Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 35

Elles rentrent pour le déjeuner, Marina va préparer un restant d'un plat australien, reste de cuisse d'émeu et pommes sautées, accompagnés d'un bon vin australien ; un fontaine rosé de Yarra Valley avec un cake à la banane (Le banana bread).
Le repas terminé, elles prennent un thé avec leur dessert.
Elles passent l'après-midi ensemble.

Leur patronne est rentrée chez elle, elle fouille dans ses papiers son contrat d’assurance de son magasin.
Elle, le trouve et lit les closes du contrat signé il y a quinze ans.
Elle sourit, tout semple correspondre à ce qu'elle avait espéré, elle ne devrait perdre que dix pour cent sur la somme totale de ses investissements.
Le lendemain, elle doit se rendre au commissaire de Alice Springs, à quatorze-heures quarante.
Le commissaire Warragard la prévenue par mail, elle lui a donné son adresse.
Elle passe donc l'après-midi pour préparer son audition, en imaginant les éventuelles questions du policier.

Au Canada, le dix-huit octobre à sept heures trente.

Alban et Justine, le lendemain, font le bilan de leur visite aux archives du tribunal « John Sopinka Courthouse ».
Ils n'ont rien trouvé de concret, mais il leur reste encore une centaine de dossiers à consulter pour trouver le bon, ils en ont éliminé plus de deux cents en une bonne journée, heureusement qu'ils sont répertories, car il aurait fallu faire tout les casses au moins dix mille fichiers retraçant plusieurs années d’archives du palais de justice, ils ont aussi cherché sur Internet, mais certaines infos ont été effacées.
« Alors qu'ici, avec un peu de chance, que notre cher procureur escrocs n'a certainement pas pu éliminer son dossier compromettant sans être probablement repéré, à moins que ! ». Pense alors Alban.

Alban étant dans ses pensées, il n'a pas entendu Justine s’approcher de lui, il sursaute. Elle lui dit.
– Oh, je m’excuse, et dis-moi, tu crois que nous aurions plus de chance la prochaine fois.
Il lui répond.
- Je ne t'ai pas entendu arriver, j’espère bien que oui.
- Tu n'as rien sur Internet ?
- Non, pas encore.
- Oui, il a dû effacer toutes les traces.
- Peut-être pas, il suffit de tomber dessus, mais...
- Mais quoi.
- Oh, rien, nous verrons après un bon café et le petit-déjeuner, on retournera là-bas.
- OK, descendons à la salle à mangé rejoindre les autres hôtes.
- Oui, un peu de détente ça ne fait pas de mal.
Ils descendent donc prendre leur petit-déj en communauté.
La table est bien garnie, de la confiture maison des fruits, beurre fermier, pain de campagne et d’épeautre, de la brioche maison, aussi du jambon et des œufs, du lait, café, thé et jus de fruit.
Ils discutent avec les convives en mangeant ce qui leur plaît, ils passent un bon moment convivial avant de partir au palais de justice.
Ils partent vers dix heures vingt minutes en transport en commun.
Arrivés, ils se dirigent vers la porte d'entrée et montre à l'étage, vont présenter le badge à l’hôtesse d’accueil des archives, il y a une personne devant eux et ils surprennent une conversation des plus étrange.
- Bonjour maître, vous êtes enfin arrivé, vous avez fait un bon voyage ?
- Oui, merci, je vois que vous avez été informée de ma venue, parfait, donc monsieur le procureur m'attend.
- Oui maître Alfroncia, vous savez, je crois qu'il a retrouvé la trace, de notre procureur disparu, Adrien Santhanio est au Mexique, il vous le confirmera.
- Non, non, il fait une grave erreur, ce n'est pas Adrien, l'homme est un imposteur, je l'ai découvert grâce à son ex femme, et à son insu, j’enquête en dehors de mon travail d'avocat.
- Ah, bon et pour quelle raison.
- Vous êtes bien curieuse, bon prévenez donc, ce cher Mathias Foxter.
- Bien.
Alban s'avance et interpelle l'avocat et dit à l'hôtesse.
- Attendez, s'il vous plaît, juste une minute.
Elle ouvre la bouche, puis ne dit rien, c'est Rumanuel qui répond.
- Qui êtes-vous ?
- Je ne peux vous le dire ici, mais, moi-même, je recherche des infirmations capitales sur le faux et le vrai Adrien.
- Écoutez, je vais voir Monsieur le procureur, si cela ne vous gêne pas de m'attendre.
- Non pas du tout, je vous donne mon numéro de portable, vous me préviendrez, nous allons aux archives, avec un peu de chance, nous trouverons ce que nous cherchons, sinon, je crois que nous aurions besoin de vous.
- Très bien, nous verrons donc cela tout à l’heure, je m'excuse maintenant, vous Madame, vous pouvez désormais prévenir, Monsieur Foxter, merci.
- Oui, Monsieur, dit l'hôtesse.

