Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 40

 Le commandant de la brigade, spécialiste dans les recherches des personnes disparus, est aussi un agent de la CIA, a appelé Alban, pour l’informer de leur découverte.

Il va donc sur place avec Justine (Martine) et Maria.
- Bonjour commandant, je vous pressante Maria une amie de longues dates, vous pouvais parler devant elle, et vous connaissez mon amie, Martine.
- Oui, bien sûr, enchanté Maria. Bon voilà, ici il y a des os que mes hommes ont trouvé ici, et aux alentours, ils étaient bien éparpilles, à mon avis un chien est venu creuser autour de cet arbre, pourquoi, on ne le sait pas encore, se serrait plutôt un gros chien, car à cette saison-là, terre est plutôt dur, du moins en surface, les recherches continues, nous pensons que les ossements ne proviennent pas d'une seule et même personne.
- Ah, ça complique tout, bon pour le moment, nous ne savons pas à qui ils appartiennent.
- Non, on le saura quand les os et l'ADN parleront.
- Oui, et à premier vu les ossements sont ici depuis environ deux ans.
- Cela pourrait bien correspondre, Adrien à disparu un peu près dans ces temps-là, non ?
- C'est vrai, nous devons attendre les premiers résultats.
Un policier, arrive vers eux en jouant aux osselets avec un bout d'os et des dents, il a aussi entre son bras droit et son côté droit un crâne.
- Hé, toi rigolo, on ne joue pas avec des pièces à conviction, montre moi ça, dit le commandant d'une voix ferme et forte.
- Mes excuses Cameron, on est un peu sur les dents avec ces fouilles.
- Cela ne t’autorise pas à faire le mariole avec ça, ses os ne sont pas des jouets.
Le brigadier gêné, pose les restes sur une table installée prés du chêne.
Quelques heures, plus tard, ils sont au labo du légiste.
- Alors ces ossements ont-ils enfin parlé Léticia ?
- Oui, nous avons bien sûr ceux d'Adrien Santhanio, et les autres, ce sont ceux de deux adolescents qui n'ont aucune parenté avec lui, je n'ai pas encore leur identité.
- Des témoins gênants probablement ? Bien, à plus pour me donner leur nom.
- Alors à plus, Cameron.
Le médecin légiste se remet au travail.

Dans le bureau Cameron.
- Monsieur Cableaut, ce sont effectivement les ossements du procureur et les autres des ados qui passez là au mauvais moment, nous n’avons pas encore leur nom.
- Bien, et vous savez comment il aurait été tuer.
- Non, La légiste nous en dira plus demain, je vous tiens au courant.
- Merci pour votre collaboration, commandant.

Alban informe Justine et Maria des informations qu'il vient d'avoir.
- Génial, on avance, dit Maria.
- Oui, et j'ai prévenu Frédéric l'agent de la CIA qui mettra au courant son supérieur.
- Quand ils le coinceront, nous serons là, j'aimerais voir sa tête, quelle belle victoire, ce sera. Répond Justine.
Ils se regardèrent en souriant.
- Ne crions pas si vite victoire, Martin vous l'oubliez celui-là ?
- Oh, que non ! Lui dit sa femme.
Le portable d'Alban sonne, il décroche.
- C'est moi, Juan, il se passe des drôle de choses, ici, je suis passé chez le procureur et je l'ai vu avec deux malabars qui transportaient une malle, j'ai trouvé ça bizarre, puis j'ai attendu pour je lui rendre visite, il m'a semblé nerveux, et là, il était seul.
- Tu appelles de ton bureau ?
- Oui, t’inquiètes pas, j'appelle de mon bureau.
- Parfait, bon donc, Martin n'était pas avec lui ?
- Et, non, il m'a dit qu'il était chez le docteur un vilain rhume, je lui ai donc répondu, de passer demain au commissariat avec Félix, s’il n’est trop malade.
- Ah ! Félix ?
- Oui, c’est la couverture de Martin, sa nouvelle identité.
- Il se prend pour un chat le martin, dit Alban en riant.
Juan au bout se retient de rire, puis répond.
- Je te rappellerais, que ça ne sent pas bon du tout, je pense qu'il s'est passé quelque chose d’anormal, j'ai le pressentiment que notre tueur a perdu la partie.
- OK, mec, tu penses que Martin était dans la malle ?
- Ne me prends pas pour un fou, mais oui, c'est à ça que je pense, intuition de fic.
- Alors fait attention, avec le procureur, car lui aussi est un tueur, tu le sais, nous ici, nous avons retrouvé des ossements dans un parc boisé, et tu sais quoi, ben, c'est, ce sont bien ceux du vrai Adrien et aussi de deux d’ados.
- Ouah, non de Dieu et puis tu sais, il fallait bien s'attendre à ça, non ?
- Oui, bien sûr, c'était une évidence, mais là, nous avons du concret et des réponses à certaines questions.
- Aller, je te laisse, pour toi comme pour moi demain sera un autre jour.

