Béatrice passionnément poésies

- Trois, dites-vous, nous croyons qu’ils étaient deux, comment ont ils été tuer ?
- Exécute, vous voulez dire, il leur avait attaché les mains dans le dos et il les a tués d'une balle dans la nuque.
- Charmant notre cher procureur. Dit à voix basse Maria.
Alban regarde Maria et il réplique.
- Non, ce n’est pas un ange, ça, c’est sûr, et s’il n'y avait que ça, j'ai découvert des choses intéressantes sur la secte, hélas toujours pas localisée, une certitude, elle se trouve en plein désert de Chihuahua.
- OK, Alban, pour l'instant, concentrons-nous, sur les jeunes, vous les avait identifiés, avez-vous leur nom ? Dit Maria en s'adressant au légiste.
- Oui, ils sont de nationalité française, la fille était probablement, âgée de quatorze ans, elle s'appelait Sylvie d'orange, les deux Garçons, apparemment des jumeaux de dix-sept ans, Mathieu et Romain, leur mère avait fait ouvrir une enquête pour disparition, qui jusqu’à ce jour, n’avait rien donné, elle est effondrée, vous imaginez, elle avait encore de l’espoir, et soudain tout s’écroule, quand elle sera prête, elle nous donnera leur âge plus précisément.
- Justement ; madame d'orange, viens d'arriver au commissariat avec le commissaire et son médecin traitant, dit Justine.
- Vous ne pensez pas que nous puissions attendre demain, elle n'est sûrement pas prête à répondre aux questions, non ? Dit Alban
- Elle a insisté, Monsieur le Détective, machin chouette, heu, comment déjà, alors voyez-vous, que vous dire.
- Détective, Julien Cableaut, vous avez en tous les cas un drôle de langage, docteur à la roulette.
- Hé, à côtoyer des morts qui eux même ont un langage particulier, et puis j'avais oublié votre nom, très cher.
- Ben, je ne suis pas votre très cher, et j’espère que vous n'oubliez pas vos cadavres sur la table, comme vous oubliez un nom, car nous ne sommes pas au parfum ici.
- Et, bien, vous aussi vous avez le mot pour rire.
Le téléphone fixe du légiste sonne.
- Léticia, c'est le commissaire Warragard, voilà ce que leur mère m'a confirmé, Les deux ados sont bien des jumeaux née le trois décembre deux mille, ils auraient eu dix huit ans, la fille est née le vingt mars deux mille quatre, elle aurait eu quatorze ans.
- Merci commissaire, au moins c'est précis, ce qui veut dire, que le jour du meurtre, ils avaient respectivement, seize ans et elle treize, merci, au revoir.
- Au revoir, je passerai demain matin pour l'autre cadavre, tu sais l'affaire crocodile.
- Ah ! Oui, oui, la bestiole avait mangé une jambe à un visiteur.
Elle raccroche, et dit à Alban.
- Vous avez entendu ? Oh ! L’ autre histoire ne vous concerne pas, le pauvre homme, il va visiter un zoo, puis là, il trouve le moyen de tomber dans la gueule d'un croco.
Alban, Justine et Maria, font.
- OH !
- Oui, pas de chance n'est pas ? L'animal a mangé un bon jambonneau.

Au Mexique.

Adrien est de retour chez lui, finalement, on lui apprend que le clone sera près que dans trois semaines, le vingt-neuf novembre, un petit souci, rien de grave, puis, cela lui ferra un peu de vacance et aussi, il espère revoir Maria.
Il reçoit la visite de Juan, trois jours plus tard le quatorze novembre.
- Je ne m'attendais pas à vous revoir de si tôt commissaire.
- J'ai quelques questions à vous poser.
- Entrez, vous voulez bien, installez-vous sur le canapé, je vais faire un café, vous en voulez un ou un thé peut-être ?
- Un thé, merci et sans sucre.
- Parfait, moi non plus je ne prends pas de sucre.
Adrien revient avec les deux breuvages.
- Je vous écoute.
- Voilà, depuis la disparition de Cathia, j'étais en contact avec sa nouvelle amie, Maria, pour l’enquête et depuis quelques jours, je n'ai pas de nouvelle, enfin, je n'arrive plus à la joindre.
Juan au fait, sait très bien, où elle se trouve, il veut déstabiliser le procureur.
- Je... Ne sais pas moi-même, elle ne me répond pas non plus.
- Hum, c'est ennuyeux ça, non ?
- Pour vous peut-être ? Pour moi non.
- Vous en être sur vous étiez amoureux, je crois ?
- Oui, mais...
- Mais quoi ?
- Je ne sais pas, c'est difficile à expliquer.
- Ah, oui et pourquoi ? Bon, pour la gérante de l'office du tourisme, ou en êtes-vous ?
- Pour l'instant, ça coince.
- Ah ! Ça coince, ne me prenez pas pour un con Adrien ?
- Comment ça, je ne me moque pas de vous ? He oui, je suis dans une impasse.
- Monsieur le Procureur nous sommes vous et moi sur cette affaire, je pense avoir bien avancé, et pas vous, bon, c'est un enlèvement, nous sommes bien d’accord.
- Oui, commissaire, mais avec le dossier que vous m'avez remis, je n'ai rien trouver de plus, enfin, je veux dire, je ne sais toujours pas à qui appartiennent ses empreintes de chaussures et aucune trace sur les poignées de portes ou d'autres choses dans la maison et aucune demande de rançon.
- Cher Adrien, que votre mauvaise foi est flagrante, avez-vous bien lu le dossier, un petit papier a été retrouvé dans l'appartement, rappelez-vous ma dernière visite à votre bureau.
- Oui, et alors.
- Alors, vous étiez mal en voyant ce papier, non ? Et puis la chienne que j'ai récupérée ne semble pas vous aimer, elle est inquiète et hostile en votre présence ou à votre odeur, car elle était là, au commissariat, lors de votre précédente visite, puis quand vous étiez parti, avec son langage à elle, elle m'a confirmé votre présence ce jour-là. Dit Juan, un petit mensonge volontaire, pour voir la réaction d’Adrien.
- Cela n'est pas possible, enfin pourquoi, j'aurais enlevé cette femme ?
- À vous de me le dire.
- De toute façon, à part ce chien qui ne m'aime pas, quelles preuves avez-vous donc Juan ?
- Elles sont là, entré brigadier, voyez-vous Adrien la maison est cernée, ah ! J'oubliais, où est il votre nouvel ami ?
Adrien est blanc comme un cachet d’aspirine, il s'assoit sur le canapé.
- Et bien, vous êtes bien blanc, oh, pas comme neige en tous les cas, puis vous avez perdu votre langue.