Alban et Justine, après avoir présenté leur laissez-passer, vont refaire un tour aux archives.
- Tu crois, qu'il faut rechercher le dossier, puisque cet avocat peut peut-être nous le fournir.
- Oui, mais ce n’est pas sûr, donc, on va aux archives et après, nous pourrions vérifier ses infos à lui, avec le document, si nous le trouvons ?
Ils entrent dans la grande salle des annales et ils recommencent leur épluchage, par années de deux mille quinze à deux mille dix-huit jusqu'à ce jour.
Car c'est bien là qu'il se trouve en reprenant avec deux années plus tôt.
- Pourquoi si loin, mon frère n'a pris sa place que depuis quelques mois et bizarrement au moment que tu demandes la réouverture de l’enquête
– Je sais, mais je pense qu'il a préparé son coup bien avant, je ne sais pas pourquoi, peut-être en rapport avec cette secte.
- Tu as sûrement raison, cela lui fait une bonne couverture après toutes ces années dans l'ombre de son trafic de drogue, au fait, c'est lui le gourou, tu me l'avais dit que tu pressentais cette hypothèse.
– Je ne sais pas comment il s’y est pris, mais il avait certainement mis le procureur dans sa poche, en faire un ami et ensuite l’éliminer, puis autre chose, je pense que ses avocats sont de mèche.
- Oui, c'est possible, c’est un petit malin, il nous faut alors prouver qu'il est bien impliqué dans la disparition du procureur, encore faudrait-il aussi retrouver son corps.
- Le retrouver, ici bien sûr ! Mais où, mystère ? Je pense aussi qu'il faudrait savoir où cette secte est aujourd’hui implantée, je sais une chose, c'est qu'elle doit toujours êtes dans le désert de Chihuahua et probablement sous terre.
- Aïe, cela ne sera pas facile, mais pour l'instant, nous sommes ici pour éclaircir un des maillons manquant de cette affaire.
- hé, tu te prends bien au jeu, cela ne te dit rien de changer de métier.
Elle hausse les épaules et ne dit rien.
Ils poursuivent les recherches et tombent enfin sur un dossier intéressant.
Alban le consulte puis chose invraisemblable, mais prévisible, le document est incomplet.
– Ce n'est pas possible, comment a t-il fait ?
– Il a eu des complices, qui l'ont aidé.
– Oui, tu as raison, dans la mafia, bien sûr, merde.
– Bon, cet avocat lui a t-il eu des infos ?
– Peut-être, avec un peu de chance, remontons et attendons dans la salle d'attente du procureur, nous verrons bien ce qu'il a appris de plus, non ?
Elle ne répond pas, elle le regarde avec une sensation étrange, puis elle ce ressaisie.
Ils sortent des archives à onze heures quarante-cinq et vont rejoindre, maître Alfroncia qui les attend comme convenu.
– Alors !
– Allons, à mon hôtel, vous voulez bien.
– Bien, on vous suit, dit Alban.



03/09/2018
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