Vingt ans plus tard suite 51
Vingt ans plus tard suite 51
Le numéro est inconnu, il décroche quand même.
– Allô, oui, ici c’est Adrien.
– Bonjour monsieur le procureur, je suis l'avocat De Marina, je vous ai envoyé les documents à remplir que vous me retournerez avec ceux que votre avocat vous à certainement remis.
– Oui, merci je les ai reçus hier, ils sont remplis, je vous les transmets par fax cette après-midi, sans faute, heu votre adresse est au Mexique, je voudrais savoir ci Marina est toujours au pays.
– Désolé, je ne peux pas vous donner ses renseignements, cela reste du secret professionnel et comme votre divorce est un contrat à l'amiable, des deux partis, il n'est pas nécessaire pour vous de savoir ou réside Madame, puisque elle-même m'a fait la demande de ne pas vous communiquer son lieu de résidence, cela en vu de vos actes de violence envers elle.
– Ah, OK, merci, de toute façon je suis content et je m'enfiche maintenant.
– Très bien monsieur le procureur, je vous souhaite une bonne continuation et mes salutations, au revoir, ah oui, vous me dites les avoir reçu hier c’est pas bien avant ?
– Heu, oui peut-être vous savez j’ai beaucoup de travail, revoir chez maître Alfroncia.
– Oh, mais, je n’en doute pas, toutefois renvoyer moi tout cela rapidement merci.
– Oui, vous inquiétez pas, maître.
Puis Adrien raccroche, trente secondes plus tard, le portable sonne.
– Merde, c'est qui encore ?
Il décroche, agacé.
– Oui, quoi encore.
– Heu je vous dérange visiblement.
Adrien regarde le numéro affiché, il est confus.
– Oh, bonjour Maria, je venais d'avoir un coup de fil de l’avocat de ma femme, enfin mon ex femme, comment vas-tu ?
– Très bien merci, je t’appelle pour te dire que l’enquête avance.
– Ah, alors.
– Cathia est morte il y a vingt ans, au fait il y a eu usurpation d'identité.
Silence au bout du fil, puis... Il dit.
– Surprise en effet.
Maria sourit, elle est satisfaite de l'effet de stupeur du procureur, elle lui répond.
– Oui, Adrien, et moi donc je croyais avoir une nouvelle amie, bon,c’est bien triste, enfin que puis-je, puisque la police faire son boulot, hé.
– Bien, Mais qu'as-tu appris exactement ?
– Oh, Cathia serait en fait une membre de la mafia impliquée dans une affaire louche liée à une secte.
– Oh, et bien, donc ?
– Donc le commissaire pense, soit à un complot ou une vengeance, pour le moment rien n'est certain, sauf que cette personne a trompé son monde depuis toutes ses années, joli coup.
- Oui ,oui, et rien de plus ?
– Non, pas pour le moment.
– C'est dommage pour ce Cher Juan.
– Ah, bon, mais c'est comme ça, bon je te laisse.
– Attend, on se voit quand ?
– Je ne sais pas encore et je n'ai pas digéré cette nouvelle, je te rappellerais.
– Bien, mais... Puis la conversation fut coupée.
À son hôtel, Maria a stoppé net la conversation, elle regarde Juan satisfaite de l'effet produit sur Adrien.
– Bravo, merci Maria, il est déstabilisé et de plus en plus amoureux de toi, mais restons prudent, avec ce guignol, sait-on jamais.
– Oui, mais c'est pas lui le plus dangereux, tu sais, ce Martin ?
– Oui Alban m'a mis au courant, je suis bien informé, il a pris l’apparence de Joël salamandre, donc ! Mais je sais que cet homme est intelligent et qu'il peut à un moment ou à un autre réveiller sa véritable nature.
– Je sais bien, de toute façon, nous savions tous que cette enquête est à haut risque, alors !
– Bien, maintenant, il croit que je suis un peu perdu dans mes investigations, c'est toujours ça de gagner, pour un temps.
Chez Adrien.
Martin lui demande.
– C’était qui se coup là, pour avoir coupé le haut-parleur.
– Heu, Maria.
– Ah, cette femme t'a complètement retourné mon pauvre ami.
– Tu n'a jamais été amoureux ou quoi ?
--Oh, allez savoir, quand tu ne le sais pas, bon je blague, bien sûr que ci.
– Tiens, toi !
– Oui, et alors.
– Rien, enfin c'était une tueuse aussi.
Martin, lui met son poing à la figure.
Béatrice Montagnac
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