Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 37

En Australie.


L'affaire est en cours, la patronne est malmenée par le commissaire, mais pour le moment, elle tient bon.

En France.

Une enquête est ouverte, depuis l'évasion du tueur sanguinaire, Marin Cordommier, la police piétine.

Au Mexique.

Martin ne chôme pas, il poursuit ses recherches sur Maria.
Adrien, lui est plutôt en colère, il fulmine.
« De quoi il se mêle donc celui-là, je ne l'ai pas fait venir pour s'incruster dans ma vie privée, bon, je vais lui dire deux mots, il commence à me taper sur le système. »
Martin est installé confortablement sur le canapé, lorsque Adrien n'arrive visiblement pas content du tout, il dit d'une voix qu'il voudrait autoritaire.
– Martin, pourrais-tu m’expliquer, pourquoi tu regardais maria comme ça et que cherches-tu sur elle, je ne t'ai pas fait vernir ici pour te mêler de ma vie privée, je ne le tolérerais pas, lui dit-il alors d'une voix pas rassurée.
Martin se lève et sourit au guignol en face de lui.
– Tu crois hé me faire peur, tu sais, je pourrais te faire disparaître, alors tu ne te mêles pas de mes affaires, tout se passera comme je l'entends.
Le procureur, sur le coup reste sans bouger, surpris, puis il se ressaisit et réplique avec un peu plus d'assurance.
– Ici, je suis chez moi et c'est moi qui dirige cette affaire, maintenant qu'Alban est mort, je vais reprendre mes activités à la secte et toi comme convenu, tu es ma couverture et tu suivras mes instructions pour me débarrasser des gêneurs.
– Du con, avec ta cervelle de moineau. Mais tu rêves, je te l'ai déjà dit, que quelque chose cloche et je vais le trouver ce problème, oui, et ta copine fait gaffe où tu mets les pieds, cœur d’artichaut.
– Je pourrais te faire retourner d'où tu viens, si tu commences à me faire chier comme ça, réplique Adrien.
Martin lui met une droite et braque son arme sur la tempe du procureur.
– Je ne plaisante pas, tu me laisses les commandes, ou tu crèves.
– Bon, écoute Martin, on peut discuter calmement.
– Tu redeviendrais donc plus raisonnable, je rigole, toi le parrain de la mafia, amoureux tu n'es plus rien, pourtant, Marina, tu la menais bien à la baguette, hum, je vois, tu ne l'aimais pas, mais son cul oui.
Adrien le regarde d'un air mauvais, et cela met en rogne le tueur, réveillant ses instincts meurtriers.

En Australie.

La police qui enquête sur l'affaire du magasin brûlé, soupçonne la patronne d’êtres impliquée pour toucher l'assurance et retaper son local.
Sur les lieurs du sinistre, ils ont retrouvé une mèche, qui selon eux aurait été oubliée ou jetée là derrière le magasin dans l’herbe et par chance a été épargner par les flammes dues à l'humidité.
L’objet a été envoyé au labo.
Madame Pardiyas est en gade à vue, le commissaire Warragard et un officier l’interroge.
– Nous avons retrouvé une mèche derrière le magasin sur le gazon, elle a certainement été oubliée, a t’elle servie pour déclencher un incendie avec de l’essence par exemple ? c’est une hypothèse.
– Je ne vois pas de quoi vous parlez, je vous le dis depuis des heures que je n'ai rien à voir avec cet incendie.
– Savez-vous que nous avons trouvé vos empreintes dessus justement ?
– C'est une blague, vous bluffez.
– Brigadier allez chercher la preuve de ce que j’avance à Madame.
Elle semble soudain nerveuse.
Warragard sourit et lui dit.
– Cela vous contrarie donc ?
– Non, pas du tout, c'est simplement humiliant d'être soupçonnée ainsi.
– Alors coopérez, dites-nous ce que vous savez.
Le brigadier revient avec le conte rendu des recherches, qu'il tend au commissaire.
– Merci Jean, vous pouvez disposer.
Il lit donc les résultats, qui confirment bien un acte criminel. La mèche n'avait bien sûr aucune empreinte, mais une gourmette a été retrouvée dans les débris, elle porte les initiales (F-A & M-P) – Avez-vous déjà vu Une gourmette, avec des initiales,F-A & M-P ?
– Heu, non.
– C'est curieux, en général, les gens font graver leur prénom, là nous avons des initiales, voyons voir, ci elle a parlé.
Il continue sa lecture effectivement, il y a bien des empreintes dessus, d'un ancien repris de justice, qui a purgé une peine de prison pour vol à main armée.
– Hé, bien, il me reste plus qu'à faire des recherches approfondies sur cet homme.
– Commissaire, vous avez trouvé, quelque chose ?
– Oui, ma chère, nous avons des empreintes, et je pense que vous pourrez me dire qui est ce Ferdino Alffanzaut, cela m'évitera de chercher. À moins que cette gourmette ne se soit trouvée là par hasard, mais j'en doute.
– Pour tout vous dire, je crois que c'est le petit ami d'une de mes employées, il l'a probablement perdu en venant chercher sa copine.
– Bien, en tous les cas, je vois que ce n'est pas un saint.
Un ange passe.
Le brigadier est de retour, il frappe, et annonce.
– C'est moi, Jean, commissaire, j'ai de nouvelles infirmations.
– Entrez donc.
Il entre et remet une chemise à Warragard, il lui dit.
– Vous allez voir, c'est surprenant.
– Merci, je vais regarder ça, et emmenez Madame à sa cellule, puis allez lui chercher un sandwich.
– Un au saumon pour moi, merci. Dit Alice Pardiyas.
– OK, madame, répond Jean.
– Non, mais vous, vous croyez au restaurant, Madame, Jean, c’est un jambon, beurre ou crudité, comme tout le monde.
Il l’emmène donc à sa cellule et va lui acheter un sandwich crudité finalement.
Que madame remboursera à sa sortie.
Pendant ce temps, le commissaire lit le dossier, tout en pensant, à haute voix.
« Et ben, ce cher Monsieur n'en est pas à sa première affaire de pyromane et d'autres patronnes sont passées dans son lit, elles ont été condamnées à cinq ans de prison ferme et mille cinq cents euros d'amende et lui à chaque fois fait que six mois de sursis, pour complicité, curieux, ça ! »
Il pense, ainsi tenir de bonnes informations pour le coincer celui-là.
Un policier en passant devant son bureau et resté devant la porte, avant d'entrer sans frapper.
– Commissaire, vous allez bien, je vous ai entendu parler et il n'y a personne avec vous.
– Vous écoutez aux portes vous maintenant ?
– Non, non, c'est que cela me semblait bizarre.
– Et pourquoi, j'aurais bien pu ne pas être seul, ne vous inquiétez pas, je pensais tout haut, la prochaine fois frappez.
– Oui, commissaire, dit-il en sortant.

        



18/09/2018
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