuition ne me trompe jamais, alors tu me suis, ou tu crèves.

Adrien blêmit et s'assoit dans son fauteuil en fixant le regard froid de Martin.

Il prend le téléphone fixe de son bureau et tape le numéro de l’homme aux lunettes grossissantes.

Trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix et on décroche.

– Halo.

– Altarre, c'est Adrien, je voudrais que vous veniez chercher votre prime et ci vous voulez partir, vous êtes libre.

– OK, vous êtes sûr que cela ne vous dérange pas, pour trouver une autre personne pour continuer le travail monsieur le procureur ?

– Non, j'ai d'autres professionnels sur la main, alors je t'attends de suite.

– Mais, je ne serais là que dans une heure.

– Parfait !.

Il repose le téléphone sur son socle.

– Martin, tu vas le tuer ?

– Oh, non, un homme qui a peur, crachera un jour le morceau d'une manière ou d'une autre, et il commettra bien, un imper.

– Donc, on le laisse partir puis on le surveille de prêt.

– Affirmatif, répond Martin.

 

                         Béatrice Montagnac

 

              



25/07/2018
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