Béatrice passionnément poésies

Béatrice passionnément poésies

Vingt ans plus tard suite 44

Il appelle sa chienne.

- Rosette, viens ici, j'ai à te parler ma belle.
La chienne vient s'assoit devant son nouveau maître, elle le regarde intensément et jappe.
- Rosette, nous avons du boulot, Monsieur le Procureur est en prison et ce Martin est retenu, certainement dans cette secte et nous pour la première étape, nous allons retourner chez Cathia, là, tu fouineras partout sans aucune exception, je pense que nous allons encore trouver des choses fort intéressantes.
Rosette remue la queue et pose sa tête sur les genoux de Juan.
- Nous partirons cet après-midi, avant nous allons casser la croûte et après, j'ai un coup de fil à passer.
Il prépare sa gamelle et son repas un hachis parmentier avec des restes de viandes de la veille, lapin et beauf hachés avec une purée maison.
La préparation terminée, il la met au four, vingt minutes plus tard, c'est prêt, il déjeune, la chienne, elle a déjà fini sa pâtée.
Son repas avalé, il téléphone au labo.
- Bonjour Carole, alors du nouveau ?
- Commissaire, oui nous avons enfin décodé ce code, enfin, je pense, cela ne fut pas facile, j’ai fait appel à un graphologue de renom mondial qui m’a secondé, nous avons fait la conclusion suivante, le code est probablement le nom actuel de ce monastère, suivi d'une phrase inquiétante, je vous la dicte ; le ciel des rapaces maîtres du monde, ça, c'est probablement le nom de cette secte, et la suite la voici : à la vie à la mort, la race humaine nous appartiendra, nous en ferons des êtres sans âme à nos commandes.
- Et, bien, c'est fort inquiétant en effet, je te remercie Carole.
Carole Levantin est la scientifique et graphologue de la section des recherches pour la criminelle.
Juan dit à Rosette.
- Hé, ma douce les choses avancent, ce sont de bonnes nouvelles et aussi des mauvaises nouvelles, je mettrai au courant d'Alban avec le fixe du commissariat, cela est plus prudent, aller, on y va.
Rosette va à la porte d'entrée et attend que Juan soit prêt.

En Australie, le seize novembre.

Marina et Claudine prennent quelques jours de vacances en attendant le procès de leur patronne et de son amant.
Elles partent dans quelques heures pour Tahiti, un dépaysement total aux îles, marquises.
- Marina, tu es prête pour le départ, les cocotiers, le bleu lagon de l'océan Pacifique, ce n'est pas fantastique ?
- Oui, j'ai terminé mes bagages, le sable chaud, le soleil, une merveille sur les pas de Brel un rêve qui deviendra réalité, nos économies vont y passer, mais mieux ne vaut pas y penser, demain sera un autre jour et un beau séjour nous attend pour chercher un peu de sérénité.
- Oui, bien sûr, après nous prendrons une décision telle qu'elle soit, de toute façon, on est au chôme-du, hé, vu la situation, ils auront à nous verser des indemnités.
- Nous verrons bien, tout dépendra de la décision de justice, pour le moment, on oublie tout cela, Claudine.
Elles vont se reposer un peu avant de partir prendre leur avion, un long voyage les attend.
Environ quinze heures de vol, de Sydney à Tahiti F-aaa, ville de Papeete.
Il est dix heure, l’avion s'envole pour Tahiti l'arrivé est à une heure du mat heure australienne le dix sept novembre, donc elles arriverons le seize novembre à quatre heures trente minutes du mat à Tahiti décalage horaire moins dix neuf heures trente de l'Australie.

À Tahiti.

Le voyage, c'est bien passé, la nuit est étoilée et l'air est doux à cette époque le climat est humide et sur les îles, marquise du nord où elles se rendront la saison est plutôt chaude et sèche, cela change un peu de l'Australie où la saison de septembre à novembre un cycle printanier humide et doux et l'été est de décembre à février en Australie.
La Polynésie française, les saisons se divise en deux, donc : l'hiver austral (la saison sèche, d'avril à octobre) et la saison des pluies (de novembre à mars) où les cumuls de pluies sont importants et parfois des vents soutenus.
Alors que les îles, marquise, Côté météo, le climat est de type tropical humide, au cours de l'année les températures moyennes varient peu, de l'ordre de 26/27°C. Par contre, c’est plus arrosé de janvier à août alors que le reste de l'année est plus sec.
Les îles du nord sont plus sèches que les îles du sud plus humides.

Marina et Claudine s’installent dans une maison d’hôte à cinq cents mètres de la plage.
Fatiguées par le voyage, elles vont se coucher et puis un vent doux souffle en rafales, elles ne peuvent pas dormir, elles papotent de tout et de rien et peu à peu, elles trouvent le sommeil.
Ces quelques jours seront un bien fait pour le moral et la forme au grand air loin des soucis liés à cette histoire inquiétante qui est cousue de fils noueux.

Au Canada.

Le jour pointe son nez, l'air est friqué et légèrement venteux.
Alban, Maria, Justine sont dans la salle du restaurant, du motel de Burlington.
Ils discutent d'un éventuel retour au Mexique, tout en sachant que cela est encore risqué même si le procureur est en prison, où est réellement Martin ?
Cela reste encore bien flou, mais ils ont bien avancé et Juan aussi, puis les services secrets sont actuellement là-bas à Juarez, ils travaillent pour retrouver les traces de ce monastère dans le désert Chihuahua.
- Nous ne rentrerons pas avec l'avocat qui nous a épaulé, mais il nous rapporte ce soir le dossier réactualisé sur la mort du vrai procureur, dit Alban.
- Nous retournons au Mexique, avec notre identité réelle, pourquoi ne vient il pas avec nous ?
- Oui, nous abandonnons notre fausse identité, même si c'est dangereux, nous sommes ci près du but, répond Maria à Justine.
- Non, demain l’avocat, il part pour L'Australie, je pense qu'il va remettre en main propre à sa cliente les papiers du divorce et lui annoncer de bonnes nouvelles, et ce Martin reste notre gros problème, avec la secte, quant à ton cher frère Justine, il va pourrir en prison, à moins que… poursuis Alban.
- Que son avocat lui sauve la mise, une libération sous causions, répond Justine.
- Non, vois-tu, ils lui tournent tous le dos, depuis quelque temps, oh, je les comprends, donc je pense plutôt à des hommes haut placés, dit Alban.
- donc nous partons quant ? Demande Dorothéa
- Demain, répond Alban
- OK, disent les filles.
- Le téléphone de Justine sonne, le numéro est masqué, elle ne répond pas :
- Pas de correspondant affiché ? Dit-elle.
- Attends, tu vas peut-être avoir un message, lui répond Alban
Tout en discutant, ils ont mangé leur petit-déj et le café a refroidit, Justine va mettre les tasses au micro onde une minute, ils vont boire un café chaud.
Effectivement, un peu, plus tard, le téléphone de Justine indique sur ces notifications un message !
Elle l'écoute et blêmit.
- Tu en fais une tête, qui t'a appelé ? Dit Dorothéa.
- Je ne sais pas, mais c'est étonnant, l'homme qui m'a laissé ce message, a dit d'une voix étrange, vous n'avez pas fini avec nous, vous et le détective, jamais vous ne trouverais et saurais qui nous sommes, nous vengerons notre maître, autre chose, ouvre bien tes oreilles, pour toi, je ne suis pas un inconnu, bien à toi.

 



07/11/2018
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