En Australie.

L’enquête avance le commissaire Warragard à la certitude que la patronne et que ce Ferdino Alffanzaut sont de mèche, il a réuni les preuves, il lui faut donc des aveux.
Le petit ami de Marina est donc mit en garde à vue.
L'interrogatoire, se poursuivra en fin d’après-midi.
Marina ne croit pas à sa culpabilité, elle n’imagine pas un seconde que sa patronne et lui soit ensemble, ils sont si différents, elle est froide et intransigeante parfois, même si parfois, elle peut être humaine, lui, il est plutôt calme et posé, voir parfois effacé et la tête dans la lune, ou alors il m’a bien joué la comédie, encore un.
Depuis son arrestation, elle est effondrée.
Sont mari, un homme dangereux et voilà que celui-là serait aussi un malfrat et peut-être de mèche avec le premier son ex-mari.
Elle garde espoir que le commissaire, puisse se tromper.
Marina se demande si elle va encore tomber des nues, tous ses efforts de reconstruction seraient anéantis, ou peut-être que l'incarcération de son petit ami pourrait être une chance, dans sa tête toutes les questions tournent en boucle.
Elle appelle son amie.
- Claudine, je ne te dérange pas ?
- Non, j'ai appris, quelle histoire encore, tu veux que je vienne ? Oh pis, j’arrive attend moi.
Son amie raccroche et cinq minutes plus tard elle part cher Marina.
Elle lui envoie un texto pour lui dire qu'elle sera là dans un petit quart d'heure.
Marine n'avait même pas eu le temps de lui parler, sa collègue qui est devenue une véritable amie, elle perçoit et devine son état d’esprit, elle est bien heureuse qu'elle vienne lui tenir compagnie.
Quinze minutes passent et Claudine arrive.
- Marina, quelle histoire, que tu es en train de vivre, tu viens ici pour être tranquille est voilà que ton Ferdino serait un bandit qui connaîtrait certainement ton ex, en plus, il est l'amant de notre patronne, maintenant espérons qu'il reste longtemps en prison.
- Et, s’il était innocent ?
- Ne te fais pas trop d'illusions, tu as entendu à la radio, il n'est pas un saint, ton ex, et elle l’ont bien choisi.
- Oui, tu as raison, tu crois que cette affaire est liée avec d'autres, particulièrement avec celle que mon ex ?
- Possible, alors l'argent de l'assurance ne serrait pas pour refaire le magasin, mais, pour...
- Financer les combines d'Adrien, ou bien les deux.
- Oui, tiens en attendant, si nous allons faire du lèche-vitrines cela te changerait les idées.
- Merci, je me prépare, et rien que de rester ici, me donne le cafard.
- J'imagine, oui, comme tu vois, j'ai une valise, je reste ici le temps qu'il faudra, ne discute pas.
Marina, qui n'avait pas vu le bagage, ouvre la bouche pour parler, puis ne dit pas un mot, elle sait que cela ne servira à rien, quand son amie a décidé, il n'y a rien à dire.

               



10/10/2018
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